ça mange quoi en hiver, le skin picking?

Bon, donc j'ai récemment vu un article sur Snapchat sur le skin picking qui m'a enfin convaincue à écrire sur le skin picking, chose avec laquelle je struggle depuis toujours mais de façon exagérée depuis mes quatorze ou quinze ans, parce que je ne savais pas comment mettre des mots sur mes maux.

j'trouvais pas de photos de tools sur internet fak j'ai pogner une photo des miennes -_-


Voici l'article, traduit (par moi.. lol) et après moi qui parle de moi... encore...

I've been battling dermatillomania for over a decade

Par: Alix Tunell

Il y a très peu de choses envers lesquelles j'ai honte et que je garde sous les couvertures - demandez tout simplement à quelqu'un qui a eu quelques coupes de vin en ma compagnie. Mais ma bataille de treize anneés envers la dermatillomanie - un problème d'excoriation compulsive que j'ai été été diagnostiquée avec - à tenter de la garder sous-contrôle en fait partie. Physiquement, le skin picking est une laide habitude. Mais pour moi, ce que cela diffuse de ma santé mentale est encore plus laid: que je suis faible, anxieuse, neurotique, pas en contrôle.

Je peux compter sur une main combien de gens qui savent à quel point je suis appronfondie dans la maladie - et j'ai appris à ne pas en parler. Parce que quand vous dites aux gens que vous pick-ez, vous avez deux réponses; ''ah, moi aussi, je ne peux résister à éclater mes boutons!'' ou ''fais juste ne pas le faire, forces-toi à arrêter'', ce qui est habituellement ou finit la conversation, car cela n'a jamais été en lien avec l'acné ou le vouloir. Ça, et c'est socialement embarassant de conversionner avec ''non, c'est genre, je m'assois dans ma salle de bain pendant des heures sans cesse, creusant dans mon corps, attrappant des petites taches qui pourraient, peut être, un jour, dans des semaines d'ici, devenir des poils, avec des outils tranchants jusqu'à temps que je saigne, gale et cicatrise. Et après je le refait à nouveau. En passant, comment est votre salade?''

J'ai commencer à pick entre la huitième et la neuvième année pour des raisons que je ne peux exactement nommer maintenant, mais il n'est pas incommun pour des tendances compulsives de se développer pendant le onset de la puberté, quand nos hormones ragent. Pendant le secondaire, mes jambes ont eu le pire de ça. Je m'embarrais dans la salle de bain, m'installant sur le siège de toilette, et enlevant chacun des poils sur mes jambes que je pouvais aggriper avec cette pince à sil pointue de Tweezerman.

Ceux que je ne pouvais avoir? Je prenais une épingle à couche et coupait le follicule du poil jusqu'à temps que je l'avais. Je tombais dans une extase à exécuter cela et perdre la notion du temps - il n'était pas anormal pour que trois heures passent avant que j'abandonne, chassant dans la toilette l'équivalent d'une poubelle remplie de mouchoirs pleins de sang, et allant me coucher, épuisée de m'être autant penchée et d'avoir scintillé les yeux.

Inutile de dire que j'ai passé des étés Californiens en jeans, toujours, et mes années scolaires en bas genoux. Une chance, tout mon temps était occupé à une ferme en train de faire du cheval, alors les deux items vestimentaires allaient bien avec l'uniforme respectif de chacun. Lorsqu'il y avait une danse ou un track meet et que j'étais obligée de porter une robe ou des shorts, je me fiais à beaucoup de Sally Hansen Airbrush Legs (autobronzant).

Lorsque je suis entrée au collège, le picking a arrêté pendant presqu'un an, mes cicatrices se sont atténuées, et je m'était fait à l'idée que tout allait bien. Je donnais le mérite d'être finalement libre des contraites de la maison familiale (ils étiaent géniaux - j'étais une adolescente difficile) et qu'être entourée de gens 24/7 était la solution. Mais j'ai éventuellement rechuté, et lorsque je l'ai fait, s'était sur un endroit moins visible; ma ligne de bikini.

