Bonjour nouvelle vie!



Dans vingt jours, cet aventure se termine déjà afin qu’une autre commence. Déjà, je quitte mon tout premier appartement. Certes, j’en suis heureuse, mais je vais toutefois m’ennuyer de cette merde que j’avais réussi à transformer en mon petit coin de paradis. Chambre à maquillage, chambre d’invités, ma chambre, la cuisine et la salle de bain.

Je sais, vous allez me dire… les vitres étaient cassées, les bords en étaient moisis, les stores crados, le bain croche, l’eau rouillée, l’odeur de cigarette, les partys, le vol de malle, le proprio qui entre par infraction et qui touche à mes choses, les clous qui sortent de partout, les murs qui craquent, l’eau chaude qui manque souvent le train, le voisin BS-sénile-alcoolique-fou… (j’en rajouterai au fur et à mesure que j’y pense)

Mais j’ai quand même « survécu » ça. J’ai su s’était quoi habiter en ville. De devoir répondre à des inconnus à la porte, voir quelqu’un entrer quand on se lave, se faire harceler, recevoir de la poste douteuse, d’endurer des batailles et des cris, tout ça pour aller faire des examens le lendemain, se faire chialer dessus en appart mais aussi à l’école. Mais c’est aussi être en culotte avec un osti de t-shirt, avec ma couverte d’Adventure Time, et de jouer à pacman en buvant dans le carton de jus d’orange et en mangeant des bleuets.

C’est le bordel que j’ai causé, sans les cris de ma mère mais son arrière-pensée qui me force à ramasser.

Tsé, j’ai ben aimé ça. Je m’en caliss que mon cours ait été de la marde, j’ai trouvé ça cool de voir comment j’pouvais m’débrouiller aller au magasin, sans maman, apprendre comment ça marche une ostie de laveuse défectueuse pas de couvert mais aussi comment dealer avec la sécheuse qui décalisse le linge… mais qui le sèche pas.

Enfin pouvoir être végétarienne, mais caliss… devoir faire ma propre bouffe. Rater des pâtes, des pains dorés, fucker la cuisine, toute salir, pleurer, me couper, me brûler, saigner, éteindre le détecteur de fumée, finir par pleurer et commander de la poutine. Parce que j’ai aussi appris que celle du Jeannot à Shawinigan sur la rue Beaudry-Leman est la meilleure.

Passer proche de passer au feu à cause du proprio qui laisse de quoi à côté du four et s’intoxiquer de peinture car il a troué une canne avec un tournevis pour prendre à la dernière goutte la peinture, tsé, ça arrive pas partout.

Trouver un truc pas perdre mes clés… les perdre quand même.

Être petite dans un grand espace, mais à la fois grande dans un petit espace.

Dealer sans internet pendant trois mois et sans télé pendant dix (mois)… du coup on regarde les mêmes films 19u489327 fois car… l’argent, il part. Peu importe si tu l’économises, il fugue.

Faire des calices de rénos pas faisables, pogner des cossins din pieds à force de marcher sur le plancher, trouver des beubites…

Pis comme m’a dit la tante de mon ex… faut une bonne paire de reins!

Tsé, j’ai peut-être gaspillé en tout environ 14 000 $ et un an de ma vie, mais s’était pas pire. J’serai pas une vieille bs de Shawinigan, mais je sais de quoi ça l’air. Vous me croyez pas? Nommez moi 15 personnes pas sur le BS à Shawi GOOD FUCKING LUCK.

Bref, ben contente, prochaine étape irréaliste; une belle maison qui va me servir de trou à rats ;-)

Hâte de voir ce que la vie me réserve!!!

 

Commentaires

  1. Et aujourd'hui ce jour vient d'arriver :) mais je suis fière de toi d'avoir fait toute une année toute seule dans un appart pourri, avec un proprio pourri et un quartier pourri haha ca te donne bcp d'expérience pour la prochaine fois :) bon article je t'aime xxx

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