la même date, v'la deux ans.


 (oui ça vraiment pris une semaine l'écrire parce que chu jamais chez nous lol)

J'aurais été sensée avoir souper. 
Mais l'moton m'a pogné quand j'me suis rappelée d'la date qu'on étais. 

Aujourd'hui, ça fait deux ans. 
Deux ans que j'ai, volontairement, presque mis fin à mes jours. 

Parce que j'en pouvais pu, parce que ma tête était trop malade. Des raisons d'enfants que les adultes m'auraient dit, des trucs pas assez sérieux qu'on m'aurait répliqué. 

revenons en juin 2017


J'avais finalement installé Tinder. Et je cherchais aussi fort que je pouvais, parce que, tsé, j'voulais pas passer le restant de mes jours seule. 


Et puis, je l'ai rencontré lui.


Énergumène blessé à l'intérieur et qui joue au dur.


Je tombe immédiatement sur le charme.


On se voit, ça va bien. Mais tu textes d'autres filles et moi, je reçois des textos de d'autres gars.... et je me sens mal si je ne leur réponds pas. 


Mais toute mon attention est pour toi, car tu m'attires d'une façon dont on ne m'avais jamais attirée auparavant.


C'est comme si je voyais les warning signs et que je les ignorais volontairement. 


T'étais plus vieux, et plus ouvert sexuellement que moi. Mais j'me disais que ça faisait de l'expérience de vie, ces choses-là. 


Je t'aimais tellement, si tu savais.


(juillet)


Tu me trouvais si belle, que tu me disais.



pourtant, tu ne me parles plus autant, comme si je te dérangeais. 
Mes insécurités ont vite pris le dessus.


Et, surtout, l'ennui dans cet appartement sans internet, seulement moi, mon iPhone et mon sidekick.



Mon seul passe temps, s'était t'envoyer des photos et aller au McDo pour le Wifi.


Mais il y a ce soir près d'la fête du canada.

Cette soirée qui a tout chamboulé.

Un gars de mon ancienne école secondaire qui me parle. On parle de McDo, et je lui dis, en joke de m'en apporter. J'étais loin de m'imaginer qu'il viendrait vraiment m'en porter. Mais bon, je mis du eyeliner (le annabelle) et le maybelline stay matte lip ink en Pioneer. Et j'ai été me coucher.... lorsque dans nuit, sur mon sidekick, je reçois un appel.... WTF? C'est toi. Tu es en bas... weird. Même pas de McDonald's en plus? Menteur. Mais bon... on parle de (cette école) et, soudainement, tu te tannes du trip down memory lane pis tu m'embrasses. J't'a moitié down mais j'te l'ai pas fait savoir. J't'ai juste dit, une fois pendant l'acte, que tu m'faisais mal. Mais bon, ça, on s'en calice, right?


Pis j'sais pas pourquoi j'l'ai dit à ma fréquentation. La culpabilité, peut être? Et il est devenu immédiatement une autre personne. 


Mais bon, cette overdose... 

Pourtant, à mes yeux, ce l'était assez pour que j'avale tous les médicaments qu'j'avais chez nous. J'avais rien dans l'frigo, sauf une bouteille d'eau 1,5 litres Naya pis s't'avec ça qu'j'ai toute calé. Mon cellulaire vibrait sans cesse d'insultes, d'incitation à ce que je meure.
J'essaie, et qui sait, en m'endormant, peut être que cela va fonctionner
Mais ça pas marché. Donc j'ai réassayé. Épuisée de pleurer dans un 3 1/2 vide, couchée à terre sur un matelas, j'suis tombée endormie sur la mélodie d'ton band duquel j'avais acheté l'cd. 


 

Le mix d'Hollywood Undead 2005 et les chansons dépressives de ton groupe reflétaient parfaitement l'état dans lequel tu me faisais sentir. L'acidité des soixantes capsules s'ajoutaient à mon mal intérieur. Je n'ai pas Internet, je n'ai personne. Sauf toi, qui me souhaite de mourir et qui dit à mon entourage que je ne sers à rien et que personne ne va pleurer ma mort. Alors je ferme mes paupières encore plus fort, espérant que la vie m'emporte. 

le lendemain matin.... je me réveille. 

