Oui, toi.

Salut toi. Oui, toi. Toi qui lit pas mes articles. Toi qui ose pas me parler. J't'entends, même si t'es pas là. Oui, toi, celui qui vient de se faire crisser là. Celui qui cherche des raisons, celui qui comprends pas. Celui qui fait des statuts, celui qui cherche à parler en même temps de rester silencieux. Oui, toi. Ça va? Ça va pas. Celui qui se demande, aujourd'hui, pourquoi ça lui arrive à lui, alors que ça arrive à tout le monde. Celui qui croit que la terre vient de lui tomber dessus, celui qui, maintenant, a peur d'aimer, de reperdre quelqu'un, et qui camoufle ses larmes par de la rage. Oui, toi. Je te parle. Lève ta tête, ça va empêcher les larmes de couler. J'pas ta meilleure amie, pis j'le serai probablement. jamais. Du monde pour t'aider, y va en avoir des milliers pis tu vas même pas penser une seconde que j'en f'rais partie. C'est drôle, en. Relève-toi. Oui, toi. Déjà. Après une journée. Parce que moi, oui moi, je sais c'est quoi s'taper dessus, s'apitoyer sur son sort, s'faire mal parce qu'on nous fait du mal. Oui, toi. Celui qui souffre. Celui qui tente de se racheter. Celui qui se demande quessé qui va arriver à l'amour. Celui qui se demande combien de femmes vont partir dans sa vie, qui regarde par sa fenêtre pis qui s'dit des p'tits mots de chansons fredonnées. Oui, toi. Toi qui écoutes ta musique sur ton iPhone à pu entendre la planète tourner autour. Oui, toi. Lâche pas. Oui, toi qui crois avoir tout donné à quelqu'un qui t'a abandonné. Oui, moi. je sais que, les contes de fée, ça existe pas, on les invente sinon y apparaîtront pas. Oui, moi, j'ai cru en de quoi qui existait pas. Oui, moi, j'ai pleuré, pu mangé, j'me suis coupé, j'me suis frappé, j'me suis renfermé. Oui, moi, j'ai allumé une chandelle à l'église. Oui, moi, j'ai prié pour des affaires qui existaient pas pis j'ai essayé de retrouvé un amour qui avait seulement existé de mon côté. Oui, moi, je te comprends, le sentiment d'être rien, anéanti, pas de souper s'il vous plaît, désolé j'ai pas faim j'm'en va m'coucher, j'fatigué.

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Commentaires

  1. Cute ton article, je sais de qui tu parles et ben si cette personne le lirait ben je suis sûr ca remonterait son moral, toi tu l'as déjà vécut, tu sais quel genre de douleur ca procure, à quel point on se sens responsable de la rupture, alors wow c'est très beau comme lettre d'encouragement, t'as toujours bien écris. Pour ma part, je dirais que si on a de l'aide, mais je parle ici de vraie aide, genre une personne qui est là tout le temps pour nous écouter est très bon pour la guérison de ca, même si ca se guérit pas vite. Je te prend comme exemple, j'ai été là pour toi et, je ne cherche pas à prouver que j'ai été important ou à me penser supérieur mais juste de démontrer à quel point l'aide d'une personne peut être très efficace, et ben j'ai l'impression que puisque tu pouvais parler à quelqu'un de tout ca, ca t'as fait un bien fou. Alors j'espère pour cette personne qu'un personne sera en mesure de l'écouter. bref, super bon article et super belle lettre, vraiment wow :) je t'aime fort xxx

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  2. Elle l'a lu, et elle a répondu. Elle a liké publiquement et m'a parlé en message privé. La douleur, elle est horrible, j'pense que c'est mieux d'avoir mal physiquement que d'avoir mal de même. J'écris pas bien ou quoi de même, j'écris juste ce que je pense et ressent. Et oui, les plus proches sont les meilleurs baumes, j'imagine. Et boff, pas wow, juste vrai. Juste des mots empilés pour dire ce que je ressens. Merci, je t'aime fort aussi.

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