Bref...

Ne suffit que de voir une photo, une image, une publication, un statut... et ça part. Mes esprits, mes larmes, mon calme... ''prends tes médicaments'', qu'on me répète. Lorsque je le revois, ils ne font plus effet. J'aimerais juste encore que tu me dises que tu sois là quand ça va mal.. parce que ça va mal pour vrai... j'ai plus de médicaments qu'il y a de jour dans une semaine, plus de cartes d'hôpital et de rendez-vous que de vêtements, j'suis toute mélangée. J'vois des photos, et puis... j'ai mal. J'pense aux chansons que j'te chantais, sans que tu te doutes qu'elles ailles toutes une signification particulière. Imagine si je réagis comme ça devant une photo, si on se reverrait... J'aimerais tant te dire que je m'excuse. Que j'étais malade, dans ma tête, dans mon corps, à l'intérieur, et à l'extérieur. Que j'ai voulu jamais te faire du mal, que, inquiètes-toi pas, maintenant c'est moi qui souffre. J'me souviens, j'trouvais ça drôle que tu tiennes tes promesses pendant que j'étais incapable de tenir les miennes. Et après j'y pense... on a lâché nos promesses tous les deux. Tu sais, je repense beaucoup aux fois où on était juste bien. On aurait dit des enfants. On s'en foutait du cégep, et tout ça. On s'en foutait du futur, car on s'avait promis qu'on se verrait rendus là. J'm'avais promis, malgré que je ne tienne jamais mes promesses, d'arrêter de faire des articles sur le sujet, mais ça me semble impossible. J'ai l'impression d'avoir un poignard dans le coeur en permanence... en plus de maladies et compagnies qui ne veulent me lâcher... comme si j'étais destinée à souffrir, à avoir de la peine, à jamais pouvoir être heureuse. Hier, en allant au docteur, j'ai réalisé que ce n'était pas tout le monde qui avait mal en permanence partout... eh bien, je sais pas, je me disais que s'était normal. Bref, malgré le fait que j'attende ma réponse à ma demande du cégep comme une adulte, je ne cesse de me faire chicaner comme une gamine... je me demande pourquoi ma mère me déteste tant, je n'ai rien fait pourtant... Bref, enfin, mon père est arrivé. Il va se demander pourquoi je pleure, et je vais dire que je ne pleurais pas, et il va se murmurer des trucs à lui-même et partir. Je t'aime papa.

Un jour, un jour.

Commentaires

  1. Moi je trouve que tu n'as rien à te faire pardonner, c'est lui qui n'était pas correct avec toi, ca serait à lui de s'excuser. Toi, tu as fais de ton mieux pour que ca marche, c'est juste lui qui n'a pas su reconnaître la merveilleuse personne que tu es. Et, si ca te fait du bien de faire des articles sur ce sujet là, ben je te t'encourage à continuer. Fais en autant que tu veux, si ca te fait du bien. Je te promet le bonheur chérie, un jour tu l'auras, tu le mérites tant. Je t'aime xxx

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