Plein d'écrits éparpillés.

Imagine. On est le matin. Je me lève et je parviens à voir, avec le soleil qui transperce les stores, ton joli visage qui someille encore. Instinctivement, je t'embrasse sur le front, et puis sur la temple. Je caresse ta douce crinière blonde, et je souris. Je souris car, finalement, on y est parvenus. Ça aura pris le temps que ça pris, mais, au moins, on est enfin ensemble, sous le même toît. Je t'aime, je t'aime vraiment. Mon désir d'habiter avec toi n'a cessé de grandir au cours des dernières années, et de maintenant le vivre me rempli de bonheur à un point tel que j'en oublie tout le reste. J'ai l'impression de revivre sans cesse, chaque matin, un rêve dont, autrefois, je n'imagineais jamais possible. Je t'embrasserais chaque minute de ma vie, si je le pouvais, et je prendrais exactement le même nombre de temps pour t'admirer. On a beau dire qu'on a jamais ressenti ça auparavant, avec toi, c'est vrai. La complicité de feu, l'amitié et l'amour qui nous unit est un sentiment dont je n'avais jamais eu la chance de vivre auparavant, une envie sans fin que nos corps soient collés et ne puissent jamais se détacher, contrairement à nos boutons de chemise. Tu me donnes cette envie d'écrire tout le temps, de transformer chacun de tes gestes et chacunes de tes paroles en magnifiques écrits afin que chaque humain sur cette terre réalise la chance que j'ai de t'avoir. Prends soin de toi, mon ti-coeur. T'auras toujours cette place précieuse du côté droit d'mon lit. Je t'aime.

***

J'ai fait l'expérience de parler à quelques gens de mes ''habitudes'' écolo et, comme je le pensais, j'ai eu du jugement.

Y a des choses que l'on apprécie, comme la paille de métal, mais d'autres qui ne sont pas respectées du tout. Des ''hmmmm, okay'', des émoji qui vomissent et des ''ark'' ont été au rendez-vous, ce qui me fait réaliser que j'aime bien, au fond, être une ''grano refoulée''.

J'aime faire des petits gestes sans que personne le sache, aller à l'Univert des Artisans à Shawinigan sans mettre mes achats sur Instagram... quoi qu'Instagram juge moins ouvertement que les ''vraies'' personnes.

C'est drôle aussi comment cela influence le jugement des autres vis-à-vis nous, comme si entre kotex et écolo, y avait une marge de jugement assez importante.

Mon but était plus de véhiculer le message que ce n'est pas aussi pire que les gens pensent, afin que plus de gens adoptent ces méthodes si l'envie leur prenait.

Mais non.

Mais bon, à croire que juger OnlyFans est aussi mal que les serviettes hygiéniques réutilisables...

***

J'va faire ma grosse dramatique (LOL GROSSE, jeu de mot involontaire) mais je veux juste sensibiliser, si j'peux juste convaincre une personne, ne serais-ce qu'une de penser qu'être grosse n'invoque pas de risque pour la santé, lisez ceci.

Je sais que beaucoup d'exceptions à la règle (ou de personnes qui se voilent le visage) vont venir me basher, me dire qu'elles sont 250+ lbs et en santé, mais bon. J'écris pas ça pour s'te monde-là.

Je suis rendue à 216 livres et j'ai somewhat eu une claque dans face quand ma docteure m'a annoncée que je faisais du ''pré-diabète'' pis de la haute pression parce que, jusqu'à vendredi, je me croyais invincible. Genre ouais ok, j'suis grosse, who cares, couple de brocolis j'va être hot af. Mais non. Je dois avouer que je n'avais pas du tout pensé aux inconvénients sur ma santé. Genre worse case scenario, j'allais juste devenir une grosse tabarnack.

Mais non. Mais je pense que c'est correct, j'avais besoin qu'on me saisisse.

Je tente de manger le mieux je peux, et je vais être vraiment plus careful. Je pensais l'etre mais en faisant bilan de ce que je mange, je me rends compte que non, l'abus de restaurant, même si je me cachais la face, était présente.

J'vais pas prendre d'evive, herbalife, it Works ou peu importe. J'va juste me contenter de bien manger, espérant au moins cesser cette grandissante perte de poids. Et si j'en perds, tant mieux. Je n'aurai plus à racheter des vêtements ENCORE et ENCORE plus grands.