J'arrive à peine à bouger. Je sais que je me suis réveillée, mais je ne me rappelle pas de la tête. Voulant aller à la toilette, comme à tous les matins, je me rappelle rapidement de ma connerie de la veille; je suis étourdie. Le corps veut m'exploser des deux bords, j'en peux pu. Je suis faible. Je rampe désespérément entre les douzaines de boîtes de déménagement, je rampe sans cesse de mon lit à la toilette. 


Je fais semblant à mes parents que j'ai une gastro. Je nomme mes symptômes, mais sans nommer leur réelle cause. Car je ne veux pas les décevoir. Surtout mon père, étant donné que c'est ce qui a emporté son frère l'année de ma naissance. Mais aussi parce que je voulais tant leur prouver que j'étais capable d'être en appartement, seule.
 
Mon père me dit d'appeler l'ambulance, peu importe le prix que cette dernière coûtera. Je ne veux pas mais, après Maxime qui insiste, j'y vais.  
  

Mais même à eux, je ne veux pas leur dire la vérité. Cela prend tout pour que je m'habille. J'ai mal, je ne me souviens même plus où est-ce que j'ai trouvé la force pour enfiler du linge.

Les ambulanciers... Ils sont gentils. Mais ils veulent que je marche seule. Et j'en suis incapable. Ils me suivent. J'ai peur du jugement, de ce que les voisins vont penser, mais, en même temps, je suis trop faible pour répliquer. Les ambulanciers, beaux et gentils, me font descendre les trois étages. Je panique; la porte n'est pas barrée. Devrais-je mentir ou dire la vérité? 

Je leur dit un peu de la vérité, alors, eux, ils ne sont pas fous (makes one of us!) et, une fois dans l'ambulance, m'attachent. Je suis triste, j'ai mal à mon égo, mais, en même temps, moi aussi j'aurais attachée une jeune de 19 ans qui aurait tenté de s'enlever la vie. 



Une fois rendue à l'hôpital, il ne cesse de m'insulter. Que je suis conne, que je devrais mourir (comme si je n'étais pas assez près de la mort) et, chaque fois que l'on change mon soluté, il m'insulte car je ne réponds pas. Une fois sur 10, je n'ai tout simplement pas la force de lui répondre. Il tente d'argumenter alors que j'ai de la misère à tenir mon téléphone. 

 

Il m'en veut de mon geste, mais il m'a poussée à le faire; j'en déduis qu'il ne sera donc jamais content. Que peu importe, pour lui, je suis une salope et une attention whore

Peu à peu, je regrette de en pas avoir réussi ce qu'on m'avait informée être une overdose. Dans l'fond, j'aurais peut être dû avaler les médicaments un p'tit peu plus vite, et même involve de l'alcool? Bref.

Mes parents semblaient se foutre de moi. Ou peut-être préféraient-ils ne pas me voir dans cet état? Je n'ai même pas eu le courage de leur annoncer moi-même ce qu'il c'est passé, l'infirmière s'en est chargée. J'étais incapable de prononcer plus qu'une fois que j'avais voulu mettre fin à mes jours. Et jamais que les écarquillements de leurs yeux, lorsque je leur disait quel médicament et quel dose, et surtout combien de capsule, partiront de mes pensées. Sabrina qui me texte que je suis conne et que j'aurais pu troubler la vie de Mia. Que j'ai pensé à moi et pas aux autres. Justement, les autres... je voulais leur faire une faveur.

Je croyais réellement mourir. Je n'avais plus l'usage de mes jambes. Même avec la barre en métal qui tenait le soluté, j'en étais incapable. 

Je voulais donc que mes parents viennent me voir. Mais ils semblaient occupés. Je voulais des toasts du Tim. Parce que les médicaments étaient ma seule nourriture des derniers jours. Parce que j'avais que la bouteille Naya à boire. Mon père est venu me voir, mon frère, ma soeur et ma mère aussi.. avec les toasts. Celles qui leur ont valu un détour de char. Celles que j'ai immédiatement vomises devant mon père. Mon père, homme de pierre mais qui, pour l'occasion, avant les yeux tristes. Lui rappelais-je son frère? La culpabilité m'envahissait. Je le sais que lui, dans le fond, il m'aime.


Tu sais, papa, je m'excuse si je t'ai fait de la peine. Je voulais finir mes souffrances, pas t'en faire.



