année de marde

J'pense à mon année jusqu'à date pis j'ai les larmes aux yeux. D'la colère, d'la tristesse, du regret. Ah, ben oui y en a eu du bon... j'nierai pas. Mais quand même, j'ai hâte en sacrament que ça finisse. Oublier que 2017 a existé, même si c'est vraiment arrivé.

Je me remémore un janvier paisible qui commence avec Félix en train d'écouter le ByeBye. Une autre année à ses côtés, que je me dis. En février, la motivation de reprendre ma vie en main avec une intervenante sociale me pousse à m'investir à fond dans le processus; fini le cercle vicieux! Je ne le savais pas, mais mars marquera la dernière fois que je verrai Félix - car, en Avril, dret' avant la thérapie, on se laisse. Et c'est là que la marde commence...

note à moi-même!






Avril, je commence (pas à cause de ça) une thérapie intensive et je perds ce que je croyais être une super amie. En mai, j'installe Tinder à la blague... blague, qui, évidemment, se retourne contre moi. Déjà que je venais de me faire catfish (lien ici vers l'article qui explique en gros), un garçon du nom de Gabriel me parle, envoie des photos... rien de sexuel, ce que je croyais être une belle complicité... et, du jour au lendemain, il cesse de me parler. À ce jour, je n'ai toujours pas su pourquoi. J'ai également revu Félix et s'était magique - comme si notre amour n'était jamais mort. Mais bon, ce n'est pas la réalité, ça. Des rumeurs sur mon cas me font paraître salope, encore, sur un réseau social j'avais abandonné jadis - Xbox Live. Je garde la tête haute malgré les nombreux poissons que je remettrai à l'eau. Y en a pu, des Félix? que je me répète, le soir, en pleurant.





Juin s'annonce super mouvementé, notamment avec le début de l'été, la fin de la thérapie, je me trouve un appartement et y emménage le 30, mais, avant cela, je rencontre deux originaires de Montréal qui joueront un rôle important dans mon été. Le premier, c'est A. Ajout random qui ne m'intéresse plus ou moins, il semble s'intéresser à ma personne. Un nowhere weirdo qui veut se tremper le pinceau? Même pas. À ce jour, nous communiquons toujours quotidiennement malgré les nombreuses fois que j'ai pu le balayer du revers de la main. Sinon, il y a S. On pourrait dire spectaculaire, super, surprenant... et il le sera, en effet. M'apprenant que même si nous n'advenons pas à être ensemble, que je méritais de me voir à ma juste valeur. Que personne ne se devait de me marcher sur les pieds, et d'autres petites leçons de vie d'un vingt-cinq ans qui en avait vu un peu plus que moi. Ces conseils, je les porte précieusement dans mon coeur... mais ce n'est que récent.



Juillet, le fameux jock du secondaire m'aborde, sur Tinder évidemment (j'étais rendue loin dans les kilomètres, du coup!). Je tease, je l'avoue. Il dit que ça lui tenterait de venir et, ne pensant jamais qu'il allait vraiment faire deux heures de route pour venir jaser et bouffer du McDo... je me rends compte que j'avais tord. 3-4 heures du matin, devant moi. Personne à qui je n'avais jamais vraiment parlé à l'école, seulement côtoyé dans les corridors vu son statut social. Je suis fatiguée, gênée et à moitiée maquillée (eyeliner et mascara seulement!). Je dois avouer pas me souvenir de grand chose, mais que nous parlions d'havre-jeunesse et que, tout à coup, il m'embrasse. Je suis saisie. La raison de sa visite dont j'avoue vraiment avoir esquivé de mes pensées s'exécute. Et moi, je pense à S. Je ferme les yeux et je tente de me dire que ça va passer plus vite si je me change les idées... non. Ceci fût la plus grande erreur de l'été, mais probablement de toute ma vie. Fidèle à mes habitudes, je le teste en proposant un p'tit déjeuner parce que bon, j'avais pas un sou et tenait au McDo - c'est terrible, je sais! Il a dit qu'il devait aller travailler avec son père, et aucune idée si c'est vrai. Pour le remercier (?) de ses deux et bientôt quatre heures de route, je lui donne une figurine d'anime que j'avais précédemment achetée pour Gabriel avant qu'il décide que son ex valait plus le coup que moi, bitch qui habite trop loin. Tokyo Goul, ça s'peux tu? J'm'en calice, j'aime pas les animes. J'avais juste vu que s'était ça sur son étui d'cell pis j'avais un mystery box funko pop dans mes affaires. Honnêtement, j'pense que les deux on avait réalisé qu'on avait peut être fait une gaffe. Que l'impulsion du geste se tenait d'être oubliée parce que, à part une fois soûl, il ne m'a plus vraiment adressée la parole. Lui qui disait, justement, que les relations de nos jours se devaient d'être sérieuses et que Tinder ne servait pas à marchander du sexe... tu avais tord, et tu m'as eue. Un mal-être s'installe ainsi que deux individus de petite taille sur mes épaules. Un ange et un démon. Le démon me dit que je devrais laisser ça mort envers S car je ne lui dois rien, mais l'ange, mon esprit sage, me dit que je devrais lui dire et que, peu importe sa réaction, j'aurai le mérite d'être honnête - et c'est ce que je fais. Grosse. Erreur. La pire que j'ai pu faire depuis mon célibat, pis j'en ai fait des tabarnack de bonnes! Il le prend mal, évidemment. T'allais devenir ma blonde vite. Avec tout ce qu'il me disait (et je comprenais car j'aurais probablement pensé ou dit la même chose), le mal-être autrefois ressenti était à une puissance dont aucun des autres mauvais coups que j'ai pu faire pouvaient égaler. Après avoir vu qu'il ait mentionné à ce qui était ma meilleure amie que je n'étais qu'une salope et qu'il ne pleurerait pas d'apprendre ma mort, j'avale un petit pot de pilules. Un petit. Parce que, justement, le lendemain, je me réveille. Grosse erreur de la part de la vie! Donc, le soir même, une bouteille d'eau Pure Life géante, je chug une cinquantaine de comprimés. Là, si ça marche pas, je vais vraiment en vouloir à quelqu'un. J'me réveille, j'me souvenais même pu de s'qui s'était passé... mais un mal de ventre me le rappelle rapidement. De peine et de misère, je tente de me rendre, malgré les boîtes qui traînent partout, aux toilettes. Je chie et vomis les comprimés de la veille.


 

 
 
 
 


Suite à la recommandation de mon meilleur ami, je me rends à l'hôpital. Soins intensifs et psychiatrie. Et je retourne chez moi. La première semaine de juillet. Je vais me réconcilier avec S avant l'arrivée de sa copine, mais je vais également perdre ma meilleure amie que je chérissais depuis six à sept ans. Pour elle, ma santé était trop à supporter. Bref, je lui fais un joli doigt d'honneur.

 

Août, je rencontre un garçon exceptionnel qui finira par ne pas m'aimer et pu jamais me voir la face après une conversation déformée entre lui, moi et son meilleur ami, de là ou je l'avais connu. J'ai de la peine, j'ai ben mal. Fin août je fais une connerie, comme d'habitude. Et nous voilà en septembre.


J'ai l'impression que je cours après le trouble. Des attouchements, je trouve, mais bon, on peut tu vraiment appeler ça de même? J'me sens pas bien présentement, j'me sens sale. Pis c'est tout. J'ai l'impression que ça va juste aller en descendant. Que peu importe les fois j'dirai non, ça sera oui.

Bref, octobre, novembre et décembre sont à venir. J'souhaite pas grand chose, juste à la vie de me crisser la paix.

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