Quel genre de personne voit des imperfections invisibles et se mutile dans le but de les enlever?

Maintenant, les jupes et robes étaient in; les costumes de bain étaient out. Ce qui, fine, je n'ai jamais aimé nager. Mais j'aime le sexe, et avoir à toujours m'arranger pour être dans le bon éclairage au bon angle et au bon moment entre les frénésies de picking est épuisant.

Et lorsque vous vous attaquez à votre ligne de bikini (et je l'ai fait jusqu'à très récemment) au point ou la région est constamment rouge et irritée, à votre meilleur, vos partenaires peuvent penser que vous être prône aux poils icarnés ou gaffeuse avec le rasoir; le pire, c'est qu'ils croient que vous avez une mts. Et ensuite le stigmate autour de ça - dégueu, sale, ect - se loge dans votre tête et vous commencez à réellement penser que vous êtes toutes ces choses là. Après tout, quel genre de personne voit des imperfections insible et se mutile dans le but de les enlever?

J'ai emmené le trouble avec moi à New York City après la graduation. Après quelques années à vivre là, j'ai rencontré deux de mes meilleurs amis - et non seulement ils sont des éditeurs beauté, ils sont aussi des skin pickers et des hair pullers, également. L'eau cherche son propre niveau.

Ensemble, nous avons formé un genre de groupe de support sans jugement. Nous révelons des histoires de poils incarnés qui sortent facilement - une longue spirale! - lorsqu'on les pince, mais nous nous parlons aussi un à l'autre aux rebords de tard la nuit; Vas-t-en du mirroir. Va mettre un chapeau ou des gens. Écris sur papier les déclencheurs à ce moment.

Un décrit la compulsion de creuser dans son cuir chevelu et ses jambes comme étant 'une très mauvaise doudou de sécurité. Lorsque ne suis pas stressé(e), je peux le contrôler; sinon, jene peux pas'. Et l'idée de contrôle - l'avoir ou en manquer - et ce qui est à la racine du problème. 'Lorsque ma vie est hors de contrôle, ceci est la seule chose que je me sens comme si s'était la seule chose que je pouvais contrôler, et je me sens mieux dans ces moments-là', explique l'autre.

De plus en plus, j'ai commencé à me sentir de la façon contraire; que j'avais perdu le contrôle. Dans mes années adolescentes, il y avait quelque chose de réconfortant envers l'acte, mais maintenant je me rends compte, même dans le moment, que je ne veux le faire, qu'aucun bien va en ressortir - pourtant, je suis désespérée à arrêter. Thérapie, journalisme, des notes sur le miroir, me débarasser de mes pinces à cils, couper mes ongles - rien n'a marché pour une durée significative.

Comme n'importe quel accro, je serai toujours en rémission.

Ensuite, il y a quelques mois, j'ai fait une décision avec laquelle je me battais depuis des années, principalement que je me transforme en femme de Stepford (quelqu'un de robotiquement conformiste) et que je perdre ma signature sardonisque Daria-nesque dans le processus; je me suis mise sur l'anti dépressif Wellburtrin, pour des raisons qui, à ce moment-là, n'étaient pas liées. Et devinez quoi? Je n'ai pas, dieu merci, tourné en chose douce et pernicieuse du jour au lendemain.

À la place, je me suis trouvée à vivre dans cet endroit calme et sain émotionellement ou que je pouvais voir les situations pour ce qu'elles étaient et réagir de façon appropriée. Ce qui veut dire; un petit montant de stress ne m'ammène pas la nuit, dans mon bain vide, envoyant des textes maniaques jusqu'à quatre heures du matin. Une réponse négative d'un gars que je sors avec ne se réflète pas comme une majeure catastrophe. Et pour la première fois dans ma vie, une urge de pick ne veut pas dire nécessairement que je vais, inévitablement, pick.


