stressant (article du 10 janvier)

 Imagine être la seule qui s'en calisse pas dans un monde où les gens sont plus heureux lorsqu'ils sont imbéciles - évidemment que vous deviendriez fous, pas vrai? Il n'y a peut être pas de matrix duquel s'échapper, mais le système en lui-même comporte des failles, et, malheureusement, il est impossible de s'en sauver, sinon tout le monde serait déjà parti. Je ne sais où, mais partis.

Je suis tellement tannée de faire des efforts pour des peanuts, j'aimerais être aussi naïve que tout le reste du monde mais mon cerveau est une mine sans fond de pensées et d'efforts à m'empêcher de faire des conneries. Certains jours, ça glisse. Et ensuite, je me fais donner des leçons de vie comme si j'étais une enfant de comment je devrais penser avant d'agir, comme si mon cerveau ne boucanait pas déjà de sur-réfléchir. Comme si je ne surnalysait pas tout, tout le temps.

Je ne suis pas fait pour être dans ce monde de marde où qui faut entrer dans un moule. Je ne le suis vraiment pas. Je suis peut être faite pour être internée dans un hôpital psychiatrique, mais je sais que la société dans laquelle nous vivons présentement n'est pas pour moi - même si tout le monde dit la même chose. Partout où je vais, je suis trop. Trop grosse, trop vulgaire, trop de maquillage, trop laide, mais, en même temps, je ne suis pas assez. Pas assez convenablement vêtue, pas assez intelligente, pas assez cultivée. Pas assez de talent, pas assez vieille malgré que je sois également pas assez jeune, alors je ne sais pas où je me situe sur le spectrum - et, pour une fois, pas celui de l'autisme.

Je sais que comment je suis va me forcer à ne pas rien faire de bon dans la vie, car mes caractéristiques sont ce que les gens détestent en général dans quelqu'un - dieu merci que je les ai tous, ces caractéristiques, dans la même âme!

Vous penseriez que d'autant arracher ma peau montrerait le monde qui se cache sous cette dernière; même pas. Ma peau est si épaisse de toute la merde qui m'est inconnue. J'en deviens rassurée si tout ce que je suis, c'est le mouton noir. J'aimerais être petite et assez obéissante afin d'être un robot, une machine fonctionnelle, mais je ne le suis pas. J'ai besoin de chaos pour que mon cerveau y retrouve l'ordre. Il n'y a aucune norme dans lequel j'appartiens, que ce soit physiquement, mentalement ou même juste moralement. Je suis tannée d'être une esclave de la mentalité du 'ce qui est bien et ce qui est mal', j'aimerais juste m'en aller mais chaque fois que j'essaie, ce même système me rammène à la vie juste pour que je puisse payer plus de taxes, remplir leurs poches débordantes.

Je croyais qu'avec le temps j'en serais venue à aimer et accepter qui je suis, mais non. Je ne fais que me détester d'avantage de savoir que non seulement je rentre pas dans le moule, ça ne risque jamais d'arriver. Ma vie à ce jour n'a été rien que de la constante douleur dont ma fibromyalgie me fait sentir plus intensément que je le devrais, et j'aimerais juste pouvoir trouver un peu de joie dans tout. Mais non. Je suis endettée jusqu'à gorge, mon crédit est foutu, je ne peux pas travailler plus que je le fais déjà à cause de mon état de santé et le monde continuent à en profiter. J'ai peur de perdre ma maison après en avoir été propriétaire un an et après six mois à vivre dedans.

Espérant que ça vire pas trop mal pour moi, même si ça serait juste la roue du karma qui tourne.
 
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