Comme que t'as rapidement voulu que je disparaisse de ta vie.

Tu étais là... on avait tous les deux commenté le statut de ta soeur, donc tu étais venu me parler. Des excuses, des mots doux. Des blagues, des fous rires. Des choses mises aux claires. Ha, tu te foutais d'elle... on s'auraient crus sur une autre planète... ou au paradis, tiens! Je revenais le centre de ton attention, peu à peu, et je ne peux pas dire que je n'adorais pas cela. Je savais ce que les gens allaient penser du fait qu'on se reparle, mais je continuais car ça m'apportait le plus grand bien. Je cachais mon ordinateur des regards qui auraient pu juger. Et puis, on s'est parlés comme ça pendant un bon moment, en fait. À ce moment là, tout le mal que j'encaissais depuis des mois s'était envolé puisque, pour une fois depuis ces trois-cent-onze jours, tu m'avais parlé sans partir. C'est vague, je ne me souviens presque plus de rien, sauf les je t'aime et les t'es belle... Et surtout les tu me manques. Faut croire que, t'aurais été tenace même malgré tes airs de durs et ta supposé haine envers moi...

Et puis là, bah... j'me suis réveillé.

Il était cinq heures trente-quatre du matin.

J'aime bien me dire que, pour une fois, s'était pas un cauchemar.

Mais ça fait quand même mal de savoir que s't'ais pas vrai.

Moi, tu me manques pour vrai...

Pis ça fait bizarre de pas s'en souvenir du rêve à moitié.

On avait vraiment commenté un statut en commun.

C'est le reste qui était pas vrai.

Jamais t'aurais voulu me parler, voyons donc!

J'ai été voir ton mur Facebook, rien.

J'avais aussi vu des photos de voyage apparaître dans mon actualité.

Ah, sacré Facebook, toujours là pour me faire chier, hein, même si on bloque!

J'espère qu'un jour tu vas disparaître de ma nuit et de mes rêves.

Comme que t'as rapidement voulu que je disparaisse de ta vie.

Dans l'temps que, s'que j'rêvais, s'était vrai.