Si cela sonne une une façon passive de le dire, c'est parce que ce l'est; d'aucune manière je suis entièrement libre de ceci - comme n'importe quel accro, je serai toujours en rémission. Jetlagged et délirante à Stockholm, il y a trente-six jours, j'ai tombé dans une trans extérieure et j'ai picked un trou dans mon aréole (je sais- what the actual fuck?) s'était si creux, ça m'a choquée et convaincue à getting my shit together.

Je suis tannée de créer des blessures, attendre qu'elles guérissent et être exalée quand elles le sont, et ensuite répéter le même cycle dégoûtant. Depuis ce moment-là, je n'ai pas touché ma peau. Est-ce que j'en ai eu envie? Chaque. Putain. De. Jour. La différence est que maintenant je peux sentir l'envie, la transformer en un actuel poil de sourcil qui a besoin d'épilation et m'en aller - de mettre un bikini ou de faire l'amour à la lumière du jour.

Esti que l'article m'a frappé parce que j'ai tellement l'impression que personne (sauf un peu toi, A) comprend vraiment s'que j'vis pis que c'est pas juste une question de pas y toucher. Si tu m'empêches d'y toucher, m'a aller aux toilettes pis l'faire parce que pour une raison que j'ignore, mon cerveau s'en calice de s'que tu m'dis.


Je sais que c'est pire depuis que mon ex-ex m'a convaincue de pu me mutiler et que la mutilation c'est pas mal évident, mais j'sais pas, c'est rendu malheureusement une partie de moi, j'le fais sans m'en rendre compte.


Pince à cils, pic dentaire et crève bouton (extracteur), lime ou clip à ongles, rien est à mon épreuve.


Mouchoirs, serviettes, vêtements, désinfectants, qtips et draps absorbent mon sang.



It's like a strive to perfection that you're always pushing yourself from achieving.



Parce que calice, j'me rends compte que j'me détruis la peau parce que mon cerveau me trouve imparfaite.



Je l'sais que c'est pas beau pour une fille ou peu importe la marde qu'on peut dire, j'pas SI conne.


C'est rendu que s'pas juste sur moi que ça m'énerve - frère, soeurs, chum, amis, c'est maladif.


On peut penser que c'est innofensif dans la vie de tous les jours... faux.


Non seulement faut j'traîne ma carcasse medium saignante partout, faut j'endure ceux qui comprennent pas et posent des questions.



On a souvent pensé que ceci était dû à un abus de drogues, mais malheureusement, it ain't.




C'est tellement une pulsion incompréhensible chaque fois pis j'peux pas m'empêcher d'aller pisser - pis apparemment que j'peux pas non plus m'empêcher de gosser chacun des poils et de rester une moyenne d'une heure pour un simple pipi.



Si y aurait une manière simple qui marcherait pour arrêter, pensez-vous pas que j'le ferais?



Rare que mes sous-vêtements - oui, même les brassières et les bas - ne soient pas couverts de sang et j'ai beau m'en acheter des plus beaux et colorés, l'impulsion est tellement forte, j'sais pas.


Aisselles, pubis, fesses, cuisses, mollets, pieds, oreilles, visage, cou, décolleté, ventre, bras... j'pense pas que j'aille une place à l'abri.



Tsé j'ai vois les efforts que mon entourage fait pour m'aider, c'est moi qui est trop conne s'aider!


Moi qui aime tant la beauté (maquillage, ect)... essayez de mettre du fond de teint-là dessus!!! Bonne chance.


Mais sérieux si quelqu'un lit et qui a un problème d'excoriation, j'vous en supplie, faites-le pour moi que c'est probablement trop tard mais allez chercher de l'aide, s'il vous plaît. Attendez pas que ça passe d'un bobo d'jambe à cinquante pis que vous aillez envie de pleurer à vous voir dans le mirroir.



Si j'pourrais sauver une personne de s't'osti de trouble de marde là, j'dormirais tranquille.