***

Encore une perte.

Un homme merveilleux que je vais perdre parce que mes sentiments et la maladie mental finissent toujours par prendre le dessus. J'veux pas être la fille clingy fatigante qui peut passer cinq secondes sans t'appeler ou te texter, mais ce n'est pas ce que démontrent mes actions.

C'est juste que, ces temps-ci, tu sembles plus indépendant alors que ce je ressens moi semble être totalement l'inverse. J'essaie de ne pas écouter l'avis des autres, mais leurs jugements et commentaires sont écho de la colère qui m'entoure. Tout le monde a son grain de sel et sa petite critique désagréable, même si j'ai pas envie des entendre ils sont là quand même à m'empoisonner le cœur.

Je t'aime. J'ai espoir et envie que ça marche, sinon j'm'accrocherais pas autant. J'aime mieux, avec toi, essayer pis prendre le risque de m'planter que de pas faire les pas nécessaires qui pourraient résulter en une vie heureuse ensemble. J'ai espoir que sous cette dure carapace se cache le meilleur homme qu'il soit. J'ai foi en nous, peu importe les commentaires désagréables que les autres peuvent faire. Eux ne te connaissent pas, moi oui... du moins, c'est ce que je m'efforce à croire. Je sais que l'homme attachant et sensible que tu es ne verra jamais le jour assez longtemps, mais j'apprécie chaque seconde où il est présent.

Je t'aime. J'ai envie de fonder une famille avec toi, d'habiter avec toi et qu'on fasse le restant du chemin qu'il nous reste ensemble. On est différents sur l'trois quart des points, mais j'ai toujours eu cette super impression que l'on se complète parfaitement, dans les départements où que tu n'es pas assez, moi je suis trop.

J'espère que tu auras, prochainement, le désir de me parler.

Je veux t'entendre me parler, me complimenter, me donner des surnoms, pis qu't'aies hâte d'être avec moi.

***

Salut.

Je t’écris aujourd’hui parce que, chaque fois qu’j’entends la toune des Cowboys Fringants à radio, j’peux pas m’empêcher d’penser à toi.

Je m’imagine la petite vie que j’aimerais qu’on aille, moi et toi, ici. Moi qui a ma job stable au CCAQ, pis toi qui serait enfin devenu camionneur après avoir fourni tous les efforts nécessaire. On aurait un enfant, peut être deux, pis on les aimerait comme la prunelle de nos yeux.

On aurait une petite voiture simple quatre places, mais t’aurais toujours une préférence pour ton truck. J’ai aiderais à faire leurs devoirs dans maison payée de nos poches pendant qu’tu regarderais le 5-à-7 à RDS, un Pepsi, un café ou une Monster à la main. Tu m’observerais, un sourire en coin, te disant que d’être avec moi s’était sûrement le bon choix à faire. Je t’imagine de lever, me murmurer une connerie à l’oreille et aller voir comment j’me débrouille pour le souper. Tu déposerais chacune de tes mains sur les épaules de tes bout’chou, le regard plein de fierté lorsqu’ils t’expliquent ce qu’ils ont appris aujourd’hui. Tu ne pourrais t’empêcher de m’embrasser parce que, dans l’fond, s’t’ais un peu notre rêve à nos deux, tout ça, même si c’est moi qui le verbalisait le plus.

Je prendrais soin de vous tous, dans le but de vous rendre le plus heureux possibles. On vous donnerait la vie dont on a toujours rêvé, moi et votre père, même si on sait que nos parents ont fait de notre mieux avec ce qu’ils avaient à l’époque. Je serai la maman gâteau un peu trop permissive et toi, le papa autoritaire qui remettrait les pendules à l’heure – comme l’excellent duo dont nous avons toujours été. On s’aimerait comme au premier jour, si ce n’est pas plus.

***

Ce sentiment de délivrance.

Que ce dur travail acharné sur moi-même, il en valait la peine.

Que tu me dises ce que j'ai toujours voulu entendre.

Ce tourbillon d'amour que je ressens à l'intérieur de mon cœur, cet air frais dans mes poumons, ce poids qui s'envole de mes épaules, je remarque que je n'ai pas tout fait ce chemin pour rien. Je t'aime, je t'aime vraiment.

