Crise existentielle du 28 février 2014

Ben voyons esti... je sais rien.

Je ne sais pas où je fais mes études.

Je ne sais pas comment je reviendrai chez moi.

Mon père dit que je dépends trop des minutes. Voyons. J'ai l'impression que je pourrais prendre n'importe quel endroit sur la map pour mes études: ça va être de la merde peu importe. Je vais avoir faim, avoir soif, être sale. La chose qui va dépendre sera l'entourage. J'aimerais être n'importe où ailleurs qu'à ses côtés. En serais-je capable? J'ai mal juste à y penser. Personne ne sait comment je vais me sentir. Je ne voulais pas faire ma princesse capricieuse mais j'en fais des cauchemars. Je ne veux pas. Voir les cauchemars. Je ne veux rien. Je veux m'en aller vivre dans un trou et ne plus parler à personne. J'aurais voulu vivre avec quelqu'un d'agréable (ma grand-mère) dans un endroit agréable (pas ici, pas St-Jérôme). J'ai tant voulu y aller, maintenant que j'y vais je donnerais ma place à n'importe qui. Je ne veux pas. Mon estomac et mon cœur brûlent à cet idée. Tuez moi, je vous en prie. Achevez-moi. Je crois que le deuil des gens serait moins pire que le choc émotionnel que j'aurai. C'est pas juste un ex. Pis je veux pas juste l'éviter. Je veux changer de ville, de continent si y faut! Je ne veux tellement pas... j'ai envie de pleurer chaque fois j'y pense. Et j'y pense toujours, parce que ça me stresse. J'en ai horreur. Je ne veux pas. Je ne sais plus comment le dire, comment attirer l'attention par rapport à ça, comment... mes parents s'en foutent. De toute façon, ils vont être bien, loin de moi. Mon père dit que je peux aller à Shawinigan, mais qu'il ne voudra pas me trimbaler jusqu'à mes cinquante ans. Pourtant, j'aimerais ça. J'aurais voulu rester une enfant aussi longtemps que j'aurais pu l'être. J'aurai 18 ans. Je refuse de croire que je serai une adulte. En même temps, je ne veux pas rester chez moi. Difficile, n'est-ce pas? J'aimerais me sauver. Mourir. C'est le plus grand des cris à l'aide que j'ai pu souhaiter. Ça, et quand je souffrais. Quand ma meilleure amie était à côté de moi et que j'étais coupée partout en mille morceaux, la douleur dans les yeux, et qu'elle n'a jamais remarqué pendant ces deux années consécutives. Je ne lui en veux pas. Seul mon père, je crois, a été choqué de ma mutilation. Mais il ne croyait jamais que ça aurait été à cause de cette malheureuse histoire. Il disait que s'était les démons, que s'était moi. Mais jamais lui. Il n'y aurait jamais pensé. Je pleure. J'avais oublié; mon eyeliner est waterproof, mais pas le mascara. C'est noir partout et les larmes noires tachent mon chandail. Que je suis nouille; au cégep, je n'en aurai plus de vêtements... autant bien les recycler comme je fais depuis... le début du secondaire. Sauf quand j'ai été anorexique, sauf quand j'ai regrossi, sauf lorsque je suis devenu la baleine atroce que je suis. J'ai mal. Je veux me sauver. Chez les autres, je n'aurai jamais d'intimité. Je n'en ai pas plus ici... je parle de l'intimité que j'avais avant. Chez Joey, ou chez moi, à St-Calixte. Je m'enfermais et je pleurais, je me mutilais. Personne n'en faisais de cas; les gens s'en foutent. Et s'était bien comme ça. Le temps estompait mes coupures et blessures physiques, mais jamais ma peine et les blessures psychologiques. J'aurais voulu dire non quand tu m'as demandé de dire oui, avoir refusé lorsqu'il fallait accepter. Je me disais que j'étais jeune, et que je savais ce que je faisais, alors autant bien tenté mon coup. Ça, j'ai essayé d'y croire pendant deux ans. J'aurais pas du. J'aurais du écouter les autres. Elles m'avaient prévenues. Et elles n'étaient pas folles! Nos amitiés ne sont plus tissées, mais merde. Elles ne te connaissaient pas plus que moi, mais elles savaient en savoir beaucoup. Et pourquoi eux, eux... les gars... ne m'ont rien dit... ah, vrai! Ils ne savaient rien non plus excepté que tu te plaignais de moi et qu'ils avaient mauvaise impression de moi. J'veux pas aller au cégep. Chaque fois j'en parle ça vire en cauchemar. Ça tombe mal, les inscriptions finissent demain. Ainsi que mon bonheur que je tentais de construire. Ma grande soeur m'a longtemps dit qu'elle n'avait la force de voir mon père. Je n'ai jamais su ce que s'était, manquer de force face à quelqu'un. Maintenant, je sais. Je me souviens, lorsqu'il a sonné à ma porte. J'ai tout donné, comme l'amour qu'il venait de fracasser. Il était neutre et me regardait avec