On s'est bien occupés de moi, je ne mentirai pas. Côté santé. Par contre, j'ignorais ce qui m'attendais par la suite; l'étage où est-ce que personne ne veut aller. Le huitième, c'est ça? 
  
 

L'anxiété me prend à l'idée de devoir leur rentre mes appareils électroniques, soit mes deux cellulaires de l'époque. On change la jaquette bleue pour une beige. 


J'ai peur. J'ai l'impression que les choses deviennent sérieuses alors que, dans ma tête de TPL, c'est hier que je voulais me suicider, et pas aujourd'hui. J'ai détesté la psychiatrie qui a empiré mon anxiété. Tout le monde était bizarre, on ne m'aimait pas, imaginez, même en psychiatrie je n'arrivais pas à me faire des amis. Je coloriais seule, dans mon coin. Je lui écrivait des lettres d'amour, car, il m'avait dit de prendre soin de moi avant de monter à cet étage; dans ma tête, il y avait espoir. J'étais tannée; j'étais sale, il y avait des heures pour se laver, j'étais tannée des nouvelles, on avait fait séché mes crayons feutre et j'avais faim. Et ma mère était non rejoingnable - car elle est dans le 514. Sinon, elle tentait ne pas vouloir queje sorte. Elle voulait que j'y reste. Comme si elle croyait réellement que ça allait m'aider, mais cela n'a qu'agrandi ma détresse. Je pleurais, faisais des tours d'étage, je voulais sortir. J'avais besoin d'aide, mais pas celle-ci.

J'ai du me battre pendant de longs jours afin d'être libérée. Les gens parlaient de séjours qui duraient des semaines, voir des mois, mais, pour moi, la vie se devait de continuer en dehors. Je me sentais sans repères.

La psychiatrie, c'est comme une garderie. Pour adultes. Mais je n'avais pas envie d'y être.

Après les avoir conviancus que cet attentat suicidaire n'était qu'un simple épisode et que j'avais plusieurs intervenants déjà sur mon cas, j'ai eu le droit de sortie. Après quelques jours, mais c'est dire que chaque jour en psychiatrie égale une semaine dans le vrai monde, surtout lorsque nous n'avons pas le droit aux communications. Je stress. Et lui? M'aimera-t-il, ou il trouvera quelqu'un d'autre? Je continue de lui écrire et de me faire courtiser par des hommes qui me font peur, et dont le délire est plus profond que le mien.


Les jours suivants mon arrivée chez moi étaient difficiles. Je me sentais comme si j'avais trahi tout le monde. 

- reste - du mois de Juillet 2017





 


  



Donc j'allais chez n'importe qui... et je faisais n'importe quoi.


donc le gars qui m'avait poussée au suicide... disons la goutte qui a fait débordé le vase.











 Août 2017


Je faisais n'importe quoi, en souffrant encore des dommages physiques et psychologiques.







J'allais chez n'importe qui, je faisais n'importe quoi dans l'espoir qu'on puisse m'aimer même si c'est pas longtemps.



Je vais dans plein de villes, mais jamais la mienne. Je m'endette.



Peu importe ce que je fais, impulsive, je reviens toujours à moi qui pleure et qui regrette.










Septembre 2017


J'avais mon meilleur ami que j'avais connu en juin, Andy, nouvellement dans ma vie, qui m'aidait dans le 'bon' chemin avec qui j'ai fini par tomber en amour. De plus en plus, je me respectais.


Je prenais beaucoup de temps pour me reposer mais je faisais attention à mon skin picking de plus en plus, et je recommençais à filmer mes tutoriels maquillage.



Je débute une thérapie pour les gens TPL que je n'apprécie plus ou moins car celle-ci, à mon avis, focus beaucoup sur le négatif alors que je vise l'inverse. J'en deviens déprimée.



Octobre 2017


Incapable de l'intimidation que je reçois sur mon téléphone principal (au 514-...-....), je change de téléphone, étant maintenant dans le 819 et ne laissant personne savoir ce numéro.


Je rencontre un garçon super gentil, qui deviendra un excellent ami.


Novembre 2017



Je débute une autre thérapie que je voulais faire depuis plus d'un an et qui me tentait réellement.


Je suis gênée au début de me maquiller pour y aller, mais finalement, tout le monde est gentil et ne juge pas. 

  

J'ai des up and down avec Andy car l'amour que je ressens pour lui est indescriptible, mais je continue de tout faire pour arriver à mes buts.

