des p'tits bouts de toi... par écrit

 J'aime toujours ça me dire que, dans le fond, rien arrive pour rien.


Qu'on risque fort probablement de finir ensemble, mais j'continue d'espérer juste au cas où, parce que l'amour que je contiens pour toi est trop fort pour pouvoir l'offir à quelqu'un d'autre. En fait, ça serait impossible, j'en serais incapable d'aimer aussi fort que je t'aime toi. Pis même si on advenait à pas finir ensemble, je l'sais qu'c'est toi mon âme-soeur pareil, qu'on a été conçus par l'bonhomme en haut pour passer la fin d'nos jours ensemble, que la vie en décide ainsi ou non.

 

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Fais longtemps qu'j'avais pas été assez triste, au point de l'écrire. Mais j'me sens au bout du rouleau... quoi que jj'ai l'Impression qu'ça fait des années que j'le pense mais que, finalement, y a toujours une petite extension qui s'installe au bout s'te satané rouleau là. J'ai de la peine, tout me démnotive. Je travaille dans le beurre, en mode auto-pilot, tel un robot. Travaille, dort, travaille dort. J'ai des émotions, mais elles sont pas mal toutes négatives. J'tapote à l'ordi les larmes aux yeux, j'en ravale une couple avant d'prendre mon appel.

 

Y a trop de monde qui ma manque, trop de faux espoirs que jeme fais sans cesse pour me motiver à continuer ne serais-ce qu'une journée.

 

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Je t'aime beaucoup, mais... je ne comprends pas.

Je m'intéresse à ta vie et je ferais tout pour t'aider

Toi, t'es même pas foutu de m'écouter te parler des choses qui me tracassent moi. Je t'aime, j'ai envie que ça fonctionne, mais j'ai l'impression de ne pas compter à tes yeux. Je me dis que, si tu m'aimerais, tu trouverais le temps de me parler, non? Comme tu le faisais si bien avant... T'sais, déjà, ma santé, c'est pas facile. Avec le COVID, encore moins. Mais de savoir que mon soi-disant meilleur ami se criss de moi, c'est encore plus inimaginable comme douleur.

J'ai beau m'dire qu'ça va passer, que c'est temporaire, mais, plus que le temps avance, plus que je te sens perdre de l'intérêt envers moi. J'veux pas te laisser tomber, pas maintenant, mais j'en peux plus d'avoir le coeur brisé à répétition. Je donnerais tout pour quelqu'un qui est trop ''fatigué'' pour me donner un coup de fil, ou même un texto (le seul par jour) de plus de deux-trois mots. J'comprends qu'tu sois fatigué, à bout de souffle, épuisé... moi aussi j'le suis. J't'ais heureuse d'au moins m'dire qu'j't'avais, toi, mais, je crois que je dois jeter l'éponge malgré moi. 

Je me sens comme un énorme fardeau, comme si t'avais peur que j'survivre pas sans toi alors que j'suis juste un gros fardeau que t'as à porter... en plus des autres fardeaux.

Fais trois ans que je souffre, que j'attends après toi. Je me disais que, enfin, voilà ma chance d'habiter avec l'homme de mes rêves, et d'enfin commencer la relation tant attendue... mais non. Même ça, ça se réalisera pas. Tu m'as fait des promesses, mais... j'ai l'impression que s'était seulement pour me faire taire. Quand tu me sens m'éloigner, tu me parles d'enfants, d'une probable relation et tout... et lorsque je suis rassise à tes côtés, je mets encore ma vie en suspens pour toi.

Je t'aime, mais, si d'ici la fin de l'année rien ne change... je vais devoir faire mes valises, les larmes aux yeux, en me demandant ce que j'ai bien pu faire pour perdre quelqu'un comme toi.

 

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UPDATE; CEST JAMAIS ARRIVÉ OF COURSE


Imagines ça...


On est là, le premier juillet 2019.


T'as finalement décidé de venir rester chez nous étant donné qu'ça coûte moins cher pis t'as dit qu'on checkera ça plus tard pour le reste. Un peu partout dans l'appart, j'ai tenté de te faire d'la place. J'ai attendu ce moment là depuis tellement longtemps, j'suis ses nerfs. J'entends cogner dans la porte d'en arrière, mon cœur se met à battre d'un rythme démesuré.


''allooooo??'', m'avais-tu lancé.


Déjà à l'aise, tu as ouvert la porte, me voyant au bout du couloir, mon cellulaire dans les mains, toute nerveuse.


''Bon! t'es là!''


Tu as vu mon visage rougir et mes yeux, eux, s'humidifier tellement que j'étais émue. Un an et demi depuis que nous nous étions vus, déjà. D`s que tu fus assez proche de moi, on se fit un de ses câlins.


''Booooooon'', avais-tu dit, ne refusant tout de même pas cette démonstration d'affection. ''Contente, là?'' m'avais-tu demandé.


Très, très drôle ____. Oui, j'suis contente. Je vois finalement les fruits de mon travail, ce long travail et cette attente interminable. Tu étais là, devant moi, enfin.


''Tentes-tu me tenir la porte svp? ... dans lune? t'as pogné un down?''


''Ben non, chu tombée dans lune m'excuse.''


Je t'ai aidé à emmener tes trucs. Lourde mais si belle tâche, de fusionner nos deux univers ensemble. Tu m'as lancé, à la toute fin, un autre ''contente, là?''. Oui, je l'étais, et ce puisses te l'imaginer. J'étais gênée malgré la joie, je n'avais aucune idée quoi te dire et quoi faire.


''C'est pas Montréal, je sais.''


''C'est pas si pire''.


Je m'approchai de toi pour te coller alors que nous étions assis sur le sofa et, au lieu de me repousser, tu as posé ton bras sur moi. Je t'aime, je t'aime vraiment. Malgré les nombreuses heures que nous passions au téléphone chaque jour, nous avons passé la soirée à se parler de tout et de rien, le tout qui finit en beauté en allant se coucher, collés, du lit de ce qui était désormais ta nouvelle demeure. ''cheers'' à tous les beaux moments dont nous sommes prêts à vivre.


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