C'est rose, blanc ou noir.

Autour de moi, il y a plein de mouchoirs. Je me mouche à m'en moucher du sang. Je pleure à m'en sécher les yeux. Il y a exactement un an, je vivais le même scénario. Ah que je l'éviterais. Je t'aime. Me semble que je n'aurais rien d'autre à te dire. J'pas bonne avec les mots, malgré les 113 articles. J'pas bonne avec rien parce que j'ai pas de motivation à rien. Me semble que je suis trop fine même si aucun d'eux ne me méritent. J'écoute du Imagine Dragons et je déprime. Une fille typique, quoi. Des fois, on dirait que tout ça c'est un mauvais film. Le problème, c'est que les scénaristes de ma vie ajoutent toujours des péripéties et des supplémentaires. Je ne suis pas la seule qui pleure en ce moment et qui panique, j'en suis bien consciente. Mais je dois bien être la seule qui l'écrit ouvertement. De toute façon, j'ai dit que sur ce blog je n'écrirais pas les choses personnelles; seulement celles que je me fous que les gens sachent. Et c'est exactement ce que je fais; je n'ai aucune 'honte', si on peut dire, de dire à tout le monde que je pleure. Ce qui est difficile, c'est dire pourquoi. Ce n'est pas important ça non plus. Les vraies choses sont celles qu'on ne dit pas. J'ai juste envie de dire Je t'aime. Sans me sentir coupable, sans avoir peur. Tout a l'air beau sur Internet, publiquement. La vie n'est pas toujours rose dans les temps réels. J'aimerais arrêter de me plaindre mais c'est plus fort que moi. Et je n'essaie même pas de maintenir l'intérêt ni d'interpeller personne: je suis la seule fille qui écrit de la merde sur un blog et qui le publie.

Sur ce voici une vieille photo. Je crois pas aux real smiles, mais je dois dire que dans ce temps-là j'étais merveilleusement bien. Heureuse. Je sautais de joie, je me sentais belle, j'étais bien. Je me sens comme si s'était il y a des dizaines d'années. Je n'avais pas de rides, ni de cernes. Je n'étais jamais fatiguée; un vrai oiseau de nuit. J'étais une bonne écrivaine dans l'âme, tout m'allumait, je l'aimais. La joie se voyait dans mes yeux que je n'avais pas besoin de maquiller afin d'avoir confiance en moi. Mes cheveux longs qu'il avait caressés et mon corps mince. Maintenant, je fais une crise de panique si je l'aperçois... sur le web. J'ai beau le supprimer, faire n'importe quoi, il est là... disparais... j't'en supplie... Son post vient de réapparaître... disparais... fais juste disparaître... Ma tête est malade, mon corps refuse de suivre. Je veux juste être bien... mal comme tout le monde, mais heureuse pour vrai. En plus, sur la photo, j'étais à St-Calixte. Dans mon ancienne maison. Avec ma veste Element. Ah..