t'aime un peu
Je me souviens, la première fois que je t'ai vu. S'était en août 2017, donc il y a, bientôt, un an.
Le 13, pour être exacte. Toi, le gars random qui m'avait ajoutée sur Snapchat.
Tu voulais gamer. Moi, dans l'fond, j'voulais juste pas être toute seule pis tu piquais ma curiosité.
Anyway, j'étais sûre que, gamer, s'était un prétexte pour venir me vooir. Normal, non?
Me souviens encore d'avoir été tellement stressée, pas savoir quoi mettre, comment m'maquiller... me souviens, j'avais essayé d'être le plus parfaite possible, au cas où.
Parce qu'on t'avais parlé de moi, parce que j'voulais pas t'décevoir si jamais t'avais des attentes. J'sortais d'l'hôpital, j'me sentais tout croche.
J'ai mis une camisole que j'avais pris dans un lot que ma soeur donnait (avant que ma laveuse la salisse... l'inverse, quoi!) pis j'me demandais si s't'ais pas trop sexy, si t'allais pas penser qu'j't'une criss de charrue.
M'étais maquillée avec mon meilleur stock, mais tsé, pas d'rouge à lèvres. J'espérais vraiment te plaire, que te connaissais pas encore. On s'textais, mais tsé, dans quoi Jay m'avait-il embarqué, cette fois-ci? T'étais tu un peu comme lui, ou t'étais un bon gars? Pas mal dur à savoir. Pas qu'il est une mauvaise personne, seulement qu'on est pas compatible, disons, sur le plan amoureux.
T'es arrivé, j'savais pas quoi dire, ni quoi faire. Pourtant, c'est moi qui t'avais invité.
Deuxième fois, on s'étais prommenés un peu en char pis ça m'avait tout pris t'prendre le bras, même pas la main, tellement que j'savais pas comment m'sentir parce que tu m'fais feeler tout croche... dans l'bon sens.
Pis après, on t'a dit qu'j'étais une si pis une ça. J'te comprends d'avoir eu peur, j'aurais sûrement fait pareil. J'ai essayé d'noyer ma peine en voyant d'autre monde mais ça jamais bin bin fonctionné... mes excuses vues sans réponses me faisaient un p'tit peu plus mal chaque fois, j'pleurais pis j'savais pu quoi faire. Pris couple de mois, pis me suis tannée. Jay m'a dit que j'devrais t'reparler. Pour f*urrer, mais j'me suis dit que même si s'pas ça j'voulais, j'pouvais peut être réessayer d'attirer ton attention vu qu'la poussière était tombée.
J'regrette qu'une chose, c'est pas être revenue te parler avant, mais j'aime me dire que chaque chose en son temps.
Fais couple de semaines qu'on s'voit pis, perso, chaque fois ça m'rappelle quand on était les deux assis dans mon lit pis que j'te regardais pis que j'savais pas quoi dire, mais que j'me sentais attirée même si j'm'étais dit qu'on faisais juste gamer à Black Ops. J'te regardais pis j'me disais que si tu faisais rien, c'est probablement que j'te plaisais pas. Finalement, on est deux éternels gênés... fallait briser la glace pour voir le fond d'la mer, faut croire.
Faisais longtemps, des mois et peut être même des années que j'avais pas eu ce déclic de compatibilité avec quelqu'un, cette complicité qui me manquait tant mais qu'on ne peut, malheureusement, avoir avec tout le monde. Avec toi, je la sens. J'ai pas à me gêner de faire des blagues qui me font rire car je sais qu'elles risquent fortement de te faire rire aussi.
C'est con, mais j'ai tout le temps envie d'être avec toi, même si je sais que y a pas juste moi dans vie, qu'il y a aussi les amis, la job, la famille... la p'tite ado gaga en moi est jamais vraiment partie, faut croire...
Le 13, pour être exacte. Toi, le gars random qui m'avait ajoutée sur Snapchat.
Tu voulais gamer. Moi, dans l'fond, j'voulais juste pas être toute seule pis tu piquais ma curiosité.
Anyway, j'étais sûre que, gamer, s'était un prétexte pour venir me vooir. Normal, non?
Me souviens encore d'avoir été tellement stressée, pas savoir quoi mettre, comment m'maquiller... me souviens, j'avais essayé d'être le plus parfaite possible, au cas où.
Parce qu'on t'avais parlé de moi, parce que j'voulais pas t'décevoir si jamais t'avais des attentes. J'sortais d'l'hôpital, j'me sentais tout croche.
J'ai mis une camisole que j'avais pris dans un lot que ma soeur donnait (avant que ma laveuse la salisse... l'inverse, quoi!) pis j'me demandais si s't'ais pas trop sexy, si t'allais pas penser qu'j't'une criss de charrue.
M'étais maquillée avec mon meilleur stock, mais tsé, pas d'rouge à lèvres. J'espérais vraiment te plaire, que te connaissais pas encore. On s'textais, mais tsé, dans quoi Jay m'avait-il embarqué, cette fois-ci? T'étais tu un peu comme lui, ou t'étais un bon gars? Pas mal dur à savoir. Pas qu'il est une mauvaise personne, seulement qu'on est pas compatible, disons, sur le plan amoureux.
T'es arrivé, j'savais pas quoi dire, ni quoi faire. Pourtant, c'est moi qui t'avais invité.
Deuxième fois, on s'étais prommenés un peu en char pis ça m'avait tout pris t'prendre le bras, même pas la main, tellement que j'savais pas comment m'sentir parce que tu m'fais feeler tout croche... dans l'bon sens.
Pis après, on t'a dit qu'j'étais une si pis une ça. J'te comprends d'avoir eu peur, j'aurais sûrement fait pareil. J'ai essayé d'noyer ma peine en voyant d'autre monde mais ça jamais bin bin fonctionné... mes excuses vues sans réponses me faisaient un p'tit peu plus mal chaque fois, j'pleurais pis j'savais pu quoi faire. Pris couple de mois, pis me suis tannée. Jay m'a dit que j'devrais t'reparler. Pour f*urrer, mais j'me suis dit que même si s'pas ça j'voulais, j'pouvais peut être réessayer d'attirer ton attention vu qu'la poussière était tombée.
J'regrette qu'une chose, c'est pas être revenue te parler avant, mais j'aime me dire que chaque chose en son temps.
Fais couple de semaines qu'on s'voit pis, perso, chaque fois ça m'rappelle quand on était les deux assis dans mon lit pis que j'te regardais pis que j'savais pas quoi dire, mais que j'me sentais attirée même si j'm'étais dit qu'on faisais juste gamer à Black Ops. J'te regardais pis j'me disais que si tu faisais rien, c'est probablement que j'te plaisais pas. Finalement, on est deux éternels gênés... fallait briser la glace pour voir le fond d'la mer, faut croire.
Faisais longtemps, des mois et peut être même des années que j'avais pas eu ce déclic de compatibilité avec quelqu'un, cette complicité qui me manquait tant mais qu'on ne peut, malheureusement, avoir avec tout le monde. Avec toi, je la sens. J'ai pas à me gêner de faire des blagues qui me font rire car je sais qu'elles risquent fortement de te faire rire aussi.
C'est con, mais j'ai tout le temps envie d'être avec toi, même si je sais que y a pas juste moi dans vie, qu'il y a aussi les amis, la job, la famille... la p'tite ado gaga en moi est jamais vraiment partie, faut croire...