J'ai su depuis le début que tu était cet être fragile sous une grosse carapace qi ne demandait qu'à être apprivoisé. On m'a souvent dit d'abandonner, mais je ne pouvais jamais me raisonner à le faire car, à mes yeux, tu en as toujours valu la peine. Les sentiments que j'éprouve envers toi sont d'une puissance inestimable, tu crois savoir à quel point mais tu n'as vu que la pointe de l'iceberg. Tu as vu les pires facettes de moi comme les meilleures, t'as su me relevé quand j'étais à mon plus bas en me donnant une petite tape dans le dos afin de m'encourager à foncer encore plus fort dans les embûches que la vie a mis sur mon chemin.

T'es mon précieux, mon humain préféré, ma roche, mon ange gardien. Je t'ai toujours aimé tel que tu es et j'apprends désormais que ça toujours été réciproque. On s'est connus au plus bas donc ça ne peut qu'aller en montant, même sans argent sans maquillage sans rien t'as su m'apprécier.

***

J'ai cru que tu m'aimais. Aussi con que cela puisse paraître, bien évidemment. J'ai cru que lorsque tu me disais que tu n'étais pas comme les autres, que s'était bel et bien vrai. Que quand tu disais que j'étais merveilleuse, adorable, gentille et que je ne méritais que de l'amour, j'y ai cru. Quand t'as dit que je méritais mieux que quelqu'un qui allait juste me fourrer pis partir, ça aussi, j'y ai également cru.

T'as vu mes convos, mes screenshot avec ce que tu disais des ''dudes'' qui te dégoûtaient seulement à voir comment ils me parlaient. Tu disais qu'une femme ça méritait avant tout le respect, la confiance... à croire que t'as fait un copié-collé d'un conte de fées sans même avoir lu ce qu'ils disaient.

Je t'ai laissé ta chance parce que de tous les autres, tu semblais être le plus vrai. Le plus beau, le plus gentil, le plus humain, le plus terre-à-terre. Tu m'as parlé qu'ton cell était brisé, j'ai immédiatement quitté notre convo Messenger, été sur le site de Best Buy te pogner le cellulaire le plus récent, s't'ais pas un Samsung Galaxy S10 mais s'était d'quoi d'quand même pas pire, j'me suis dit que vu que tu sortais de l'hôpital pour tentative de suicide vu qu'tu t'aimes pas, quand t'es venu chez moi (alors que personne n'y avait mis les pied depuis longtemps, faute de confiance) j'ai voulu te donner tout l'amour du monde afin que la pensée de te suicider ne te vienne plus jamais à l'esprit, mais bon, je le sais moi-même, une tête malade, c'est souvent dur à guérir même si on a le plus grand cœur du monde.

Je t'ai offert une parti de moi qui était exclusive, des secrets que même Andy n'avait probablement jamais su. S'était naturel pour moi de te confier à toi, comme si je t'avais connu toute ta vie. Je pensais avoir enfin trouver quelqu'un que, même si on finissait pas ensemble comme couple, que j'aurais pu avoir un merveilleux ami pour la vie. Or, je réalise que je me trompe souvent.

Dans l'fond, j'imagine que j'ai peut être eu l'air à premier avis d'une crisse de folle, à aimer autant ta personnalité, ton extérieur et à vouloir t'aider du plus profond de mon être mais, à l'intérieur, c'est vraiment comme ça que je me sentais. À moins que tu crois que je suis une salope qui se donne à n'importe qui, ça expliquerait pourquoi ça fais une semaine que tu m'ignores comme si on n'avait jamais passés les trois plus beaux jours depuis un crisse de bout.

J'sais qu's'pas toute mon entourage qui a été ben ben réceptif pis s't'ais sûrement pas l'activité la plus fun de vedger chez nous, mais pour moi j'avais besoin de me reposer et en toi je sentais un immense confort. Tellement que, quand t'es parti pis que plus tard j'm'étais rendue compte que t'avais oublié ton bandana, je l'ai gardé près d'moi quand j'dormais car il avait ton odeur et que cette dernière m'apaisait.

J'ai envie d'me dire que j'ferai pu confiance à personne pis c'est sûrement vrai pour un criss de bout, t'as fracturé ma coquille que j'pensais avoir suffisamment protégée, à croire faudra j'la fasse encore plus solide pour que vraiment personne réussisse à me faire verser autant de larmes en si peu de temps. J'pensais être assez forte la prochaine fois, mais j'pense que m'a hiberner un hiver de plus dans mon cocon... ou trois.

