Ma perle, Ruby.

S'était du pur hasard, ça on le savait tous les deux. Ton adresse courriel dans mon iPod et vise-versa, je le savais; tu allais être celui qui me sauverais. Quand j'ai allumé le lampion à l'église, je n'avais pas souhaité de retourner avec lui (appelons le Gary comme dans mon article précédent)... non. J'avais souhaité d'aller mieux. Je doute pourquoi j'avais employé ces mots-là, étant donné que ce n'était que le lendemain de ma rupture et Dieu sait que la seule chose je désirais, s'était lui. Pensée égoïste, je sais. Harcèle Ruby puisque Gary ne répondait pas à l'appel. Demandes-y ci, demandes-y ça que je répétais sans cesse. Ensuite, étant donné notre manque crucial de téléphonie cellulaire, on se ruait vers le moindre réseau wifi dès qu'un de nos examens se terminait. Les baumes ne se firent pas attendre. J'avais toujours espoir de Gary, mais une certaine culpabilité s'installait en moi; que penserait-il de Gary si je retournais avec? Après tut, il y avait un amour naissant envers Ruby. Puis, je me suis décidée. Je me suis jetté à l'eau. Je lui ai dit que ça allait mieux, que mon amour pour un certain quelqu'un d'un autre école grandissait. Je croyais que lui aussi jouais à l'agace avec moi, mais il m'a fallu un peu de temps avant de comprendre que je lui brisais le coeur puisqu'il ne croyait pas être la personne concernée. Je lui annonce donc, qu'en fait, c'est lui. Et devinez-quoi? Bah il m'aime aussi. Mais merde. Je déménage à Shawinigan! (s'était l'endroit initial où nous nous dirigions) Je me suis dit; tant pis, au pire ça durera que le temps dont il me reste à St-Calixte! Bah non là arrêtes de chercher ici, y va en avoir plus là-bas, des plus gentils et des plus beaux! Mais ma tête ne voulait plus rien entendre. Moi et Ruby se fixèrent rendez-vous. Vingt-six juin. Savais-je que Gary était avec sa pute? Non, je l'ignorais. Je souhaitais que je lui manque. Un peu précédemment, il m'avait pété une coche ou bien sauté une note comme un dit ici. Voir que tu sors avec mon meilleur ami, t'as pas de respect et moi je t'ai toujours respecté, je t'aurais jamais fait ça Méli et patati et patata. Le vrai enjeu, s'était pas Gary, puisqu'il était frustré (qu'aurait pensé sa pute?). Le vrai problème, s'était Lauwène. L'abominable Lauwène qui réalisé qu'elle n'avait plus de chances avec Ruby. Sa stratégie fût simple; hypocrisie, confidences, essaie d'arracher les poils du nez et pouf la pute blâme l'autre pute. Lauwène s'est montrée très contrariée face au rejet de Ruby et l'attraction qu'il avait envers moi. Tant pis. Personne ne veut de toi, Lawène, tu le sais bien. T'es comme la pute... tout le monde t'aime (LOL) mais tout le monde parle dans ton dos. Bon, c'est méchant, la pute comme surnom... nommons-la Clémentine. Sans oublier Patète (forme d'une patate, grosse comme un melon d'eau... pastèque... non) et Aspergeotte (asperge, échalote? non? k) qui s'en mêlent et disent du mal de Clémentine (qui m'avait menti, soit dit en passant). Ruby demeurait ma priorité malgré les fous qui s'en mêlaient et Lauwène qui tentait de détruite ce qu'elle croyait être un faux couple (avec l'aide de fausse rumeurs et de fausses théories). À maintes reprises, Gary refait son apparition. Clémente, Gary. Garytine. C'est quand Lauwène à commencé à me parler que j'ai réalisé que Gary avait deux putes en même temps; une pute pis l'autre pas pute (moi). Après l'été, il fût temps de dire au revoir à Ruby pour une durée indéterminée. Maintenant, la première fois j'ai vu Ruby, vu de ses propres yeux, dans sa tête; Je me rappelle, la première fois que tu es venue chez moi. Je t'attendais dehors, on était si nerveux tous les deux, on avait hâte. Et là, j'ai vu la van arriver, mon coeur s'est serré, j'étais excité, mais j'étais stressé, j'avais peur de ne pas être à la hauteur de tes attentes, de ne pas être l'amoureux que tu croyais que je serais, mais finalement on s'est tout de suite bien entendus. Je t'ai vu descendre de la van, prendre tes choses et je me suis avancé vers toi, on était très gênés les deux, j'ai mis mon bras autour de ta taille, ça me faisait drôle d'être aussi proche d'une personne, mais j'aimais ça. La porte en avant était barrée, on a dû passé par l'arrière et on a descendu dans ma chambre, pis là y avait un fusible qui avait sauté alors on avait pas d'électricité en bas. Tu t'es assise sur mon lit qui n'avait pas de draps. Je me suis assis à côté et je dois avouer que je ne savais pas faire, je n'étais pas habitué à ça. Et là, tu m'as regardée avec un regard de désir et tu m'as embrassé. Tu m'as pris dans tes bras, on était couchés sur mon lit. On disait rien, mais on était bien. Après, ma soeur est venue nous interrompre parce que mon père m'avait appelé. On a regardé la télé et notre gêne qu'on avait s'était comme envolée, comme si faire l'amour nous avait tellement rapprochés et que notre gêne était partie. On est restés collés dans le lit durant un long moment, à parler, à écouter la télé. S'était ça, en gros. C'est là que notre beau récit. Et, aussi étrange que cela peu sembler, je ne le changerais pas d'une miette. On a eu des accrochages dans notre chemin, mais lorsqu'un s'éloignait, on s'agrippait à la main de l'autre afin d'avancer. Onze mois lundi, je t'aime. Mon coeur bat plus vite en pensant à toi, tes caresses. Je regarde tes photos et j'ai hâte. De te voir, de t'aimer, de te montrer que je t'aime et pas juste l'écrire. Je t'aime. Un point c'est tout. Beaucoup. Papillons. Genre que je vais être gênée quand je vais te voir.