the path of memory lane
Parce que je ne pense qu'à moi, et que ce blogue est la seule chose qui m'appartient.
Le mouvement me blesse.
Plus que le monde m'en parle, plus que j'vois plus ça comme une occasion de gratter la gale sur le bobo. Bobo qui commençait à guérir, bobo de juillet. #metoo me rappelle pourquoi j'ai essayé de m'enlever la vie, pourquoi une personne proche de moi a eu une enfance difficile, et me rappelle l'inconfort d'un évènement survenu en septembre. #metoo me fait d'la peine, comme si j'voulais pas y penser.
J'ai beau lancer le cellulaire et l'iPad au bout d'mes bras, y a quand même une partie d'moi qui lit les témoignages.
Et c'est égoïste, j'en suis consciente, mais c'est comme si tout ça me retombait dessus. Comme si ces évènements étaient une corde, et que chaque victime mettait son pied dessus. On a souvent peur qu'elle brise.
J'ai 1 qui m'agrippe la nuque pour ne plus que je bouge, 2 qui glisse ses mains partout sur mon corps, 3 qui glisse sa main dans l'entre-jambe et 4 qui entre sans cogner. 5 qui n'écoute pas ce que j'ai à dire, 6 qui me bloque le chemin. 7 qui me frappe au visage, 8 qui m'insulte.
Et moi qui passe un peu trop de temps à pleurer.
Ensuite, je me suis mise à penser si moi je n'avais jamais fait de geste de la sorte. Parce qu'en fait, qui sait, j'ai peut être influencé la vie d'un gars ou d'une fille sans m'en rendre compte. Exemple, je sais que j'ai souvent voulu faire quelque chose alors que la personne voulait pas mais elle se laissait faire, ça compte tu? Pogner les seins d'une fille que je connais parce que j'étais soûle et elle aussi, ça compte tu? Parce que de ce que j'ai pu lire, beaucoup s'rendaient même pas compte de s'qui s'passait... Je sais pas pourquoi mon cerveau divague autant, est-ce les spm, la fatigue ou la peine? j'sais pas. Est-ce que j'ai déjà fait des commentaires désobligeants? J'essaie d'y penser... mais pas trop, quand même. Parce que ma tête est déjà malade et fatiguée.
Le mouvement me blesse.
Plus que le monde m'en parle, plus que j'vois plus ça comme une occasion de gratter la gale sur le bobo. Bobo qui commençait à guérir, bobo de juillet. #metoo me rappelle pourquoi j'ai essayé de m'enlever la vie, pourquoi une personne proche de moi a eu une enfance difficile, et me rappelle l'inconfort d'un évènement survenu en septembre. #metoo me fait d'la peine, comme si j'voulais pas y penser.
J'ai beau lancer le cellulaire et l'iPad au bout d'mes bras, y a quand même une partie d'moi qui lit les témoignages.
Et c'est égoïste, j'en suis consciente, mais c'est comme si tout ça me retombait dessus. Comme si ces évènements étaient une corde, et que chaque victime mettait son pied dessus. On a souvent peur qu'elle brise.
J'ai 1 qui m'agrippe la nuque pour ne plus que je bouge, 2 qui glisse ses mains partout sur mon corps, 3 qui glisse sa main dans l'entre-jambe et 4 qui entre sans cogner. 5 qui n'écoute pas ce que j'ai à dire, 6 qui me bloque le chemin. 7 qui me frappe au visage, 8 qui m'insulte.
Et moi qui passe un peu trop de temps à pleurer.
Ensuite, je me suis mise à penser si moi je n'avais jamais fait de geste de la sorte. Parce qu'en fait, qui sait, j'ai peut être influencé la vie d'un gars ou d'une fille sans m'en rendre compte. Exemple, je sais que j'ai souvent voulu faire quelque chose alors que la personne voulait pas mais elle se laissait faire, ça compte tu? Pogner les seins d'une fille que je connais parce que j'étais soûle et elle aussi, ça compte tu? Parce que de ce que j'ai pu lire, beaucoup s'rendaient même pas compte de s'qui s'passait... Je sais pas pourquoi mon cerveau divague autant, est-ce les spm, la fatigue ou la peine? j'sais pas. Est-ce que j'ai déjà fait des commentaires désobligeants? J'essaie d'y penser... mais pas trop, quand même. Parce que ma tête est déjà malade et fatiguée.
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