Pour une fois je pensais vraiment que j'étais assez belle, assez fine, assez intelligente pour qu'un homme de ton calibre puisse potentiellement tomber en amour avec moi. Mais bon, ce n'est pas tous les princes qui voudraient de Fiona! J'pense j'ai pleuré assez fort j'aurais pu me noyer, j'ai tellement de violence en moi présentement j'aurais qu'envie de prendre ce super téléphone que je t'ai donné et le casser en morceaux, parce que tant qu'à avoir gaspillé de l'argent aussi bien que ce soit rentable! J'ai de la rage, mais surtout de la peine à l'intérieur de mon être.

PS: J'fais quoi ak le kit de Sharpie pour la peau?

Dans l'fond, j'peux pas m'empêcher de penser que soit ta santé mentale te joue des tours, soit que t'en as rencontré une de juste plus belle, plus fine, moins grosse et, surtout, plus stable mentalement. Dans l'fond j't'en voudrais pas d'avoir fait comme les autres dudes, pis devenir qu'un vieux screenshot toi aussi.

J'sais pu quoi t'écrire, je pense juste à brailler, j'ai beau essayer d'me changer les idées ta belle face revient toujours au galop. J'pensais qu't'étais, pis qu'tu valais, beaucoup plus que ça.

***

Dans le fond, j'aurais juste souhaité que tu aies le même intérêt pour moi après m'avoir vue qu'avant. J'ai l'impression de t'avoir déçue, de t'avoir complètement turn off. Je pensais qu'on avait eu beaucoup de plaisir ensemble, qu'on avait développé une complicité mais depuis ton départ je me sens ignorée. Comme si le cadeau que je t'avait fait n'était pas important, comme si tu m'avais fourrée pis que t'étais partie. Tu m'avais pourtant promis que t'étais pas n'importe quel autre ''dude'', pour citer exactement ce que tu m'as dit, tu m'avais pourtant juré que tu voulais une plus profonde connexion que juste du sexe. Avec n'importe quel gars sauf toi je pensais me sentir comme un objet par la suite, j'ai l'impression que notre super séjour et les photos de toi qui me dévore du regard ne sont que de simples illusions. J'ai le cœur en miettes, mais cette fois-ci, les fissures sont plus creuses car je m'étais promis de ne plus jamais m'ouvrir à quelqu'un, c'est juste que mon feeling envers toi était bon, j'pensais que j'pouvais écouter mon intuition. J'ai encore ton bandana avec ton odeur dans mon lit, tes bas qui traînent sur mon bureau, j'me sens juste inconsolable depuis la dernière semaine, à croire que je suis un réel fardeau dans ton Facebook Messenger. J'ai juste peur parce que je sais que tu files moyen ces jours-ci mais surtout que la semaine passée tu étais à l'hôpital pour une tentative de suicide, tu ne vois peut être pas ta valeur mais moi je vois que de ce que j'ai pu voir en quelques jours, le monde ont besoin de gens comme toi et si jamais tu mettais réellement fin à tes jours je me sentirais coupable toute ma vie de ne pas t'avoir assez aimé pour que tu vois le potentiel à la vie. T'es important et ces quelques jours avec toi m'ont montré que je mérite d'être aimée, peu importe que tu veules de moi ou pas dans le fond je veux juste que tu sois en vie, j'suis capable de dealer avec le fait qu'on ne m'aime pas mais pas avec celui que quelqu'un n'avait plus envie de vivre.

***

T'es tellement pas comme moi, à croire qu'on vient de deux univers différents.

Pas juste parce que t'es blond, pis qu'j'suis brune,

Pas juste parce que t'es grand, pis j'suis p'tite.

T'as eu ta vie dure, j'ai eu ma vie de princesse.

Ton père est parti, l'mien est resté.

Le tien est parti au ciel avant son temps, l'mien on est comme les deux doigts d'la main.

T'était enfant unique ak ta mère, j'ai quatre frères et sœurs.

On ''poppait'' des pilules, mais les miennes étaient prescrites et pas achetées dans rue.

Pourtant, les deux on a fini à l'hôpital pour overdose.

T'as vécu dans les années 90, et moi, dans les 00'.

Quand t'allais au Jean Coutu s't'ais pour t'acheter des smokes, moi du maquillage en quantité industrielle.

