ma guerre contre ma propre peau (trouble d'excoriation)

Depuis que je suis toute petite, j'ai le souvenir d'arracher mes gales.


Même qu'un jour, mes jolis et découragés parents ont dit que, prochaine fois, s'était l'hôpital de fous


Je sais que s'était la seule façon de faire comprendre à la sept ans que j'étais d'arrêter, mais ça m'a pas convaincu. Un soir, dans le bain, la fascination était là, j'ai gratté. Et là, je me suis mise à culpabiliser. J'ai appelé mon père afin qu'il vienne, j'étais dans le bain. On s'était dit que ça resterait notre secret afin que je n'aille pas à l'hôpital de fous. Un peu plus d'une quizaine d'années plus tard, j'y suis allée, à moitié par mon propre gré, dans cette fameuse hôpital de fous et j'y retourne souvent pour des suivis.


Si l'on retourne aux bases du problème d'excoriation, je me souviens avoir eu, vers mes quinze ans, un épilateur. Ma mère m'avait dit de faire attentions aux poils incarnés, parce que ça pouvait faire des folliculites. Et même si c'est pas d'sa faute, c'est un peu s'qui a starté le tout, même si j'suis convaincue qu'elle ne se souvient même pas d'avoir dit ça. De plus, avec la DPJ qui avait un dossier sur mon cas, cette méthode remplaçait de plus en plus la mutilation dont je m'étais accoutumée.


Ça commencé avec un bobo sur mon mollet gauche. Un poil pogné, jammé entre la peau et l'extérieur. Cette année là, j'avais demandé une pince à sourcils, et pince à sourcils j'ai eu. 


L'instrument de torture ultime car sinon, j'avais une aiguille que j'utilisais rarement. Rien de propre, je crois qu'un tattoo de pooki aurait été plus propre... sauf que je ''nettoyais'' mes trucs à l'alcool à friction.


J'ai vraiment gossé ce bobo, même que j'avais de la difficulté à marcher car une partie de ma jambe était rouge et infectée. Et puis un deuxième, et troisième bobo.... on connaît la suite.


De fil en aiguille, ce fût les jambes, le pubis, le visage, les aisselles, les avant bras, les cuisses, n'importe ou ou qu'il pouvait y avoir du poil - même la poitrine malgré qu'aucun problème apparent n'y était et, récemment, j'ai vu l'ampleur en gossant la ligne de poil en bas du nombril.

mon chest en 2011 VS 2017


J'ai de la misère à m'en empêcher, du bord des lèvres, surtout le visage.







Même les bras...


je n'aime pas nécéssairement montrer des nudes si on peut appeler ça de même, mais cet article est à but informatif donc voilà, mon chest en fait partie.


La blessure qui m'a poussée à parler avec un professionnel en psychiatrie était celle-ci étant donné l'ampleur et la douleur qu'elle a eue (j'ai du accrocher un nerf, j'sais pas).


J'essaie d'y toucher le moins possible, il y aura toujours des rechutes mais bon.


L'important c'est de le faire le moins souvent possible.


J'aime pas montrer des photos ou est-ce que je fume mais on peut voir que cela va des pieds jusqu'aux cuisses.





oui, c'est marqué comme ça pour toujours, mais j'ai des astuces pour m'aider à prévenir et à ne pas persister à créer encore plus de blessures.


mettons qu'on regarde pas le cutting, autour on voit que je gosse après les ''poils'' de cuisse qui sont, ma foi, quasi invisibles.


C'est une bataille constante contre ma propre peau, des problèmes que je me crée.


J'avais commencé à m'acheter des outils tels que lame pour raser le visage, mis à part mes doigts j'utilisais également un pic comme les dentistes utilisent, une lime à ongles, des tweezers (pince à cils) pointus, une aiguille à coudre, deux extracteurs à comédons différents....


Dans mes rages, rien est à mon épreuve.


Lorsque je vois un bouton ou un poil de pris, c'est réellement une pulsion et je ne peux m'empêcher jusqu'à temps que je l'aille eu.


