L'enfant (chapitre 1) - Une journée d'école qui finit bien

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Moi et Randolph sortons de mon auto, main dans la main, pour ensuite entrer dans l’école, se dirigeant vers la sale des enseignants. Nous nous faisons chacun un café de notre côté pour ensuite s’embrasser afin de bien commencer notre journée.

 

Aujourd’hui, dans ma classe, nous avons fait; des maths, où qu’il fallait faire des multiplications, du français, où qu’il fallait faire des homophones, de l’univers social, où il fallait parler de l’histoire de l’ancienne mode des femmes, des sciences, où qu’il fallait faire un expérience sur l’énergie statique, et nous avons eu tous beaucoup de plaisir tandis que Randolph, lui, n’a eu que du sport, du genre; badminton, hockey, soccer, tennis… je ne sais pas comment qu’il fait pour être aussi bon à tous ces sports, mais lui, il se demande bien comment je peux bien savoir autant de choses… normal, nous apportions de l’intérêt à ce qui nous passionne!

 

Je corrigeais mes copies lorsque Randolph vint me voir dans ma classe. Les filles commencèrent donc à crier « Randolph! », « Allo Randolph! » dans le simple but d’attirer son attention… elles sont en délire! Il arrive et me demande s’il peut rester pour la dernière période alors qu’il ferait ses notes de bulletin, assis à mes côtés. Les filles qui avaient entendu cette parcelle de conversation m’en supplièrent, alors j’accepte. Je reçois des réponses telles que « Merci Selena, tu es la meilleure » ou « Oh, tu es trop cool! ». Étant donné qu’il s’agit de la période récompense de la semaine, les filles demandent à Randolph de ‘signer’ leur agenda étant donné qu’il est leur prof d’éduc… ah, qu’elles débordent d’imagination, ces filles! Elles demandent ensuite un câlin, ce que mon chéri s’empresse de faire, finissant par moi, orné d’un bisou. Des « ouuuuuh » se font entendre, et c’est à ce moment que la directrice fit son apparition;

 

-C’est quoi, ces bisous et accolades? On n’est pas en cours de biologie, c’est une classe, une classe d’ÉLÈVES, mademoiselle Connara!

 

-Désolé, madame Petterfield, répondis-je, blasée de son attitude, accompagnée de Randolph.

 

Elle pouffe de rire. Tout le monde reste surprise, même nous.

 

-Je plaisante! Tu me prends pour qui, cette vieille Chesterild? Mais non, moi, ça ne me DÉ-RAN-GE PAS!

 

-Oh, d’accord, merci, répondis-je, encore plus gênée.

 

-En plus, vous êtes jeunes, profitez-en! C’est le temps d’être sexy et tout, là, c’est de votre âge!

 

Elle parlait très fort quand tout à coup, pour rompre ce brou-ha-ha, mademoiselle Carmella entra dans la classe et demandant, de sa vieille voix triste et cassée;

 

-Avez-vous encore le rouleau de papier? dit-elle en tremblotant.

 

-Non, désolé. C’est Madeleine qui est sensée l’avoir, dis-je.

 

-Bonjour, Carmella, lança Randolph d’un ton énergétique.

 

Son visage sembla s’illuminer.

 

-Eh bien bonjour, mignon garçon, je ne t’ai jamais vu?

 

-Non, je viens d’arriver en tant qu’enseignant d’éducation physique.

 

Je savais lire en lui, son malaise étant palpable dans toute la pièce.

 

-C’est donc toi, le beau nouveau?

 

-J’imagine, répond-t-il, embarrassé. À la prochaine, Carmella!

 

-Bye, le petit! dit-elle en levant la main et en quittant.

 

Petterfield nous laisse à son tour et l’ambiance de classe recommença tel qu’il était. À deux heures cinquante-neuf, la cloche sonne; c’est la fin des classes. Moi et Randolph recevons une tonne de câlins pour ensuite se cajoler à notre tout. On embarque dans mon auto, main dans la main, et c’est Randolph qui conduit, comme toujours. Quelques kilomètres plus tard, nous arrivons à la maison, moi avec mon agenda scolaire et ma mallette, lui avec son ballon basket et son sac de gym.

 

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