Faire comme si s'était rien.

J'trouve ça plate. Devoir faire comme si ça me dérangeait pas du tout pendant que j'y pense sans cesse pis que ça m'a mise à l'envers. Faire comme si s'était rien. Parce que même à ce moment de panique, ceux que je textais étaient occupés pendant que je retenais larmes et mots - oui oui, ceux qui n'ont jamais été dits. Sont où, les vrais amis? On les cherche bien. Retenir ce que je veux dire, retenir ce que j'aurais envie, cacher impulsivité et anxiété de tout mon être, agir comme si la vie était parfaite. J'essaie d'en parler et on me répond littéralement "j'veux rien savoir de...". J'me souviens le regard, ces cheveux, ces vêtements, cette carrure et la façon de se prommener, et revoir cet ignorance si aïguie qu'elle en fait mal. Ces mots et ce rire si familier, qui présente maintenant de la haine au lieu de l'amour. Des fois j'regrette d'avoir rien dit, mais en même temps j'pourrais m'en vouloir d'avoir trop dit. Les "chhh, qu'est-ce qui s'passe" me semblent stupides, comment dormir quand les mauvais comme les bons souvenirs reviennent en tête? Comment agir quand on se fait enfin couvrir, quelques heures avant, la surface de bataille qui a été tant saccadée? Facile de dire "je comprends" quand on a pas tout vécu, comme il est facile de lire mon chialage et de dire "elle exagère".

Commentaires

  1. Ca été tout un événement le revoir cette semaine, je comprend que t'as été bouleversé. Je t'aime xxxx

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

articles populaires sans raison

10 choses que seul les gens qui ont grandi à St-Lin vont comprendre!

Qui se cache derrière les costumes de Cornemuse?

20 noms des gars les plus badboys???? (riquiqui roast)