Crise existentielle du 27 décembre 2013
J'ai les larmes aux yeux. Je panique. J'ai peur. Ça me tente pas. Je m'emmerde. Pourquoi. J'ai mal. Je sens la douleur, littéralement. Le coeur qui fige, la douleur à l'estomac. Je me sens comme si, ici, s'était pas ma place. Personne n'a pu estomper cette peine qui date déjà. Que tout le monde sauf moi semble avoir oublié. Et que vais-je faire demain? Et après demain? Et jusqu'au 4 janvier? Chez les autres, il faut jouer la comédie. Faire comme si tout était parfait. Parce que c'est quoi, perdre la face? Et de toute façon, qui me consolerait? Les larmes coulent à fléau. La seule personne qui réussissait à les produire et à les estomper à la fois est partie. Je ne m'habituerai jamais à ton absence. J'ai su m'habituer à ta violence, à ton caractère et à ton toi, mais jamais à ton absence. Chaque vidéo me rappelle qu'on a déjà été heureux, tous les deux. J'ai la gorge nouée, les poings serrés. J'ai l'impression qu'il n...