L'enseignante effeuilleuse - Chapitre 2


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Chapitre 2

La p'tite nouvelle

Je conduis, conduis malgré la pluie battante et la noirceur et, de nulle part, apparaît des gros néons fléchissent les mots Sexy Ladyy. Je ne vais jamais au bar, du moins pas depuis que j'ai débuté cet emploi et précisément ce poste, mais je ne sais pas, l'envie est plus forte que moi. J'effectue un virage à droite avant de me stationner sur le sol granuleux de ce bar à l'allure miteuse.

Afin de ne pas parraître maîtresse d'école, je rabats mon pare-soleil afin, qu'en me regardant dans le miroir, je parvienne à retirer mon chignon ainsi que ma blouse - ma camisole serrée et les cheveux ébourrifés, j'ai enfin l'air de la fille de mon âge qui veut du fun. Prête à entrer, je m'exécute; n'ayant aucune fenêtre, on croirait entrer dans un autre monde! La musique est hyper forte; instantanément, je me sens bien; c'est le fun! Je m'en vais voir le barman, tentant de repérer mon comptoir à travers les lumières colorées qui clignotent, toujours pas très sûre quoi commander; il y a tant longtemps que j'ai bu de l'alcool!

- Un shooter, s'il vous plaît.
- Vous n'êtes pas trop jeune?

Je crois qu'à ce moment là, mon expression faciale était devenue autant perplexe que la sienne. Tentant de ne pas trop faire d'attitude, je me contentai de dire, en partant à (faussement, disons le) rire;

-Pas si j'ai franchi la porte...

C'est alors qu'il réalisa son erreur en riant tout bonnement de sa gaffe. Il tenta de se reprendre en me demandais chose, et, d'un clin d'oeil, dis vingt. Il n'était pas certain de la véracité de ma réponse mais me donna tout de même mon shooter de vodka pure; je le bus d'un coup comme si boire des coups faisaient parti de mes activités quotidiennes. J’ai tenté le plus possible de masquer mon air de dégoût dû à la force de l’alcool; sans succès. Ma tête tourne; j'en redemandais tout de même encore que je ne parvenais plus à les compter; dire combien j'en ai bu me serait totalement impossible. Quelqu'un, incapable de dire s'il s'agissait d'une fille ou d'un garçon, prit ma main et m'attira vers la table où je me mis debout afin de danser. Les cheveux en sueur qui allaient dans mon visage, le maquillage discret maintenant en bavures. Mon soutien-gorge dépassait de ma camisole et nous voyions mon string; je n'avais, à ce moment, aucune classe; esperant que personne de la commission scolaire ou qu'aucun parent d'élève ne m'a vue - ou reconnue! Au loin, je ne peux m'empêcher de remarquer qu'un homme, qui me semble jeune mais pas tant que ça, peut être début quatrantaine, me regarde au loin d'un regard perçant de ses yeux bleus. Il m'attire, mais ses rides au front me feraient croire qu'il est peut être un peu trop vieux pour moi; avec l'alcool, serais-je parvenue à me souvenir de son nom? J'ai bu n'importe quoi que les gens me donnaient en plus de mes propres consommations; je suis terrible! L’important, c’est d’avoir du plaisir, qu’ils disent?

***

Très grand blackout de ma part que je me réveille, assise à une table, le cou raide d’avoir dormi dans cette position, devant une panoplie de shooters à moitié calés ou avec seulement qu'un petit fond restants. Ma tête tourne et me fait terriblement mal; je regarde l'horloge Molson au loin; il est quatre heures et demie du matin. La musique semble moins forte malgré que ce stupide beat joue encore - changent-ils de piste? Combien de temps ais-je resté ici? Il ne semble y avoir personne dans les parages, seulement qu'un vieux bonhomme moustachu à l'allure sympathique mais épuisé qui balaye solonellement au loin.

- Quel heure est-il? que je lui demande, en plus de me marmonner que fais-je ici? et que c'est-il passé?
- Oh, ma petite madame... vous vous êtes fait offrir le shooter qui, ici, rend les gens fous! Et vous n'en avez pris plus qu'un... épuisée, vous avez décidé de vous endormir ici. Entre vous et moi, je crois que le patron voulait vous voir, ce dernier souhaitait que vous alliez le voir dans son bureau mais vous n'étiez pas dans un état de communiquer proprement!
- Où est-il, ce bureau? y a-t-il de l'école aujourd'hui?