presque du dégoût. Je comprends, vu ce que j'avais l'air. J'avais entendu parlé d'elle. Je m'en foutais, je me suis dit que j'en profiterais pour la dernière fois: je t'ai donné le meilleur des câlins. Pas comme ceux j'avais fait à Alex, ni comme ceux je n'avais fait à aucun Alex et à aucune autre personne sur terre. Tu m'as regardé avec plus de haine que précédemment. J'ai dit bye, en sanglotant comme une madeleine. Tu as dit bye, bête, tu as pris tes choses et tu es parti. C'est là que j'ai su que le mal s'était officialisé. J'avais prévu le coup, par contre, dans la boîte. Mon plan était scellé. À force de connaître quelqu'un, l'ont connaît ses points faibles. La seconde que la porte s'est fermée, j'ai éclaté. Je n'en pouvais plus. Ma tête était tourbillonnée de réflexions absurdes. Pourquoi? Will, il avait raison. Il était con, mais il avait raison. Will. Celui qui m'a dit la vérité. Celui qui m'a insultée à maintes reprises. Je le déteste tant. Mais la personne qui m'a avoué la vérité, c'est Laurence. Celle qui les insultait et qui allait leur rendre visite après. Son hypocrisie était comme sa passion sur Hitler; ils m'impressionnaient. Je me souviens, elle m'a dit que s'était ignoble. Mais après, elle était avec lui. Il voulait une relation simple pour une fois, qu'elle avait dit. Ah, oui. J'avais oublié les atrocités qui venaient à mon sujet. Je me souviens, une fois, il avait raconté de quoi à ses amis qui l'ont trahi. Le sexe anal. Tu as raconté des détails personnels à tout le monde, qu'il m'avait dit. Étrange, c'est ton chouchou. Étrangement aussi, il faisait des lunes que j'avais coupé conversation avec le reste du monde. Ce sujet me fera toujours rire; non je n'ai pas inventé à tout le monde que tu aimais le sexe anal. Si j'aurais voulu dire des atrocités, j'en aurais dit des vraies. N'est-ce pas? Les gens ont tenté de m'aider, mais le fait que beaucoup disaient qu'ils savaient qu'ils étaient en couple me tuait. S'était quoi de me le dire? Ça t'aurait fait trop mal, qu'ils disaient. Un aveugle aurait pu voir leur amour, avait dit Laurence. La vérité retrouve toujours son chemin. Je délire. Pourtant, j'ai pris ma médication. Laurence m'a renié du jour au lendemain. Avait-elle pris SA médication? Ha, ha, ha. Un beau rire jaune. De toute façon... voulais-je de son amitié? Était-elle juste là pour insulter Lydia et ensuite m'insulter? Je sais que ça date de longtemps, mais tout de même. Insulter quelqu'un comme les deux autres filles que je nommerai même pas leur noms l'ont insultée, s'était dire. Peu importe les choses qu'on peu trèver et pardonner, voyons... Mais, qui suis-je pour juger? Une autre merde de la société. Pour la première fois, il y a peu, je t'avais fait perdre le fil et je t'avais rendu en colère. Sans ça, nous n'en serions pas là aujourd'hui. J'ai envie de m'excuser mais je suis la seule dans le tord en ce moment. Je pleure, j'ai la peine, j'ai mal. Tu sais... t'avais raison. J'aurais du m'excuser. Mais c'est quoi l'orgueil... ah, oui. C'est tout perdre en un instant. Dans cet article je voudrais m'excuser à Caroline et Fanny. Je vous ai longtemps détestées, mais je vous adore. Vous avez été une des meilleures personnes et je vous détestais, vous insultais... vous auriez fait de même, j'imagine. Aussi à Isabo. J'ai envie de dire Marilie, mais elle ne lit pas. Elle doute mon existence. Je ne suis que celle qui a ramassé celui dont elle avait friendzoné. Eh bien. Jade, aussi. Je l'ai détestée, mais je n'aurais pas du. Jade, on a pris qu'une soirée pour se connaître et tu es formidable. Désolé de t'avoir jugé trop vite; moi aussi je t'aurais aimée, j'imagine. Je sais que lors de l'incident, nous partagions la même peine. Je lui en avais parlé. Mais lui voulait m'oublié, donc il m'oubliait et m'ignorait. Je me suis mise à paniquer. À l'harceler, quasiment. Parfois je me dis que cet épreuve m'aurait fait moins mal sans tous les mensonges. Mais merci à vous deux, les deux qui m'ont menti; je sais maintenant que la confiance se gagne en gouttes et se perd en litres (merci Virginie pour tes belles phrases). Vais-je un jour arrêter de pleurer? De faire des cauchemars? D'essayer de m'évader et mourir? Je me souviens, lorsque tout allait bien, tu m'avais dit que jamais tu n'irais voir ma tombe? Merci de m'avoir ouvert les yeux; personne ne le fera. C'est pas le mur que t'aurais du défoncer, c'est ma tête. Juste pour pu que je ne me souvienne de rien...


