Blitz de textes poches

Hey toi! Oui, toi, celui que j’essaye de m’empêcher d’y écrire des messages mais qui est constamment dans ma tête. Le toi parfait avec ta barbe pas faite pis tes cheveux pas coiffés. Le toi qui porte toujours les mêmes chandails, mais jamais dans le même ordre. Qui est insécure mais se trouve quand même fucking drôle par bouttes.

Tu me donnes envie d’être belle. Que tous les efforts que je fasse sur mon physique te reviennent, que tu me veules et que, lorsque tu m’aies, que tu veules me garder et que tu continues de me désirer.

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Toi. C'est fou s'que tu peux m'faire faire tout l'temps, c'est fou comment t'as une influence sur mon être. Tu viens m'parler, j'ai l'corps en entier qui tremble et qui ne sait plus se contrôler.

T'es puissant.

T'as beau dire n'importe quoi, mon désir, ma soif de toi s'étanche jamais. J'en veux toujours plus. Toi, tu m'parles quand t'as bu, moi, j'te parle quand j'ai soif. C'est mal faite de même.

T'es beau.

J'te vois, pis j'ai juste envie d'me paver sur ton torse et de fixer ton éternelle beauté. Mais j'peux pas. Tu m'surprends parfois à te fixer, et je fais comme si j'étais dans la lune.

T'es parfait.

J'entends ta voix, celle que je ne trouve que je n'entends pas assez, et mon coeur chavire un peu chaque fois.

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M'en rappelle. T'étais là, tu v'nais te lever. Les cheveux sans coupe entremêlés, la barbe pas faite, les deux yeux dans l'même trou, perdu.

T'étais beau.

Tellement beau.

Tu m'as demandé tes smokes pis tes lunettes. T'étais tellement perdu, ça te rendait mignon.

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Je parle souvent des chiffres.

(mais j'hais les maths)

L'âge, l'argent, le poids,

toujours une grosse fixation sur les chiffres, et, avec le temps j'essaie de m'en déprendre mais, chaque fois, ça revient toujours à force d'un gars qui veut savoir;

le nombre de kilomètres,
mon âge,

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Y a des jours où est-ce que tabarnack j'comprends pourquoi j'ai donné s'nom là à mon blogue.

Que j'réalise que peu importe le nombre de chiffres que je pourrais avoir,

poids, argent, âge,

ma vie revient toujours au même.

Un compte de fée où qu'c'est la méchante reine qui a récité la fin. 

Ça prend combien d'smokes pis d'heures de braillage avant de

Combien d'rock pis d'rap avant que j'sois immunisée à tout sentiment humain?

Combien d'commandes de makeup avant que j'sois assez belle pour m'tenir la main pis m'aimer?

Combien de tutos avant de masteriser le fait d'être une bonne personne? 

Après combien de drinks on s'met à s'calicer des gens?

Combien de botch avant d'me rendre compte que s'peut-être moi le problème?

Combien de spritz de parfums pour cacher l'odeur d'la marde que j'suis devenue?

Combien de dettes avant qu'on me saisisse le droit d'être heureuse?

Compliqué de vouloir rencontrer dans une société où qu'on va te faire regretter de t'ouvrir aux gens, qu't'as beau tout essayer pour te faire accepter il va toujours manquer ce je-ne-sais-quoi. Immunisés dans des écrans qui nous font croire n'importe quoi, une illusion de pixels d'un idéal de vie qu'on aura jamais la chance d'expérimenter, encore moins avec quelqu'un.



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8/21/18 

C'est con, hein? 

Être assez old-fashionned au point de vouloir une relation sérieuse, avec des papillons pis toute, là. Vouloir passer des années avec la même personne et la soutenir dans ses moments illuminés comme sombres.

Ark. 

L'aimer toute sa vie? T'es malade, pu personne fait ça! 

On swipe, on snap, on fourre pis vu qu'la baise est pas digne d'un film porno, on flush afin d'or'swipe, or'snap pis or'fourrer quelqu'un d'autre jusqu'à temps que mort s'en suivre. 

Ça suffit les parents qui passent leur vie ensemble depuis l'adolescence, asteure ça tuff même pas le temps d'une grossesse. 

C'est triste, c'est vraiment triste... mais les temps changent, right? 

& j'imagine que même les old fashionned vont devoir, par obligation, changer de clan... dommage. 



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Parce que je me suis obstinée avec ma soeur là-dessus,

Je sais que beaucoup vont mal interpréter cet article pis je m'en criss parce que je m'inclus dans mon bitchage.

Mais les tatouages et les piercings, c'est pas professionnel.

Peu importe ce que vous disez, ce ne l'est pas.

ATTENTION!

Je ne dis pas qu'ils ne sont pas jolis.

Seulement que, un habillement peu soigné, des piercings pis des dessins sa peau, ça fais pas professionnel.

Pis j'dis pas que s'pas la personne qui est tatouée percée est pas professionnelle, pentoute.

Ton apparence l'est pas, toi t'es correct.

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Tu me donnes envie d'écrire. 

Des choses drôles, des trucs coquins, des choses qui font chaud au coeur de la personne visée, des affaires qui font pas d'bon sens.

Tu me donnes la constante envie d'être quelqu'un de mieux et de, chaque fois, faire en sorte que je me surpasse. 

J'ai envie d'écrire sur toi, autant sur ton physique que ton psychologique. De ta façon d'être, de ton p'tit sourire en coin jusqu'à la texture de tes mains lorsqu'elles sont dans les miennes. 

J'ai envie d'écrire quand nos deux coeurs battent de façon synchronisée, de cette liberté de ne pas avoir l'impression de constamment marcher sur des oeufs.


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C'est faux. On va s'le dire, s'pas vrai.

Le problème, c'est les gars qui se proclâment des bons gars alors que la planète le sait qu'ils sont des trous de cul... je l'sais, mon ancien meilleur ami était d'même.

JTUN BON GARS... non, tu fourres une neuve chaque semaine, tu pitches des je t'aime comme si s'était des publisac pis tu photocopies les fréquentations.

Les bons gars, c'est ceux qui l'savent même pas. Que pour eux, être gentil, c'est tout simplement normal, pas ceux qui font UNE bonne action et qui veulent la reconnaissance de la gente féminine au complet. C'est ceux qui sont gênés mais tellement doux, parce que croyez-le ou non, pour moi at least, j'aime mieux un gêné qu'un gars qui a trop une calice d'idée de s'qui fait, que pour lui, l'amour s't'un automatisme.

Un player qui connait trop la game, ça parraît pis s'même pu attirant.

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