Ça m'a tombé dessus.

Ça m'a tombé dessus, encore... je lisais de vieux statuts. Qui aurait dit que Facebook gardait en "souvenirs" les dates de couples avec des photos de l'autre en continu? C'est horrible, on a beau l'enlever ces publications sont toujours là. Félix regarde la télévision, donc il se doute de rien. Tant mieux. Par exemple, moi, une grande nausée m'a prise et j'ai envie de pleurer. Ça va? qu'il m'a demandé. Oh, oui! que j'ai répondu d'un sourire qui semblait sincère. Vous voyez, c'est ça le truc. Un sourire et les gens croient que votre vie est parfaite. Mon coeur se noue. Ne devrais-je être heureuse, maintenant que je suis ici? Je vais magasiner et je deviens anxieuse, voyons donc! Je me sens pitoyable. Misérable. Pathétique. N'importe quel insulte m'irait comme un gant. Est-ce que je peux vomir? Est-ce que je peux pleurer? Est-ce que je peux m'en aller chez moi? Non, non, non! Surtout aller chez moi que je ne peux pas. Merde. J'ai l'impression que je vois les gens, autour de moi, heureux, et que peu importe mes efforts je n'y arrive pas. Je ne peux pas me permettre de pleurer avant dimanche, quel malheur! J'ai envie de m'effondrer. Je ne serai donc jamais assez forte pour passer par dessus... Que fallait-il faire pour qu'il reste? Je n'étais pas heureuse, mais je n'étais pas aussi malheureuse que je le suis maintenant! Il estompait les larmes qu'il faisait couler... qui les estompe, à présent? Personne. Aucun commentaire de blogue (désolé) ne réussirait à me rendre heureuse. Ni même des gravols... quoique, je ne dirais pas non. Je tremble. J'aime mon habileté d'écrire le regard complètement enfoui de larmes. Ma gorge se serre. Lâche Facebook, qu'on me dirait. Comme si s'était aussi simple! Par chance qu'il ne vient pas vendredi et que son ami non plus! Je vais aller essayer de m'étendre, je me sens horrible. Je vais pleurer et vomir à tout instant. Ah, et question du jour? Souperai-je ce soir? Seul l'assiette me le dira. Bon, salut.

Commentaires

  1. J'aurais du voir que tu étais triste à ce moment là. J'étais convaincu que tu étais bien, tu m'avais fais un beau sourire et ta voix me semblais correct. Mais, j'aurais du descendre du lit et aller te voir, désolé. Tu n'es pas pitoyable, ni pathétique, ni misérable, c'est normal que tu aies peur de le voir au magasin, je le comprend. Je t'aime xxx

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