Commentaires

  1. Pour revenir je vais te payer ton billet chérie, t'inquiètes pas tu vas être capable de rentrer chez toi. Mais, je veux pas que tu t'inquiètes mon amour, pour tes études tu devrais essayer à Shawinigan, y doit avoir un moyens pour toi d'y aller sans que ton père te transporte. Mais chérie, tu devrais venir chez moi, je sais que ca te tente pas, mais tu n'as aucun autre endroit où aller s'il advient que tu dois aller à St-Jérôme. Je veux m'occuper de toi. Je veux te protéger. Je vais être à tes côté si tu dois aller à st-Jérôme, tu seras pas seule, je vais être avec toi toutes les journées. Tu t'en veux d'avoir accepter ses demandes, je sais, je comprend, mais plus jamais il te touchera, plus jamais il te fera du mal. Tu es encore si jeune chérie, il te reste des dizaines d'années à vivre, je sais que cette période de ta vie n'est pas la meilleure, je sais que tu souhaites la mort, mais sache que je ferai tout pour que tu restes en vie. La vie est longue, il nous reste tant à voir, tant de choses heureuses à vivre. Penses aux enfants qu'on veut avoir, pense à la maison dans laquelle on voudra vivre, imagine toi un futur heureux et il se réalisera. Et je tiens à m'excuser, j'ai rien vu venir, votre séparation je veux dire, je le haïssais déjà tellement que je ne m'attardais pu à ce qu'il devenait, mais j'aurais du voir ce qui était en train d'arriver, pardon, sincèrement. Mais chérie, quand tu iras te coucher, un conseil, penses aux choses qui te tienne le plus à cœur, pense aux choses que tu aimes, pense à l'amour que tu as pour ton petit frère et ta petite sœur. Si, durant tes cauchemars il revient, combat le, fait lui face, tue le s'il le faut, je sais ca parait un peu extrême, mais combat tes cauchemars, montre le leur que c'est ta tête et que tu as le droit de passer de belles nuits toi aussi. Chérie, si tu meures un jour, je serai le premier à pleurer sur ta tombe durant des heures, peut-être même la nuit, je parlerais à ta tombe, j'amènerais du maquillage et le mettrai proche de la tombe, avec des disques de Beatles et tous ce que tu aimes. Mais, tu ne mourras pas tout de suite, je vais t'empêcher de mourir, comme je vais t'empêché de te mutilé, je tiens à toi plus que tu peux l'imaginer. Tout ca va passer chérie, tu peux me croire, tout passe. Mon père ca lui a prit 1 an pour commencer à vraiment oublier ma mère, oui c'est long, mais tout vient à point à qui sait attendre. Tu seras heureuse mon amour, tu vas reconnaître le bonheur, je te le promet, comme je promet de ne jamais te quitter, je t'aime tant. Tu es si belle chérie, pour moi, y'en a pas de plus belle, j'ai si hâte de te voir demain, je vais pouvoir te consoler comme il le faut, essayer de te faire oublier ta peine pour un moment, je t'aime fort ma belle xoxo <3

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    1. Justement, c'est trop long, j'en peux pu de pleurer plus que je mange, regretter plus que je respire.

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