Il me fit un étrange de regard.

- Vous allez à l'école?

Mais quelle question stupide de ma part!

- Oui... non...... histoire compliquée, que je titubais. Allons le voir, ce patron! dis-je en tentant de faussement me rejouir de cette réaction face à l’inconnu.

- Première porte à droite.
- Merci.
- Bonne chance... euh, merde!

Nous rions d'un rire un peu gêné alors que je me rendis au bureau du patron, qui me regarda et qui savait d'un coup qui étais-je.

- Wow, ta danse hier! Tu en avais dans le vente!

Il semblait estomaqué.

- Bah oui, dis-je, gênée; merci au shooter, à ce qu'on dit...
- Ah, oui, ils une une bonne effet sur les gens... bref, je voulais te voir pour te demander si... euh...

Il ne semblait vraiment pas savoir quels chemins prendre afin de poser ce que je suppose était une question.

- Je veux en venir que... voudrais-tu d... danser? pour moi.... bah, pour le bar!
- Danser....

Je crois qu'il m'a trouvé idiote.

- Nue...
- Pourquoi acce...
- Parce que je te payerais assez cher en plus de te donner une excellente partie des tips. Les gens hier ont adoré, je t’ai adorée, je trouve que tu aurais vraiment du potentiel et, pour une jeune fille comme toi, l’argent te permettrait de te procurer tellement de trucs!

Il me la fermait vite, ma trappe, lui! Mes pensées était si floues dans ma tête; alors qu'il est vrai que je gagne bien ma vie, mon salaire n'est pas tant élevé et il est vrai qu'il y a certaines dettes comme celle de la chirurgie dont j'aimerais énormément clearer... de toute façon, qui va dans ce miteux bar, à part des vieux cochons? Personne de l'école ne saurait que je travaille ici! Il semblait s'impatienter de ma réponse, alors je demandai, être bel et bien sûre de ce que j'avais entendu;

- Moi? Danseuse... nue?
- Tu as tout compris!

Ça c'est une idée étrange!!!! Il me sourit et, en sortant rapidement de son bureau, me demandant quel était le nom pour ce joli corps de pitoune.

- Selena...
- Parfait ça!

Sortit de son bureau, il pointa un bureau qu'il me fut attribué comme si ma présence ici m'était prédestinée.

- Demain, sept heures, ici, tu danses. Mets n'importe quoi de sexy.
- D'accord!

Je ne savais quoi dire de plus; je passais d'un extrême à l'autre en terme d'emploi!

Désorientée mais souriante tellement que je suis sous le choc, j'ouvre la lourde porte afin de me rendre à mon véhicule dont je suis surprise d'encore avoir les clés. Moi, Selena, danseuse, franchement! Wow, s'il y a bien quelque chose dont je ne croyais pas faire de mon existence, c'est bien ça... et le parachutisme.

Il est maintenant quatre heures du matin; arrivée chez moi, je décidai de fouiller aléatoirement dans mes vêtements afin de voir si j'aurais l'ensemble parfait et me vint comme souvenir que mon ex m'avait offert pour mon anniversaire, il y a quelques années; un joli déshabillé deux pièces noir dont je n'avais jamais osé enfiler sauf pour l'essayage; une fois essayé, j'ai pu remarquer qu'il m'allait très bien - un peu trop,même, et je me demandais si je n'étais pas gênée de me montrer de la sorte. J'admirais la jolie dentelle défiler sur mon corps; alors que je suis souvent dure avec moi-même, je ressentais une certaine de satisfaction de me trouver autant sexy. Par dessus, je me disais qu'une mini-jupe en jeans et une camisole moulante d'un rouge écarlate suffiraient. Puisque je ne tiens pas tant à m'habiller de la sorte toute la journée, je me contentai d'être nue sous ma robe de chambre. Après une bonne vague de correction alimentée au café, je me contentai ensuite de regarder quelques séries télévisées avant de m'enfoncer dans une profonde sieste pour récupérer du peu que j'avais dormi cette nuit. L'heure venue, j'avais déjà soupé que je mis le linge et je me suis contentée que de remettre un peu de maquillage sur celui que je portais déjà; dégoûtant, je sais, mon visage va finir en énorme éruption; tant pis. C'est en me regardant pour une deuxième fois dans le mirroir que je me suis rendue compte à quel point je me sentais terriblement seule.

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