 

Mon anxiété m'a fait croire qu'il était un catfish alors j'insiste et je menace pour le voir.


Et une bonne journée, habillée comme ça, je suis au Tim Hortons et je l'attends. Aucune de mes attentes n'auraient pu être aussi hautes que celles qui m'ont été attribuées.
Depuis ce temps, je l'aime encore plus.


Il me promet qu'on va se revoir bientôt et j'acquiesse, ne sachant pas à quel mesure s'expliquait le bientôt.



 Décembre 2017


Je vois Andy le 9 et je suis anxieuse. Je continue mon programme que j'adore, l'impatience coulant dans mes veines.



mon maquillage, pendant que j'attendais à la station service pour le covoiturage. 

Par respect pour sa vie privée et sa haine pour les photos, je n'ai pas de souvenir, excepté ceux dans mon coeur.


Ensuite du temps avec la grand-mère (je devais également aller faire réparer mon iPhone à Montréal)


Ensuite ma fête, avec le fameux chandail d'A.

janvier 2018



Je continue la millième thérapie.


Toujours motivée à être la meilleure version de moi-même.











Mais l'après du programme me fait peur car c'est un programme dans le but d'un emploi = ma plus grande peur.




février 2018


Mon programme va super bien.


J'ai adopté un merveilleux petit chat.

(réglisse)




  



mars 2018


Programme se termine bientôt.


Je suis anxieuse pour la suite.
















J'ai quand même mes gros down de TPL une fois d'temps en temps.



Oui j'ai parodié Noémie Quenneville.





avril 2018


J'ai débuté un programme d'entraînement avec un entraîneur et une nutritioniste.


C'est rough, mais, en même temps,


j'adore.










mai 2018


Je fréquente quelqu'un. Ça va bien.


J'ai toujours mon programme d'entraînement. 


Je l'aime.


Incertaine de l'inverse mais il me fait sentir tellement bien,


On se voit souvent et je vois beaucoup de potentiel avec lui.


Lentement mais sûrement, il m'encourage à me trouver du travail.


Mais, honnêtement, je suis bien sur l'aide sociale.


Travailler me fait trop peur, 


vais-je être capable, de toute façon, avec la fibromyalgie, de keep up sans me faire crisser dehors?


Parce que là je suis bien, même is je manque beaucoup d'argent, mais au moins c'est garanti que, chaque premier, je l'ai cet argent.


Mais je sais que j'ai mes rdv au ''sémo''. Et que tôt ou tard, je devrai être sur le marché du travail.

 

J'ai travaillé une journée au centre Rolland-Bertrand... et j'ai détesté.


S'était un rêve pour moi, travailler dans une friperie, mais s'était tellement physique!


Travailler là-bas vallait-il les maux horribles que je ressentais?


Ma peur de travailler a pris le dessus. Fuck le 45$ de plus par semaine d'emploi-québec, je sais s'que m'a faire.


J'ai juste à me recrisser invalide une autre année comme l'année qui venait de passer!


Mais échec= on ne veut pas me remettre invalide. Et le programme est fâché que j'aille lâché.


Parfait, criss! Je resterai avec mon 648$ par mois pis y mangeront de la marde!


Pis... non. Tu sais quoi? Jonathan a raison. J'va m'trouver une vraie job!


juin 2018


La photo avec le parapluie je m'en souviens, s'était une entrevue pour laquelle j'avais tant voulu le poste. Je m'étais maquillée pendant des heures. S'était cosméticienne au Jean-Coutu. Ils n'ont pas voulu de moi malgré que, chaque jour, j'envoyais mon cv dans l'espoir qu'ils voient mon intérêt pour le makeup. Mais non. 


Donc j'alterne mes dates avec Jonathan, les entrevues et mes journées avec mon amie Justine.


C'est pas toujours l'idéal comme ''couple'' mais je me dis que si je trouve une job, ça va toute régler.


Mais bon. Je voulais qu'il m'aime, et il voyait comment j'étais motivée. 



Après ma première entrevue au Jean Coutu, il était tellement fier de moi, on a été à la casa grecque.


Et ce magnifique look (oui je trip encore dessus s'était avec une palette Wet n Wild) était le look que j'avais pour une entrevue chez Industriel Alliance. Je voulais tellement être belle, parraître bien.