Mais les deux, on a fini sur l'aide sociale. Les deux, on a croisé le chemin de l'autre, et maintenant, les deux, on peut pas vivre sans l'autre.

Même si on a vécu deux vies parallèles, même si t'as toute l'expérience du monde pis que j't'encore au stade débutante,

Ta vie de citadin pis ma vie de campagne,

Le reste du chemin s't'avec toi j'veux l'faire.

J'ai espoir que nos différences peuvent faire le plus beau des mélanges,

Qu'entre Shawi pis Montréal on va trouver un terrain d'entente pour camper pis faire notre vie.

***

Tu me manques.

Oui, déjà.

J'ai cette folle envie d'être collée à tes côtés, d'avoir ma main sur ton torse alors que ton bras droit m'entoure. D'être blottie dans la chaleur de ton cou, de sentir ta crinière sur mon front. J'ai envie que tes doigts caressent mon dos, que tes lèvres et tes yeux soient plongés dans ma direction.

J'ai envie d'agripper ton visage et de caresser ta peau douce à l'aide de mon pouce, j'ai envie de passer ma main dans tes cheveux pendant des heures alors que tu as la tête blottie dans ma poitrine, j'ai envie de te donner cette sensation de confort et de bien-être. De sentir ton souffle chaud dans mon cou, de sentir tes lèvres me donner des centaines de baisers.

J'ai envie que tu sois par dessus moi, tes bras placés de chaque côté de ma tête, pis qu'tu m'fixes en m'disant à quel point j'te fais de l'effet... avant de déposer tes lèvres sur les miennes. Qu'on s'embrasse, collés peau à peau, avec des gestes de plus en plus cochons, comme des bisous qui se transforment en french. J'ai une soif de toi dont je ne parviens pas à me désaltérer, cette envie que nous soyons de plus en plus proches.

Avec toi, j'ai envie de découvrir une fois pour toutes ce que j'aime et ce que j'aime pas, j'ai envie que tu me guides par la main vers le septième ciel, j'ai besoin de quelqu'un d'aussi patient et charmant que toi, quelqu'un dont la voix parvient à me faire chavirer, et dont les yeux me font plonger dans monde là où mes problèmes n'ont guère existence.

Tu es l'effet ''baume'' dont j'avais besoin, si j'aurais pu je t'aurais gardé pour encore plus de jours, j'essaie de réfléchir mais je ne crois jamais avoir rencontré quelqu'un d'aussi gentil à mon égard.

***

Si seulement t'étais là Andy.

J'vais tellement pas bien, pis t'es l'seul qui sait quoi faire pendant ces situations-là.

J'ai trop travaillé, pas dormi, j'ai poussé mon corps à bout. J'ai rencontré quelqu'un, j'me suis attachée, j'suis dépendante... à quelqu'un qui répond pas à ses textos.

Et là je pleure, sans répit, ma cage thoracique tremble et me fait mal. J'ai pas faim, j'ai pas envie de rien faire. J'sais même pas si j'ai mangé un bon repas normal cette semaine, en fait.

La seule chose qui parvient à me réchauffer le cœur, c'est tes appels et tes textos. De voir à quel point tu tiens à moi, quand tu m'parles d'me coller pis d'me faire des gros câlin j'ai juste le cœur encore plus gros de savoir qu'on ne se voit pas avant soixante-six jours. De savoir que y a au moins un humain sur cette terre qui tient à moi, qui en aurait au moins un qui aurait d'la peine.

Merci de t'inquiéter. Merci de savoir les racoins de chacune de mes maladies et de gérer en fonction de celles-ci. J'sais pas s'que j'ai fait mériter un meilleur ami de la sorte mais y a pas une fois que j'remercie pas la vie de t'avoir mis sur mon chemin, t'es mon adulte préféré mon rayon de soleil ma roche, t'es faite fort pis j'espère moi aussi, quand m'a être grande, que m'a être comme toi.

Je t'aime.

***


J'ai ce démon à l'intérieur de moi, cette maladie qui me semble non seulement incurable, mais également grandissante.

Non, ça va pas.

J'ai mal à l'estime de soi, une fracture au niveau de la confiance. J'fais juste pleurer depuis trois jours, des larmes incontrôlables.

