Sophie Durocher la crisse de vache

Gab Roy l’aimait pas.

 

En validant le pourquoi du pourquoi, j’ai fini par comprendre pour quoi.

 

Cette femme est fucking folle et écrit n’importe quoi.

 

Oui, pire que moi. Mais elle, elle travaille pour le journal de Montréal.

 

Pas moi. Moi, je suis sur blogger dans ma chambre sur mon iPad.

 

Je viens de voir un article sur trouble.voir.ca qui consiste à :

 

Ils ont créé un élève fictif. Léon M. Desjardins, son nom.

 

Étudiant au premier cycle en sociologie, il est.

 

Ce jeune étudiant, qui ne fait pas AUTANT de fautes que beaucoup de gens que je connais, a écrit à Sophie Durocher. Il a un raisonnement peu crédible, comme beaucoup d’entre nous.

 

En voyant la lettre, vous comprendrez pourquoi je suis heureuse que Léon Desjardins ne soit pas réel, mais pourquoi beaucoup d’entre nous sommes des Léon Desjardins et qu’il faut que m. Durocher apprenne à avoir un peu de jugement.


Voici le courriel que « Léon » a envoyé à madame Durocher;

(oué, j’ai mis en gras les fautes mais j’ai ai pas corrigées)

 

Objet : La grève social

 

Madame Durocher,

 

J’aimerais vous faire comprendre que vous avez un role a jouer dans ce mouvement sociale du Québec.

 

C’est de tous qu’il est question. Du droit de tous.

 

J’ai voté pour la grêve dans mon établissement et dans mon département. C’est un combat qu’il faut mener, qui est important et cruciale. Oui, c’est vrai que l’austériter touche le droit des femmes et l’extraction pétroliaire nous mêne vers un cul de sac. On ne peut pas être extractiviste et féministe, ça ne va pas ensemble. Ajouter à cela que nous coupons partout et même en éducation et nous courons droit à notre perte comme des moutons.

 

La seule question est de savoir quand ça arrivera. Ça va nous pêter au visage.

 

Madame Durocher, nous pourrons conter sur vous. Je le sais. Et même si vous ne prenez pas part à notre combat, vous profiterez des conséquences. Votre travail est important et je sais que vous pourrez nous supporter même sans le dire.

 

Léon Desjardins

Étudiant au 1er cycle en sociologie

Montréal, Québec

 

Bon, first, j’aimerais mentionner que souvent, dans les lettres d’amour de mon chum, j’en trouve des fautes du genre. J’ai toujours appelé ça des « fautes qui paraissent bien », du genre que c’est écrit comme sa mais pas come ça. 11 fautes, sérieusement, je ne trouve pas cela si pire pour la maniaque de français que je suis. Je crois que c’est le nombre de fautes NORMALES pour une personne NORMALES. Quand on parle de normal, on parle de gens qui écrivent peu pour ne pas dire presque jamais. Pas ceux qui ont juste ça à faire de leur vie, rester sur leur cil et juger tout le monde – par écrit!

 

Léon M. Desjardins n’avait pas reçu de réponse à son courriel. Cependant, ce matin, Sophie Durocher l’a critiqué haut et fort à… la radio! Oui! (l’animateur reste également un vrai trou de cul pour approuver ses propos).

 

Pour moi, cela s’agit d’une insulte envers tous ceux qui font des fautes, mais également envers tous ceux qui sont ‘contre’…

 

Voici l’entrevue que je vous ai retranscrite de l’émission Maurais Live (pour commenter l’actualité);

 

Animateur : On est mardi, onze heures et demie, salut Sophie comment ça va?

 

Sophie : Hey, ça va bien! J’ai, j’ai failli fait une extinction d’voix!

 

Animateur : Comment ça?

 

Sophie : Ben, j’me suis réveillée s’matin j’avais plus d’voix, j’me suis dit non-non-non, s’pas vrai que l’jour que j’fais Dom Maurais j’va perdre la voix…

 

Animateur : Ben non, fais attention à toi…

 

Sophie : Je, je suis soignée pis je suis fidèle au poste!

 

Animateur : Ok, pis là ton assiette est pleine en plus, t’as du Guy A, t’as du Monica Lewinsky, des carrés rouges pis André Arthur seigneur, un beau, un beau buffet, tu vas commencer par quoi?

