j'ai dit oui
Je me souviens de cette soirée comme si s'était hier... une froide journée, un huit décembre pas comme les autres. J'avais mis mon eyeliner mauve comme ta couleur préférée. J'étais dans l'autobus de ville à Montréal pis j'étais tellement stressée d'te revoir, pendant une semaine en plus, t'en avais pas idée. Me souviens quand j'ai vu ta p'tite face à l'arrêt d'autobus, la vague d'émotions qui se sont soudainement fait sentir. T'étais aussi beau qu'la dernière fois, sinon plus. Tu m'as aidé avec mes bagages pis on a marché, ensemble, jusqu'au domicile de ta mère. J'avais enfin la chance d'être seule avec toi entre quatre murs.
Je sais pas si s'était la gêne ou l'envie, mais tu m'as proposé du speed.
Pis moi, bah j'ai dit oui.
Tu m'as demandé si j'avais un crayon afin d'avoir une sorte de paille pour le sniffer...
j'ai encore dit oui.
S'était mon crayon préféré, celui dans ma sacoche, mais pour toi j'aurais donné la lune fak pourquoi pas un vulgaire stylo? Je t'ai vu aspirer le comprimé précédemment cassé en une fine poudre, anxieuse du fait qu'après, s'était mon tour à moi, la p'tite fille sage qui avait donc jamais fait ça du speed, franchement!
J'l'ai faite pareil, gênée, parce que je sentais une certaine pression malgré que j'le sais pertinament que jamais, au grand jamais, qu'tu m'aurais forcée à m'droguer. T'es pas d'même, t'es pas un gars comme ça. Après, t'as voulu m'emmener dans chambre... au début, j'comprenais même pas pourquoi. T'as même pas d'libido d'habitude, t'aimes même pas ça fourrer. S'tu l'speed qui s'fait sentir? s'tu l'narcotique qui exige et demande à ce que je t'embrasse, est-ce la drogue qui fait en sorte que, à cet instant précis, que tes yeux bleus perçants brûlaient d'envie pour moi?
T'étais tellement doux, tellement câlin, un si grand contraste du gars macho qui a l'habitude, de m'appeler au téléphone. La sensualité qui t'habitait à cet instant là restera gravée à tout jamais dans mon esprit comme étant l'un de mes plus beaux souvenirs à tes côtés.
Avec toi, même écouter l'hockey qui m'intéresse même pas, mais à tes côtés, c'est crissement apaisant et réconfortant à la fois. Avec toi, je me sens bien, non jugée, d'une aise incroyable.
Tu parviens à me faire rire lorsque les ciels sont orageux, même lorsqu'il pleut dans mon coeur, tu sais être le rayon de soleil qui crée l'arc-en-ciel.
Je sais pas si s'était la gêne ou l'envie, mais tu m'as proposé du speed.
Pis moi, bah j'ai dit oui.
Tu m'as demandé si j'avais un crayon afin d'avoir une sorte de paille pour le sniffer...
j'ai encore dit oui.
S'était mon crayon préféré, celui dans ma sacoche, mais pour toi j'aurais donné la lune fak pourquoi pas un vulgaire stylo? Je t'ai vu aspirer le comprimé précédemment cassé en une fine poudre, anxieuse du fait qu'après, s'était mon tour à moi, la p'tite fille sage qui avait donc jamais fait ça du speed, franchement!
J'l'ai faite pareil, gênée, parce que je sentais une certaine pression malgré que j'le sais pertinament que jamais, au grand jamais, qu'tu m'aurais forcée à m'droguer. T'es pas d'même, t'es pas un gars comme ça. Après, t'as voulu m'emmener dans chambre... au début, j'comprenais même pas pourquoi. T'as même pas d'libido d'habitude, t'aimes même pas ça fourrer. S'tu l'speed qui s'fait sentir? s'tu l'narcotique qui exige et demande à ce que je t'embrasse, est-ce la drogue qui fait en sorte que, à cet instant précis, que tes yeux bleus perçants brûlaient d'envie pour moi?
T'étais tellement doux, tellement câlin, un si grand contraste du gars macho qui a l'habitude, de m'appeler au téléphone. La sensualité qui t'habitait à cet instant là restera gravée à tout jamais dans mon esprit comme étant l'un de mes plus beaux souvenirs à tes côtés.
Avec toi, même écouter l'hockey qui m'intéresse même pas, mais à tes côtés, c'est crissement apaisant et réconfortant à la fois. Avec toi, je me sens bien, non jugée, d'une aise incroyable.
Tu parviens à me faire rire lorsque les ciels sont orageux, même lorsqu'il pleut dans mon coeur, tu sais être le rayon de soleil qui crée l'arc-en-ciel.
