gribouillis de cahier de thérapie du 1er novembre 2017
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Un mal de dos, quelqu'un qui pleure, des problèmes entendus à profusion et les cernes qui se font sentir sous mes yeux. C'est lourd, très lourd.
Des regards vides, des jambes ou des mains qui gigotent. Un mal de tête entre deux gorgées d'eau et quelques baillements. Les ongles sales, des cheveux mêlés un peu plus que nos pensées elle-mêmes. Les sacs sur le plancher grafiné, je ne cesse de regarder l'heure en espérant que 3h sonne bientôt.
C'est bien d'extérioriser ça à voix haute, j'imagine, mais chaque fois que c'est mon tour, je bloque et je finis par dire un peu (beaucoup!) n'importe quoi. Je suis incapable de regarder dans les yeux, je bredouille, j'suis gênée de l'ampleur de mes problèmes. S'que j'dis est pas clair, c'est vague et de la pure marde.
J'ai juste hâte d'arriver chez nous et de le texter - à mes yeux, même si c'est temporaire, c'est ça la vraie thérapie. L'entendre, le lire. Rire de son humour, peu importe à quel point il peut devenir niais et absurde. Sérieux, je crois qu'il feriat une meilleure job d'intervenant, il serait capable de nous rationnaliser tout en nous faisant comprendre et rire. Bref, il est ma tasse de tisane à moi, il m'aide surprenament mieux qu'eux.
2
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Des nez rouges à force d'avoir trop pleuré, de la mutilation sur les bras, j'sais pas on dirait que face à eux je n'ai pas tant de raisons de mal aller. Genre que j'peux pas avoir, principalement, de stress scolaire, de problèmes de couples ou de conflits entre amis car je n'ai aucune de ces catégories-là.
J'ai un logis, je crois bien vivre, alors pourquoi ais-je une place à travers ces gens-là? Je pleure et m'inflige également des blessures, mais tant qu'à moi il s'agit plus d'un comportement de drama queen que de réels problèmes. Bref, j'sais pas, j'ai souvent l'impression que j'prends la place en santé de quelqu'un qui en aurait réellement de besoin, bref, je me sens vraiment et souvent comme yun espèce de fardeau à la vie de tout le monde.
A, F, M, P et G,
comme si personne était à l'abri de m'endurer.
On dirait que parfois la seule chose qyu ne faut garder la motivation c'est l'espoir d'un jour ête belle et en santé même si, soyons réalistes, il faudrait beaucoup de motivation (et de chirurgie!).
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Un mal de dos, quelqu'un qui pleure, des problèmes entendus à profusion et les cernes qui se font sentir sous mes yeux. C'est lourd, très lourd.
Des regards vides, des jambes ou des mains qui gigotent. Un mal de tête entre deux gorgées d'eau et quelques baillements. Les ongles sales, des cheveux mêlés un peu plus que nos pensées elle-mêmes. Les sacs sur le plancher grafiné, je ne cesse de regarder l'heure en espérant que 3h sonne bientôt.
C'est bien d'extérioriser ça à voix haute, j'imagine, mais chaque fois que c'est mon tour, je bloque et je finis par dire un peu (beaucoup!) n'importe quoi. Je suis incapable de regarder dans les yeux, je bredouille, j'suis gênée de l'ampleur de mes problèmes. S'que j'dis est pas clair, c'est vague et de la pure marde.
J'ai juste hâte d'arriver chez nous et de le texter - à mes yeux, même si c'est temporaire, c'est ça la vraie thérapie. L'entendre, le lire. Rire de son humour, peu importe à quel point il peut devenir niais et absurde. Sérieux, je crois qu'il feriat une meilleure job d'intervenant, il serait capable de nous rationnaliser tout en nous faisant comprendre et rire. Bref, il est ma tasse de tisane à moi, il m'aide surprenament mieux qu'eux.
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Des nez rouges à force d'avoir trop pleuré, de la mutilation sur les bras, j'sais pas on dirait que face à eux je n'ai pas tant de raisons de mal aller. Genre que j'peux pas avoir, principalement, de stress scolaire, de problèmes de couples ou de conflits entre amis car je n'ai aucune de ces catégories-là.
J'ai un logis, je crois bien vivre, alors pourquoi ais-je une place à travers ces gens-là? Je pleure et m'inflige également des blessures, mais tant qu'à moi il s'agit plus d'un comportement de drama queen que de réels problèmes. Bref, j'sais pas, j'ai souvent l'impression que j'prends la place en santé de quelqu'un qui en aurait réellement de besoin, bref, je me sens vraiment et souvent comme yun espèce de fardeau à la vie de tout le monde.
A, F, M, P et G,
comme si personne était à l'abri de m'endurer.
On dirait que parfois la seule chose qyu ne faut garder la motivation c'est l'espoir d'un jour ête belle et en santé même si, soyons réalistes, il faudrait beaucoup de motivation (et de chirurgie!).
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