 

Sophie : Ben, j’aurais commencé par les étudiants, parce que j’ai quelque chose de nouveau depuis que j’t’ai parlé!

 

Animateur : Vas-y donc!

 

Sophie : J’viens d’recevoir une lettre d’un étudiant, parce que tsé y m’envoient des trucs, là, les étudiants, et y en a un qui vient de m’envoyer une lettre, un étudiant au premier cycle en sociologie, qui m’dit… écoute, y m’envoie un courriel là, c’est rempli de fautes de français, pétrolière A-I-R-E.

 

Animateur : ohhhohhhohhhhH!

 

Sophie : Tsé tu te dis ce gars-là est rendu à l’université en sociologie, y sait pas écrire son français! Mais, le plus drôle, c’est qu’il m’écrit des affaires, il essaie de m’expliquer c’est quoi le combat des étudiants en ce moment.

 

Animateur : Vas-y, lis un extrait, on va rire!

 

Sophie : J’ai voté pour la grève dans mon établissement dans mon département, c’est un combat qui est important et crucial – avec un E, oui c’est vrai que l’austérité – E-R, touche le droit des femmes et l’extraction pétrolière – A-I-R-E, nous mène – au singulier, vers un cul de sac. Écoute le meilleur, on ne peut pas être extractiviste et féministe, ça ne va pas ensemble.

 

Animateur : Oh boy!

 

Sophie : On ne peut pas creuser pour aller chercher dans notre sous-sol du pétrole et être féministe, personnellement j’la comprends pas!

 

Animateur : Non, non, non! Y a des dossiers qui s’perdent, là.

 

Sophie : B’Alors, et là il finit bon en disant; je suis sûr qu’on peut compter sur vous – c-o-n-t-e-r, bien sûr, parce que si vous ne prenez pas part à notre combat, vous profitez des conséquences… moi j’profite des conséquences du fait que les étudiants vont passer deux semaines à boycotter leur cours, y a aucune logique dans tout ça au-delà des fautes de français et l’absurdité de l’extractiviste et le féministe, s’qu’on voit dans ce genre courriel là c’est que le problème fondamental du conflit étudiant en s’moment c’est qu’on ne comprend pas la population là-dedans, la population moyenne, ne comprend pas quel est leur rôle de revendication exact pis un mouvement ou un militant qui est pas capable d’expliquer à la population c’est quoi son combat, ça parle dans le beurre!

 

Animateur : C’est pas structuré, leur passé! Richard hier qui a fait une entrevue avec la remplaçante de Gabriel Nadeau-Dubois…

 

Sophie : Ben oué!

 

Animateur : Dumont qui l’ont pogné après, ça tient pas la route…

 

Sophie : Ça tient pas la route…

 

Animateur : Le discours est déstructuré!

 

Sophie : Pis, en fin d’semaine, y a eu des manifestations, pis dans la Presse de s’matin le courrier des lecteurs quelqu’un a dit qu’il a vu quelqu’un a une manifestation, avec une pancarte, sur lequel étaient écrits les mots ‘Fuck toute!’

 

Et ça s’arrête-là. Sérieux, au lieu de juger le monde qui sont un peu moins éduqués que nous, ça vous tente pas de les aider et de les informer, de leur répondre de manière constructive? C’est quoi ça rabaisser quelqu’un – car elle ne sait pas qu’il est fake – live à la radio au lieu de l’aider? Savez-vous, s’pour ça que j’parle jamais dans vraie vie pis que quand j’comprends pas j’m’en va secrètement sur Google! Qu’on congédie s’te folle-là!

Commentaires

  1. Hey ca se peut tu, j'espère sincèrement que là elle a comprit la lecon et qu'elle ne va plus s'attaquer aussi directement et méchamment à un étudiant (même s'il est pas vrai mais bon le principe est là) qui voulais juste demander du soutiens. C'est dégelasse sérieux, pi l'animateur aussi de soutenir ca c'est pas fort. Parce que hey c'est tu assez drôle se moquer publiquement qui fait des fautes. Oui il aurait pu soigner son orthographe (si on reste dans le principe que ca aurait été une vraie personne) mais pourquoi le ridiculiser à la radio, c'est méchant. Très bon c'est bien que t'en aies parlé, je t'aime xxx

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    1. bof criss est soignée, l'effort paraît si ça aurait été une vraie personne

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