Allez chercher de l'aide, je vous en supplie,



trouver la méthode qui VOUS convient parce que j'essaye de gamer,



j'ai deux fidget spinners dans l'but d'me changer les idées pis j'sais pas calice,



chaque fois qu'un gars me regarde ak dégoût j'meurs un peu en d'dans pis j'essaye de faire comme si c'est normal, mais au fin fond d'moé j'le sais que j'ai un calice de problème.


J'peux même pas m'accotter sur mon bureau d'ordinateur parce que mes coudes et bras sont remplis de blessures, j'pense j'ai autant mal à l'âme qu'à peau, j'comprends pas pourquoi chu un humain défectueux.



Pis l'erreur que j'ai sûrement faite c'est de penser que j'pouvais pis que j'peux m'guérir moi-même.



Je suis présentement en thérapie dans le but de remédier au problème, mais je sens qu'on part de loin.



Malgré moi, je me sens mal, jugée, et, ironiquement, tellement mais tellement laide.



Pis tsé comme j'ai sûrement dit plus haut, j'me rends tellement pas compte que j'fais ça, calice, j'ai peur que l'émission de Noémie Dufresne sorte pis qui voient ben que... que j'fais ça partout, aux toilettes, pendant le souper, en me maquillant, le Québec en entier va voir que j'ai une défaillance au niveau cognitif osti.



Sinon, j'ai eu un document très intéressant


Bref, l'ironie c'est qu'en ce moment j'pense à rien d'autre qu'au bouton sur mon nez pis le poil pogné dans ma jambe gauche; j'pense même pu à la cohérence que j'étais sensée de donner à l'article. C'est triste barnack.



Au cours de mon adolescence et de mon arrivée dans le monde adulte, j'ai su battle plusieurs addictions mais celle-là, tabarnack, a part pas pis a reste.



j'parlais à mon ami pis y m'disait que si y aurait le choix entre bouffer et fumer, l'choix était pas dur... pis j'pense que si on m'dirait que chaque fois j'pick j'perds un repas, j'pourrais probablement pas m'en passer.


J'me souviens, j'avais huit ans, à St-Lin, pis faisait une couple de temps que mes parents m'avaient dit que si j'gossais encore mes gales on allait m'envoyer dans un hôpital de fou... pis malgré moi, calice, j'avais gratté mon genou... sang partout dans le bain... papa qui me console mais qui semble un peu comprendre que, de mon innocence d'enfant, j'essaye.


Pis à vingt ans, j'va vraiment dans un hôpital de fou pour ça.... ah, l'ironie quand tu me tiens.


Tsé si faudrait que j'paye pour que cet enfer arrête, j'le ferais.... j'ai tellement d'intervenants que j'me sens pas de pas pouvoir m'empêcher câline (le bouton sur mon nez................).


Bref, juste vous dire que si vous avez s'te trouble là, ça déteint de quelque part. Que ce soit de la mutilation, de l'anxiété, a strive for perfection, allez consulter. Le CLSC sert pas juste à nous donner des dépliants.


Pis nonnnnn les trucs j'veux pas les entendre, j'ai ai tous entendus et eux, chu médicamentée tellement que mon cerveau comprend pas qui faut pas j'gosse les tabarnack de bobos.


Quand la personne me comprend, j'tombe un p'tit peu plus en amour. Parce que j'ai l'coeur en p'tit morceau pis insulter s'que j'essaye de contrôler, c'est casser chacune des miettes encore plus avec un marteau.


Merci au monde qui essaient d'm'aider, j'apprécie parce que j'prends chacun des conseils en considération.



Merci A, de pas m'abandonner pis d'comprendre un peu.


Like an addict, I'll always be in recovery mode.


Bonne journée loh :)




Commentaires

  1. Je suis exactement dans le même cas que toi et je sais pas du tout comment arrêter 😔 dès que je passe devant un miroir pas moyen de résister

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