Papa, je t'aime.
Je voulais chialer, faire une deuxième crise existentielle dans la journée, dire ce que j'avais sur le cœur. Parce que je viens de passer un trajet d'autobus à pleurer, percutant insultes et larmes.
Mais, au lieu de ça, je vais parler de mon père, mon seul ami. La seule personne qui n'aura pas d’horaire pour moi. La seule personne qui va accueillir mon sourire ainsi que mes larmes. Merci de m'avoir texté durant tout ce trajet même si tu devais travailler et que maintenant le soleil s'affaiblit tu ne peux continuer. Toi, tu crois qu'en parlant au chauffeur d'autobus ou au directeur de l'école on peut changer les choses... j'aimerais penser autant. Je me souviens, tu m'as toujours dit de me défendre lors de problèmes et je regrette aujourd'hui, à 17 ans, de ne pas parvenir à y arriver. Ça me brise le cœur de devoir partir l'an prochain, tu sais. Y aura encore moins personne que maintenant pour m'aimer et me soutenir. Sans toi, ça sera pas pareil. T'as toujours été le seul qui prenait mon bord, même si t'as jamais vraiment su mes projets parce que tu ne les comprenait pas. Merci de lire mes messages et de me défendre le plus souvent tu peux. T'es la seule personne qui est restée aussi longtemps à mes côtés. Ma plus grande peur, c'est que tu partes. Parce qu'après ça, j'aurai personne. On est éloignés en même temps d'être proches, pareils tout en étant différents. J'espère qu'on va continuer à s'envoyer des messages sur Facebook même si je déménage. J'va trouver ça plate le matin de ne pas pouvoir descendre aller te voir être sur Facebook en buvant du café pendant que je choisis mon déjeuner. De prendre ton iPhone une fois aux six mois. Merci de m'avoir aidée toutes les fois où j'ai essayé de me suicider. Personne aurait pu faire autrement. T'es le seul gars qui me prête ses chandails indéfiniment. Qui me conduit partout où la vie me conduira même s'il fait froid dehors ou qu'on crève en été. Bref, je ne sais plus quoi écrire mais je t'aime t'es le seul qui a voulu m'aider tantôt.
Mais, au lieu de ça, je vais parler de mon père, mon seul ami. La seule personne qui n'aura pas d’horaire pour moi. La seule personne qui va accueillir mon sourire ainsi que mes larmes. Merci de m'avoir texté durant tout ce trajet même si tu devais travailler et que maintenant le soleil s'affaiblit tu ne peux continuer. Toi, tu crois qu'en parlant au chauffeur d'autobus ou au directeur de l'école on peut changer les choses... j'aimerais penser autant. Je me souviens, tu m'as toujours dit de me défendre lors de problèmes et je regrette aujourd'hui, à 17 ans, de ne pas parvenir à y arriver. Ça me brise le cœur de devoir partir l'an prochain, tu sais. Y aura encore moins personne que maintenant pour m'aimer et me soutenir. Sans toi, ça sera pas pareil. T'as toujours été le seul qui prenait mon bord, même si t'as jamais vraiment su mes projets parce que tu ne les comprenait pas. Merci de lire mes messages et de me défendre le plus souvent tu peux. T'es la seule personne qui est restée aussi longtemps à mes côtés. Ma plus grande peur, c'est que tu partes. Parce qu'après ça, j'aurai personne. On est éloignés en même temps d'être proches, pareils tout en étant différents. J'espère qu'on va continuer à s'envoyer des messages sur Facebook même si je déménage. J'va trouver ça plate le matin de ne pas pouvoir descendre aller te voir être sur Facebook en buvant du café pendant que je choisis mon déjeuner. De prendre ton iPhone une fois aux six mois. Merci de m'avoir aidée toutes les fois où j'ai essayé de me suicider. Personne aurait pu faire autrement. T'es le seul gars qui me prête ses chandails indéfiniment. Qui me conduit partout où la vie me conduira même s'il fait froid dehors ou qu'on crève en été. Bref, je ne sais plus quoi écrire mais je t'aime t'es le seul qui a voulu m'aider tantôt.
C'est vraiment un homme bien, un bon père. Je vais faire tout mon possible pour qu'on aille le voir le plus souvent possible, lui, ton frère et ta Mia.
RépondreSupprimeroui
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