Ma deuxième chance.

Tu m'as appelée. Sur l'iPhone à ma mère... ouais, s'était pas trop intelligent, une chance que personne ne se doutait de qui tu étais! La honte... Ma soeur a fini par deviner et, avec son chum, se moquait de moi. Tant pis, tout ce que je cherchais à faire, s'était de te parler afin de comprendre! On se parlait en anglais. Je trouvais ça énormément cute. Au fil et à mesure que tu parlais, je ne savais pas si je devais être blessée ou pas. Tu me disais de faire attention, même si je ne comprenais pas réellement ce que tu voulais dire par là, car je pouvais peut être ruiner ma deuxième chance mais, que si jamais l'autre partait, chose qui était fort probable, j'avais automatiquement ma chance. À cela, je ne savais comment réagir, bien évidemment. T'avais deviné, par ce que je dégageais, mon non-verbal, que j'étais décrissée. Je crois que même un aveugle aurait pu le voir. Tu me parlais de tout et de rien, comme pour m'informer de ce que j'avais manquer. Étrangement, ça m'faisait du bien. Non seulement de voir que tu avais pris la peine de m'appeler et que, pour une fois, tu voulais me parler, mais bien parce qu'une partie de toi m'aimait encore; à croire que nous avions toujours eu un tel attachement un envers l'autre. Et puis, le reste de l'histoire, comme un peu l'histoire au complet, me semble flou. Normal... je me suis réveillée, mélangée. Bah oui. Un rêve, comme d'habitude. Je me suis endormie les idées sombres, pour ne pas dire noires, en pensant à toi et j'ai rêvé à quelque chose qui, étrangement, me semblait réel... un peu trop réel, à mon avis. Je n'aurais pas du te faire référence lors de la journée, même si y avait également une tonne de choses qui me faisait penser à toi, comme ma mère qui t'a fait référence lors du dîner... aouch. S'était pas un cauchemar, au moins, mais ça fait mal tout de même. Je crois que cela est relié au fait que demain, ça aurait fait trois ans nous deux... oui oui, trois ans. Je crois que, si il n'y aurait pas eu la chicane avec ta famille, et ni l'arrivée de l'autre pute (c'est un surnom...), on serait encore ensemble; on s'aimait, il faut se l'avouer. Malgré la violence, les querelles, la distance, il y avait de l'amour pour de vrai et une sorte de complicité que je ne crois jamais avoir quelqu'un d'autre mais dont je ne souhaite pas ravoir non plus - tant pis, que je me dis, quelqu'un a eu ma confiance une fois, personne ne l'aura plus jamais - désolé Félix. C'est pas volontaire que j'agis de la sorte, de toute façon... sinon j'm'excuserais pas. Trois ans... ça aurait été fou. Je sais que, sur l'espace d'une vie, ce n'est pas long, mais ça aurait quand même été une grande partie de mon secondaire, même si je l'ai pas mal passée à souffrir et à m'isoler. Je ne comprends pas ce que ces rêves liés à toi signifient... Et, s'il vous plaît, j'veux pas des commentaires du genre t'aimes pas Félix... non non, j'comprends juste pas pourquoi toute me fais chier avec mon ex. Dans le fond... finalement, si ça aurait été que la fois sans mon consentement ou bien, plus simplement, que ça se soit arrêté sur MSN... j'aurais peut être évité du trouble... malgré que... pour une fois j'avais décidé d'être fonceuse au lieu de curieuse. C'est aussi d'la marde que d'avoir rêvé que Chanel était morte au parc à St-Calixte... dans même nuit en plus... criss j'comprends pourquoi on me bourre de pilules, chu mongole. Dans le fond, toi tu dois avoir un plaisir morbide, avec ta blonde (pute), à me regarder souffrir....

Eyeliner tout croche... merci encore Jasmine pour la photo même si tu m'as oubliée comme tous les autres.