La fille anxieuse
Ça, c'est moi.
C'est moi qui est consciente que je m'énerve pour un rien, mais qui peut tout de même s'en empêcher.
C'est moi qui dort mal parce que la personne ne s'est pas connectée, mais que je sais rationellement que cela ne me concerne pas, que ce n'est pas personnel envers moi.
Que des fois, on a juste pas envie d'être sur Facebook, ou bien le cellulaire et le wifi coopèrent pas.
Je le sais, parce que ça arrive. Mais j'anxieuse, parce que j'ai peur tout l'temps.
C'est moi qui fait un drame avec des riens, qui le sait mais que pour une raison inconnue, continue, c'est moi qui ne s'aime pas et qui se demande pourquoi elle a des imperfections au visage mais qui crée les cratères qui la constituent.
C'est moi qui se fait du mauvais sang et que, lorsqu'on vient me parler, je deviens pu parlable de la merde que j'ai mijotée en dedans de moi.
C'est moi qui veut aller prendre une marche, mais qui a également peur.
Je suis incompréhensible, je m'auto fait chier, même moi j'comprends pas dans l'fond.
Et puis j'finis à m'dire qu'c'est pour ça qu'on m'parle pas.
Mais je pourrais très bien m'imaginer le pire que c'est pas si pire que ça... j'suis juste insécure de l'envie qu'on a d'me parler. De l'intérêt inconnu que quelqu'un pourrait avoir envers ma personne, bref, j'prends même pu d'café parce que j'ai peur qu'ça m'anxieuse encore plus.
En fait, si on supprime la peur,
on supprime le négatif.
C'est moi qui est consciente que je m'énerve pour un rien, mais qui peut tout de même s'en empêcher.
C'est moi qui dort mal parce que la personne ne s'est pas connectée, mais que je sais rationellement que cela ne me concerne pas, que ce n'est pas personnel envers moi.
Que des fois, on a juste pas envie d'être sur Facebook, ou bien le cellulaire et le wifi coopèrent pas.
Je le sais, parce que ça arrive. Mais j'anxieuse, parce que j'ai peur tout l'temps.
C'est moi qui fait un drame avec des riens, qui le sait mais que pour une raison inconnue, continue, c'est moi qui ne s'aime pas et qui se demande pourquoi elle a des imperfections au visage mais qui crée les cratères qui la constituent.
C'est moi qui se fait du mauvais sang et que, lorsqu'on vient me parler, je deviens pu parlable de la merde que j'ai mijotée en dedans de moi.
C'est moi qui veut aller prendre une marche, mais qui a également peur.
Je suis incompréhensible, je m'auto fait chier, même moi j'comprends pas dans l'fond.
Et puis j'finis à m'dire qu'c'est pour ça qu'on m'parle pas.
Mais je pourrais très bien m'imaginer le pire que c'est pas si pire que ça... j'suis juste insécure de l'envie qu'on a d'me parler. De l'intérêt inconnu que quelqu'un pourrait avoir envers ma personne, bref, j'prends même pu d'café parce que j'ai peur qu'ça m'anxieuse encore plus.
En fait, si on supprime la peur,
on supprime le négatif.
