kissing goodbye

J'regarde les trucs que j't'avais achetés comme cadeaux, pis tranquillement je défais ça afin de faire place à d'autre chose. J'trouvais pas que le moment était adéquat, s'que tu m'as fait vivre était encore une blessure fraîche malgré qu't'occupes pu ben ben mes pensées.

Y a des affaires quasi trop personnelles que j'pourrai pas revendre sur eBay, exemple, mais tsé, en m'en débarassant j'pense j'me laisse le droit de laisser derrière moi les atrocités qui ont pu se passer.

J'ai supprimé aussi des gens qui étaient nocifs à la vie de tous les jours.. mais genre, vraiment nocifs. J'peux pas enlever la cohorte de médecins à mes pieds, d'intervenants et ect, mais j'peux choisir que mon Facebook ne comporte plus de prédateurs, de gens qui m'ont fait du mal jusqu'à me rendre à l'hôpital pis du monde qui tentent d'invader ma vie privée - si j'en ai vraiment une.

C'est libérateur, s't'un peu comme dire à personne que là, a peut pu pis a pu l'droit d'te blesser.

J'peux pu continuer en passant mes journées en braillant dans les bras d'la seule personne qui a du bon sens à mes yeux, j'peux pas continuer d'dire que c'est normal de me faire insulter et harceler à répétition. Les menaces aussi, j'en ai pu - en fait j'en ai jamais eu - d'besoin. Weird quand on s'dit ça après près d'une dizaine d'années.

Des hommes plus vieux que mes parents qui voulaient profiter de moi, ou même des moyen vieux qui m'ont fait sentir comme la personne qui faisait du mal alors que la victime, ce n'était pas toujours eux.

J'pas capable jeter mes bracelets d'hôpital de s'te journée là, ni aucune des selfies alors que mon corps était intoxiqué.

On dit parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en, mais j'pense que j'veux pu être le sujet de conversation des potins. J'réalise que, contrairement à il y a quelques mois et années mêmes, y a une claire différence entre de l'attention positive et de l'attention négative. On peut pas endurer des gens qui abusent de nous seulement parce qu'on s'dit qu'c'est l'seul boutte d'amour qu'on va jamais avoir.

Ça prend une couple de (littérales) claques pour réaliser que s'pas d'l'amour pis que ça l'a jamais été, prend une couple de fois à s'faire crier après pour réaliser qu'on vaut peut être un peu plus qu'une baise.

De plus, on peut pas s'contenter d'quelqu'un dans l'but d'pas être seul(e). Mais en grandissant, on la voit la différence entre aimer et apprécier.

Toi, je t'ai aimé et apprécié.



(bon ben sacrament d'esti, faudrait j'me fasse un café)

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