Je sais que ma peau est permanement (?) marquée, mais je suis quand même fière des progrès que je continue de faire chaque jours.


Ça peut arriver partout, à l'école, au magasin, chez moi mais aussi chez les autres (dsl si j,ai déjà skinpick chez vous lol)


Il m'a fallu du courage pour en parler avec des professionnels car au début, je ne croyais pas que cela s'agissait d'un réel trouble - les médecins traditionnels me disaient de tout simplement ne pas le faire, mais pour moi, entendre ça n'était pas suffisant car s'était réellement malgré moi.



J'écris cet article là dans l'espoir qu'au moins si y a une fille après ça, qui a le même trouble, va consulter, mon ''travail'' de pourriture folle débile mentale sur Internet est fait.


S'était rendu que mes parents savaient quand j'allais au toilettes pour pisser pis quand j'y allais pour skin pick.


Parce que tsé, j'avais pas toujours du maquillage pour montrer et même le maquillage ne cache pas tout.


J'imagine que mon type de peau n'aide pas, mais beaucoup de ces blessures au visage auraient pu être évitées.


En février 2017, j'ai été consulter et le médecin, autre de me dire de ne pas y toucher, m'a prescrit un antibiotique.


Mais tant que je n'arrêtais pas de moi-même, ça n'allait pas arrêter.


Une très grande majorité de mes vêtements, serviettes et ect sont RECOUVERTS de sang - je ne couche jamais avec quelqu'un à la clarté à moins qu'il soit vraiment au courant pour ma problématique car, sinon, un pubis plein de bobos et des bobettes pleines de pico de sang, s'pas winner... same pour la brassière!


De ressembler à ça, je me sens laide.


J'ai honte, mais j'pas capable pas l'faire


Le stress et mon humeur affectent GRANDEMENT l'état du skin picking


Même si c'est pas tout à fait erradié, je suis fière de ce que j'ai pu accomplir.


La peau reviendra graduellement de plus en plus belle.


Par exemple, cela fait deux semaines que ça va super bien alors aucun bobo! 


Quelques un des fois d'avant qui guérissent, c'est tout... bah, c'est au moins ça! ;-) 


Le cache-cernes guérit les cicatrices, pas les gros bobos gâlés caca ;-) 


Et je sais que ce n'est pas le cas de toutes les filles, mais si vous pognez un gars (n'ai eu 2) qui vous trouvent belle quand même, gardez-les précieusement. F, A, A et S, merci.


Lors de mon overdose (pas rapport ak le skinpickshit comme dirait A), j'étais à l'hôpital pis vu que j'pouvais pas m'voir pis ect, j'ai pas vraiment pu gosser ma peau - un mal pour un bien, j'imagine.


Étant donné ma vision floue et mon énorme faiblesse, comment popper des zits? Exact.


Un moment donné, le stress d'être seule c'est fait ressentir, beaucoup d'anxiété sur le fait d'être seule en appart et, surtout, aucun parent qui risque de rentrer dans ma chambre dire pas toucher. 


J'ai fall deep dans l'skin picking.


J'ai pas mal juste des photos d'ma face, mais en t'sous des bras s'pas ben classe non plus.


Pis j'pense qu'mes échecs amoureux que j'm'auto-créais avec Tinder aidaient pas non plus.

UPDATE 12 MAI 2018:
PHOTOS DE MA PEAU DEPUIS 2018






UPDATE EN DATE DU 30 AOÛT 2018


 











5 trucs qui aident le 3/4 du temps;

y en a s[urement plsu mais mes yeux fuck, faut me lave pis remette mon attelle...t k


1. Tenir mes mains occupées - 
fille! masturbation, lecture, GTA, dessin si y faut. (tu peux aussi jouer a Frozen LOL)

2. Jetter les instruments qui aident à la ''manoeuvre''

3. En parler avec des proches/ bien s'entourer

4. S'auto reward lorsqu'on ne le fait pas pendant x temps et augmenter la cadence

5. aller chercher de l'aide

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