Il y a trois ans.

 Ha Mélissa, sérieux, encore un article sur le CCAQ? oui.

Oui, parce que il y a trois ans, je n'avais aucune idée où ma vie s'en allait. Je ne comprenais pas, parce que j'avais cette envie de travailler, mais des intervenant(e)s qui me mettaient des bâtons dans les roues et qui me disaient que je ne serais jamais capable et j'y ai longtemps cru. J'ai fait du bénévolat physique qui n'était pas optimal pour ma santé, j'ai fait toutes les thérapies disponibles à Shawinigan et mon possible pour m'en ''sortir'', malgré que j'ai l'impression que mes intervenant(e)s voulaient que j'improve, mais tsé, pas trop quand même. Assez pour l'écrire dans leurs cahiers mais pas assez pour que je débarque de l'aide sociale et de leurs programmes subventionnés.

Pis, un moment donné, je me suis tannée. On ne voulait pas me payer en maladie après un an et demi à l'avoir fait, mais on me décourageait à trouver un emploi, comme si la seule solution était de faire du travail communautaire à 45$ par semaine pour gonfler mon maigre 641$ par mois. J'ai postulé partout. Mais, même partout, l'on me refusait par manque d'expérience. J'étais découragée, je ne comprenais pas. J'ai pourtant un diplôme? J'ai pensé que j'étais doomed à ne jamais trouver d'emploi jusqu'à temps que je fasse mon entrevue là où je travaille présentement. J'étais convaincue d'avoir échoué l'entrevue, encore une fois. Mais j'imagine que non, car on m'a rappelée. Et on m'a re-rencontrée en entrevue. Et on m'a re-rappelée. Et on m'a dit que je commençais le lundi suivant. 
 
C'est après que j'ai eu un autre stress. Et si je suis mauvaise? Et si je me plante? Et si je suis tellement malade là bas et que je ne peux pas revenir sur l'aide sociale? Je me souviens, j'ai faillit ghoster la première journée. J'étais au téléphone devant la porte, a pleurer et vomir. Je tremblais. Je me disais que j'allais m'arranger avec 641$, et que ça allait être correct. Je me souviens, parce que cette phrase, je l'ai murmurée sur mon chemin. J'avais les commentaires de mes intervenant(e)s en tête et j'étais plus que découragée, j'avais peur, je me sentais comme une failure alors que je n'avais pas pris la chance d'essayer. Finalement, je lui donne cela, mais Andy m'a donné la motivation nécéssaire pour y aller quand même, pour voir. Je suis rentrée. Les serrures de porte m'intimidaient, les chefs d'équipe m'intimidaient (ma perception, ce n'était pas le cas). J'avais peur de ne jamais être capable d'assimiler tout ce qu'on m'expliquait. J'ai resté parce que, il était ''trop tard'', j'avais déjà mis mon pied dans la porte. Le fait que JF me rappelait Andy a grandement aidé à me rendre à l'aise, et l'ambiance de F, W, V, A et J qui font des jokes de prout a su me rendre à l'aise rapidement. Travailler à l'ordinateur avec des beaux gars, ça ne devait donc pas être si terrible?

Je suis fière, même émue, de tout ce que j'ai pu accomplir pendant ces trois années-là et de tout ce que je continuerai d'accomplir. Achat de voiture, maison, déménagement dans un meilleur appartement, achat d'équipement de rêve pour mes vidéos et des rencontres exceptionnelles qui me suivent à ce jour. C'est même pas pour encourager le monde de postuler, ça m'en crisse, l'affaire c'est vraiment la fierté que j'ai envers moi pour tout ça, mon cheminement énorme qui ne cesse de continuer et ect. 

Qui sait, peut être ais-je prévu mes projets pour les 2-3 prochaines années ;) 





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