Pouvez-vous croire que la personne qui a eu le poste avait un chandail de Ozzy Osbourne tout croche mais................... son cv était rempli.


Les entrevues se répètent et se ressemblent.



unutile de dire que je me décourage et que je commence à penser que je n'y arriverai jamais.



le 20 juin, j'écris à ce qui était ma fréquentation de l'époque;

ben voyons donc peanut veux tu savoir ce qu'ils ont dit.... 

y m'ont chialer après parce que chu une ''lâcheuse'' de leur programme pis que c'est aps correct que je cherche des jobs, que je serai jamais capable de toute façon, que ''la marche est trop haute''. 

pis dans l'char en revenant, mon intervenante m'a dit ''tu veux juste une job parce que jonathan pis sabrina en ont une ''

peut être parce que j'tanner de skipper des repas parce que j'ai pas de bouffe aussi? parce mes souliers que j'porte ont des trous tellement gros que je pourrais quasi marcher nu pied? parce que j'habite un logement j'aime pas? parce que ''BS'' c'est pas ma vocation?

la y me découragent de me trouver une job comme quoi c'est mieux de faire leur shit subentinné....

que si je me trouve une job, que je perds mes affaires d'aide sociale (dentiste, médocs) CRISS JE SAIS CHU PAS MONGOLE, JUSTE MALADE. 

que je faisais pas assez d'efforts pour travailler. 

mais que si venais à travailler j'aurais pu le temps pour faire des activités (criss ak leur marde à 20 h semaine non plus? ouin pis!)

sérieux moi quand on me dit pas faire de quoi ça m'encourage juste à le faire, J'ESPÈRE EN CRISS QUE J'AI LA JOB FAIRE UN GROS FINGER À L'AIDE SOCIALE AU MOINS UNE COUPLE DE TEMPS CRISS

c'est pas l'envie de calicer mon camps qui manque, j'aurais dû prendrele logement au beau-père à Justine décalicer au cap, trouver une job à trois-rivières pis pu leur revoir la face.

criss chu sur le bs pis je VEUX aller travailler, c'est quoi leur calice de problème? s'pas ça le but????

dsl je compreds juste pas... je devenais motivée à me trouver une job qu'on m'or'pitche à terre.... a dit qu'on peut pu m'faire confiance pour leurs programmes.... ben oui mais elle a parle programme genre cinq ans! fuckoff dans cinq ans m'a avoir 26, j'veux pas passer ma jeunesse (ok chu vieille mais jeunesse) a me morfondre sur le bs??? j'essaient m'en sortir pk y m'encouragent pas vers ça? sérieux t'es le seul qui m'encourage à travailler je comprends pas c'est quoi la joke. 

c'est tu les menstruations qui cognent ou moi qui comprends pas? donne moi ton avis steplait quelque chose LOl j'veux juste travailler pis ça m'attaque... 
¸
comme si seule raison voulais une job s'était imiter toi pis Sabrina... vous êtes pas les seules personnes avec une job dans vie... (je dis pas ça méchant là)

tk j'envoie encore plein de cv.

t'en penses quoi?

juillet 2018





 




*je sais pas pk j'ai écrit opérateure c'est dur ma vie*

5 Juillet - première entrevue au CCAQ. 

J'suis convaincue que j'l'aurai pas - j'dis n'importe quoi, j'suis en sueurs et à moitié maquillée vu la température.

Pis calice que s'te place là a l'air nice et professionelle, j'ai l'air d'la chienne à Jaques. Je tente tant bien de mal de me souvenir du poste, mais je n'y arrive pas. Je suis stressée. Avais-je appliqué pour un poste de secrétaire? Trop de questions en tête. 

7 Juillet - deuxième entrevue au CCAQ. 

pour que je prouve que j'ai vraiment envie de travailler là. 

C'est lorsque le boss me demande de lui parler en anglais et qu'on jase en anglais que je réalise que, j'ai peut être une chance. Comme si j'avais peut être déclic de quoi en dedans de lui qui faisait dire que

criss, son cv est vide, mais y a peut être de quoi à faire avec.

même si, honnêtement, j'avais tellement envoyé de CV que j'savais même pas en quoi consitait la job.
  