C'est la pire douleur à ressentir quand on a l'impression que notre entourage en entier nous déteste, comme si nous avions fait de quoi de mal. Penser à chaque petit geste que j'ai pu faire lors d'interactions avec quelqu'un. Rejouer en boucle chacune des paroles dites, voir si quelque chose aurait pu être mal interprété. Penser que si quelqu'un ne nous répond pas, c'est qu'il nous a crayonné un ''x'' rouge pour toujours.

Je le sais, à l'intérieur de moi, que je dois me dire que les gens sont occupés, qu'ils ont travaille, famille, amis et même animaux, leurs loisirs... mais j'ai toujours cette arrière-pensée que j'aurais fait quelque chose de ''pas correct'' qui fait en sorte qu'on me déteste. Si l'on me dit qu'on a une question à me poser, je fige instantanément. J'ai des flashback de ma journée, mais je n'arrive pas à trouver le pépin. ''puis-je te demander quelque chose?'' non, tu ne peux pas, mon cœur arrête chaque fois.

J'aimerais être normale, ne pas pleurer et m'effondrer lorsque quelqu'un ne m'écrit pas, ne pas penser mille et un scénarios lorsqu'on ne m'attribue pas d'attention. Qu'on arrête de me dire de tout simplement me ''calmer'' alors que j'ai la poitrine endolorie à force d'en faire sortir des sanglots.

Je ne peux pas demander à tout mon entourage de m'écrire ''inquiète toi pas, je t'aime, tout va bien aller'' à chaque fois que mon monde s'écroule, j'le sais. Faut j'vieillisse, j'réalise à quel point c'est des enfantillages et que je ''man up''.

J'espère juste que, la prochaine fois que mon téléphone va sonner, que ça va être toi et non les notifications de mon stupide jeu.

***

J'tannée.

Tannée de tenter de justifier ma situation aux autres alors qu'ils ne font que la juger, tannée de me confier pour toujours finir backstabbée.

Je l'aime, moi ________, j'peux-tu essayer qu'ça marche sans vos ostis de jugements? Worst case scenario, j'va me planter et je l'assume complètement, tsé filles tu peux pas le juger alors que tu trippes sur un gars pas mieux... Ben oui, ________ a pas de job, mais calice il se force et c'est déjà ça de plus que ton tabarnack de moron! Il suit ses cours pour son permis, suit des démarches à l'emploi... toi ton calice de pookie reste chez eux à rien calicer. Tu viendras juger ma vie quand la tienne sera parfaite, t'es à veille d'avoir manipulé tous les gars de Shawinigan au complet, laisse moi faire mes choses et je te laisse faire les tiennes, à force de souhaite du mal à tout le monde le karma va te rattraper, t'agis toujours comme si t'étais la personne la plus confiante mais ça se voit qu'en dedans de toi t'es juste crissement malheureuse, en vrai t'as zéro confiance et la haine que tu ressens en dedans de toi t'essaies de la refouler aux gens qui t'entourent. Un jour j'va être mince, belle et je vais sortir avec ________ pis tu vas te rendre compte que je suis plus que tes jugements, continue de rabaisser les autres et rire d'eux, j'suis sûre que ça va t'aider dans ton cheminement. Je mérite d'être heureuse et j'ai encore espoir de finir heureuse, mince, avec ________ étant l'homme de ma vie.

***

J'vois des arc-en-ciel partout, mais...

J'y crois de moins en moins.

J'essaie d'me dire que ''ça va bien aller'', j'reste en dedans le plus possible, fais deux mois j'ai pas vu ma famille pis encore plus longtemps mon meilleur ami, pis vu qu'j't'apparemment essentielle, j'pleure pis j'shake avant et après chaque chiffre. J'ai l'impression de risquer ma vie pour quatorze piasse de l'heure, parfois entourée de gens qui ne font zéro attention aux consignes et que, s'ils les respectent au travail, font les hors-la-loi en dehors.

Je sais que c'est temporaire, que ça VA bien aller, que ça sera pas de même pour toujours. Mais pendant le temps que ça dure et perdure parce que personne écoute, j'ai l'impression de devenir folle... encore plus qu'auparavant.

10 Valentines Day Photoshoot Ideas You Have to Try!

Commentaires

articles populaires sans raison

10 choses que seul les gens qui ont grandi à St-Lin vont comprendre!

Qui se cache derrière les costumes de Cornemuse?

20 noms des gars les plus badboys???? (riquiqui roast)