J'me souviens exactement de s'te journée-là, comme si s'était hier.

J'me souviens parfaitement de s'te journée là, comme si s'était hier. Bref, s'était hier, il y a exactement 296 jours. S'était l'été. Je m'étais levée, dans tes pantalons d'ac/dc et de Guitar Hero. J'portais ton chandail avec des arbres dessus dont j'avais taché avec de la teinture noire; après tout, c'est toi qui tenait à ce que j'aille cette couleur de cheveux. Je venais tout juste de manger mon déjeuner préféré; des cherrios au chocolat avec du lait de soya au chocolat. Une cuillère d'enfants en métal, mon bol vert de gruau dont j'utilise toujours. Avec mon iPod noir, j'ai pris mon plat en photo et je l'ai mis sur Instagram, bourrant ma description de photo de hashtags. Ensuite, j'ai attendu et attendu pour te parler. Sur Xbox, tu n'étais pas connecté. Sur iPod tu ne voulais répondre. Je t'ai appelé, t'as pas voulu me parler. Après beaucoup de fois où j'ai insisté, tu m'as avoué tout. Tu avais besoin de temps de réfléchir. Fallu je t'arrache les mots d'la gorge pour en conclure que c'est sur notre amour tu voulais réfléchir. Je me souvenais donc de notre chicane de la semaine précédente. Tout faisait du sens; j'avais poussé ma chance trop loin. Désolé d'avoir cru que t'étais toujours là. J'voulais juste pas t'abuses de drogue, j'm'excuse. Avoir su, j't'aurais laissé respirer. Tu m'manques. T'étais le seul qui arrivait à comprendre, le seul qui m'aimait, le seul qui était autant aux petits soins avec moi. Tes messages diversifiés qui apparaissaient sur mon iPod me faisaient sourire. J'ai eu espoir, jusqu'à temps qu'on me dise son nom. Et puis, j'ai réalisé. S'était réellement fini. Lorsque je t'ai serré super fort contre moi, pleine d'amour, ton visage m'a déchiqueté le coeur. Où était ton sourire? Les bisous que tu donnais sur ma tête? Tes mains reliant les miennes? Tes yeux pétillants? J'ai fermé la porte et j'ai pleuré aussi fort que je n'avais jamais pleuré. Je me frappais, je faisais tout pour me faire accrocher à la réalité parce que dans ma tête ce n'était tout simplement pas vrai, tout simplement pas possible. Quand tu sortais avec elle, tu me disais quand même je t'aime, afin que je n'aille pas de peine. Je te disais je t'aime et tu me disais que, toi aussi, tu m'aimais. Parfois, tu avais même pleuré en t'excusant de m'avoir laissé. Aujourd'hui, je vois que tu es heureux, tu fais plein d'activités, tu es une personne différente. Je suis contente de te voir heureux, désolé d'avoir eu l'effet contraire.

Allez grand fou, ce ''nous'' me manque, j'espère qu'un jour j'aurai la chance qu'on se parle pour vrai... des vrais affaires, comme dirait le parti libéral. C'est fou comment j'ai manqué mes chances de pouvoir te parler... sur ce, je suis tannée d'écrire en pleurant... xxx

Merci de venir me visiter la nuit, même si c'est en cauchemars.
''je t'aime patate'', comme on se disait.


Commentaires

  1. Tu sais, tu n'as rien à te reproché. Ce n'est pas de ta faute s'il est parti, tu as fais de ton mieux, c'est lui qui n'a pas su être bon avec toi. Je sais qu'il te manque, que tu aurais préféré être avec lui, que tu aimerais être avec lui, mais il y a quand même bcp de moments de bonheurs qui sont arriver depuis et bcp sont encore à venir, tu vas voir. Tu arriveras à l'oublier, tu vas voir. Un jour, tu en seras capable. Le temps règle tout. Désoler de ne pas être comme lui et de ne pas te rendre heureuse, je croyais être capable de te le faire oublier. Mais bon, j'espère vraiment que tes cauchemars partiront et que tu retrouveras ton sourire qui me fait craquer. Je t'aime très fort chérie xxxx reste fort <3 xxx

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