Signé ta petite puce (article du 27/11/21)

 C’est weird.


J’commence mardi la série ‘Nuit Blanche’ à Radio-Canada, c’est l’histoire d’une Louise ‘Loulou’ qui décède subitement, pis le lendemain matin, tu décèdes… subitement toi aussi. J’imagine que l’univers a une façon weird d’annoncer les choses à l’avance, ou c’est juste une crisse de mauvaise coïncidence. Le surlendemain, j’apprends ton décès sur mon quart de travail… pas le genre de nouvelle qu’on veut recevoir jamais, mais ma sœur m’avait déjà envoyé le message sur mon courriel professionnel, fak c’est clair j’allais appeler ma mère savoir quessé qui s’passe.


C’est la première fois de toute ma vie que j’expérience une émotion de la sorte. Une sorte de délivrance pour la personne mais une envie d’hurler à plein poumons que c’est injuste.


Mais en même temps, y a des fois que ça me semble tellement irréel, que s’en devient impossible. Pis après, j’me rappelle que c’est vrai, que t’es vraiment partie, pis j’me remets à pleurer. Parce que même si 59 ans c’est vieux, ça reste jeune, pis même si t’étais malade, t’étais en forme pareil.


Quand on me l’a annoncé, j’y croyais pas. J’astinais ma mère, j’y disais que s’t’ais pas vrai…. Probablement parce qu’au fond de moi, j’espérais qu’ça l’soit pas. Mais plus que la réalité prend le dessus, plus j’réalise que c’est probablement bel et bien vrai… même si c’est laid et mal, pas bel et bien.


Depuis que je suis petite, tu as toujours été là pour moi, ta ‘petite puce’. Chaque année, chez vous,  ma fête avec les plus belles Barbies possibles, celles que mes parents n’ont pas les moyens mais toi, sans enfants, oui. Plusieurs de ces poupées demeurent encore à ce jour dans mon bac à jouets, d’la même façon qu’j’ai encore chacune des cartes de fêtes que tu m’as données depuis as long as I can remember. Mes produits d’alpagas, chacune des cartes avec, auparavant, des 50$ rouge flamboyant à l’intérieur, un à ma fête, un à Noël.


T’sais matante Louise, on va continuer à sourire pis à passer du bon temps, parce qu’on sait qu’c’est s’que t’aurais voulu. Tu voudrais pas qu’on s’apitoie sur notre sort mais en s’moment c’est dur. Dira allo à ma mémère pis, du côté Smith, à Dorothée, Papi pis Alain.


Je t’aime fort,


Signé ta petite puce.




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