J'ai choisi 32h. Vais-je arriver? Tout le monde me dit que le gouvernement enlève tellement sur les paies! Mais bon, je survis à 648$ par mois alors ça doit pas être moins? J'ai eu peur du 40h car je ne voulais pas me brûler. Même encore aujourd'hui, je suis toujours en débat mental à est-ce que je demande 40h finalement? mais mon beat présent me plaît; je fais 32h MAIS je dépanne si jamais ils ont besoin d'aide, ce qui fait que je ne fais pas continuellement 40h mais assez souvent pour avoir $


9 Juillet - première JOURNÉE au CCAQ.

Cette fameuse photo de moi au Valentine, qui se disait que j'allais me récompenser et me calmer les nerfs avec un bon repas....... que je n'ai pas mangé au complet et dont j'ai faillit vomir. 

Un Andy bienveillant qui m'appelle et qui me rassure pendant que je suis en grosse crise de panique; j'veux pu y aller. 

Fuck la job! J'en ai pas besoin j'serai pas assez bonne pour ça. 

Je pleurais dans mon maquillage dont j'avais pris des heures à choisir. De plus, j'avais peur; du 16h à 24h !!! Et si je m'endors! Vont-il me renvoyer! Car je leur ai un peu menti, en entrevue. Je leur ai dit que ma santé allait mieux... 


En arrivant là, j'étais overwhelmed. Trop d'ordinateurs. Je vois un 6 pi 5 qui semble intimidant mais quand même gentil. Celle qui m'a passé mon entrevue arrive, et me présente [blank], celui qui fit ma formation. Trop de choses et de pensées me passent par la tête; et plus qu'il me parle d'alarmees, plus que je me sens conne et j'ai l'impression que jamais, au grand jamais, je ne serai capable de savoir autant de choses.




Mais bon, je reste; le mal est fait. Mais j'ai peur qu'on me criss dehors.


Et j'y prends surprenament goût.


En gros; 


C'est comme ça que je voyais désormais mon nouvel emploi. 

désolé si le quart de soir voit mon article; oué j'ai écrit hot dudes. sur snap.


Je m'ennuie de mes activités sportives, mais au moins je marche aller-retour.



Certes, cet emploi m'a fait découvrir une fatigue dont je n'avais JAMAIS connue auparavant de ma vie (il s'agit tout de même de mon premier emploi!).


Beaucoup de matière à apprendre, et je me surpris à apprécier énormément l'ambiance.




(les avantages de marcher seule la nuit!!)



Vous êtes libres de lire la suite, 

août 2018


J'ai encore des phases down tho.



Et cette photo très laide mais qui me brise le coeur,


des affaires m'a jamais pouvoir oublier mais dont j'ai du mettre de côté le temps d'un chiffre de 8 heures, une affaire j'avais jamais eu à faire dans ma vie.


des marches à pluie battante.




  





Mais malgré tout, j'ai ce sentiment de prendre ma propre vie en main et d'avoir plus de valeur - et non seulement monétaire.




 



septembre 2018











mais qui dit travail dit stress.....


  



 


Mais je m'équipe de mon meilleur cadeau de moi à moi = de l'équipement de lumière de photographie!


Un vieux rêve tombé din archives de la vie.








octobre 2018


des passes rough à job mais c'est un autre chapitre qui sera jamais blogué ;-)








mon 'trois mois' est passé, le stress de perdre mon emploi s'estompt. 







et!!!!!!!! victoire. J'ai enfin une Xbox one! petit accomplissement qui fait plaisir.



novembre 2018


un matin en me rendant au travail, dans le stationnement, j'apperçois que l'appartement qui est immédiatement à côté est à louer!! 


peu importe ce qui va prendre pour l'avoir; JE LE VEUX

& un billet médical plus tard, je déménage de Champlain au Hêtres.


décembre 2018


nouvel appartement meublé. j'ai désormais un lit, des électros fonctionnels... ça sonne irréel.



malgré les jours que je prends à tenter de chercher mon chat!








premier party de Noël de job!!!




 








janvier 2019




 




février 2019




















mars 2019


















avril 2019







J'ai perdue ma meilleure amie que j'avais faisait 10 ans pour un criss d'imbécile.












Ah et j'ai fait une connerie, j'ai acheté un iPhone XS Max.

La connerie c'est pas le iPhone mais son prix.




mai 2019






















juin 2019






















et pour juillet.............. je me souhaite encore plus d'acocmplissements!

PS: Ce matin à 6am j'étais au gym! On niaise pu!

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