Panne d'inspiration
Je suis triste. Il y a maintenant maintes mois que l'inspiration ne me vient plus. Que lorsque je m'efforce d'écrire quelque chose, autant à coeur que cela puisse me tenir, je ne réussis plus à rien pondre. Je suis fâchée, déçue, mais, en même temps, je sais qu'il s'agit d'un mal pour bien.
Sans médications et pleine de rage/ tristesse, j'arrivais à pondre des articles qui faisaient plaisir aux gens et qui étaient relatable, selon eux. Maintenant, plus rien. Je n'ai pas le syndrôme de la page blanche, mais bien le syndrôme de j'écris-quelques-lignes-dans-mon-cahier-canada-et-j'abandonne.
Je ne veux rien forcer, côté écriture, mais je m'ennuie de cette facilité que j'avais à écrire. J'ai l'impression que les thérapies et l'aide reçue, aussi fantastique soit-elle, a enlevé la Mélissa ''auteure'' d'autrefois, et qu'elle est remplacée par une version amorphe.
Parfois, je tente même de profiter de mes moments de tristesse et de vulnérabilité pour écrire, mais je n'y arrive vraiment pas.
Par contre, je mentirais si je ne serais pas heureuse de tout mon chemin parcouru au cours des dernières années; depuis 2017, je crois avoir fait plus de chemin que depuis les vingt-trois dernières années; et j'en suis fière. J'ai eu mon premier retour à la case départ, premières dates et déceptions, premier appartement, premier emploi, première voiture, et beaucoup d'autres premières fois et occasions à venir.
J'sais même pas pourquoi j'écris là-dessus, en fait. C'est un peu counter-productive de râler pendant une page complète d'à quel point je n'ai plus d'inspiration, mais bon, n'ais-je pas toujours été dure à suivre?
La Mélissa ''auteure'' me manque, mais pas celle qui se mutilait, privait de manger et qui pleurait à s'en déshydrater. J'ai espoir que la vie me donne d'autres raisons d'écrire, sur des choses plus gaies et ensoleillées.
Pour l'instant, je tente d'accepter les pannes d'inspirations et les 20 brouillons d'articles.
Sans médications et pleine de rage/ tristesse, j'arrivais à pondre des articles qui faisaient plaisir aux gens et qui étaient relatable, selon eux. Maintenant, plus rien. Je n'ai pas le syndrôme de la page blanche, mais bien le syndrôme de j'écris-quelques-lignes-dans-mon-cahier-canada-et-j'abandonne.
Je ne veux rien forcer, côté écriture, mais je m'ennuie de cette facilité que j'avais à écrire. J'ai l'impression que les thérapies et l'aide reçue, aussi fantastique soit-elle, a enlevé la Mélissa ''auteure'' d'autrefois, et qu'elle est remplacée par une version amorphe.
Parfois, je tente même de profiter de mes moments de tristesse et de vulnérabilité pour écrire, mais je n'y arrive vraiment pas.
Par contre, je mentirais si je ne serais pas heureuse de tout mon chemin parcouru au cours des dernières années; depuis 2017, je crois avoir fait plus de chemin que depuis les vingt-trois dernières années; et j'en suis fière. J'ai eu mon premier retour à la case départ, premières dates et déceptions, premier appartement, premier emploi, première voiture, et beaucoup d'autres premières fois et occasions à venir.
J'sais même pas pourquoi j'écris là-dessus, en fait. C'est un peu counter-productive de râler pendant une page complète d'à quel point je n'ai plus d'inspiration, mais bon, n'ais-je pas toujours été dure à suivre?
La Mélissa ''auteure'' me manque, mais pas celle qui se mutilait, privait de manger et qui pleurait à s'en déshydrater. J'ai espoir que la vie me donne d'autres raisons d'écrire, sur des choses plus gaies et ensoleillées.
Pour l'instant, je tente d'accepter les pannes d'inspirations et les 20 brouillons d'articles.
