L'enfant (chapitre 7) - Avorter ou garder?

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Voici ma page de journal d’aujourd’hui;

 

Cher journal,

 

Les deux derniers jours ont été des TRA-Gé-DIES! Premièrement, j’ai appris que j’étais enceinte samedi. Cynthia et Randolph l’ont bien avalé trouvé digéré accepté (sans m’arracher la tête). Dimanche, j’ai invité mon père et ma mère pour leur dire. J’ai même fait la lasagne de Cynthia, car je sais qu’ils l’adorent. Mais tout a mal tourné et ma mère était très en colère. Je ne l’avais jamais vue de la sorte! Elle m’a même traitée de stupide! Après ma journée d’école, je vais probablement l’appeler pour la calmer… je n’ai pas le choix, je vais probablement me faire avorter… je ne veux VRAIMENT pas que cela arrive, mais je sais que, peu importe, Randolph est là pour moi.

 

Il y a une goutte de larme sur mon journal. Il est cinq heures du matin, lundi, ce qui signifie qu’il y a de l’école. M’étant levée tôt, je suis déjà toute prête pour m’y rendre. Randolph va rester avec moi durant ses périodes libres pour me réconforter. Il n’a qu’un cours d’éducation physique aujourd’hui et c’est avec mon groupe donc je vais venir avec lui; nos allons passer toute la journée ensemble.

 

Pendant la journée, Randolph a voulu tout faire dans le but de m’accommoder et c’est également ce que mes élèves souhaitaient, alors je l’ai laissé faire. Il se débrouille très bien! En ce moment, j’écris une lettre à mes parents au cas où ils refuseraient de me parler au téléphone.

 

Chers père et mère,

 

Je suis sincèrement désolée de cet inconvénient. Je voudrais tellement retourner dans le passé pour ne pas que tout cela soir arrivé mais, comme vous vous en doutez bien, il est déjà trop tard. Sérieusement, j’aimerais bien fonder une famille mais, si vous ne voulez pas, ça me va… je croyais sincèrement que cette nouvelle allait vous faire plaisir, mais j’avais tord. Bien à y penser, je suis effectivement irresponsable et j’irai me faire avorter, même si je ne veux pas… autre chose que je ne voudrais pas, c’est perdre la confiance de mes parents… Et vous avez raison, je ne suis pas assez mature pour être mère. Je vais donc jeter ce projet à l’eau et me concentrer sur ma carrière d’enseignante. Tout ceci me trouble énormément, comme cela semble vous causer à vous également. Il n’y aura plus jamais d’erreur de la sorte, je vous le promets. Et je ferai tout pour réparer celle-ci. Je sais que je suis impardonnable, et Randolph s’en veut beaucoup aussi. C’est sûr que tout cela nous blesse énormément.

 

Encore désolée,

 

Selena Connara et Randolph Séguin

 

J’espère du fond du cœur qu’ils vont répondre à ma lettre. La cloche sonne, ce qui me fait sortir de la lune; la journée de classe est terminée. Moi et Randolph se donnons un câlin avant de se rendre à sa voiture. Avant d’aller chez moi, j’ai été acheter des timbres au bureau de poste. Une fois arrivée chez moi, je m’empresse de prendre le combiné afin de téléphoner ma mère.

 

-Bonjour, Jeanne Connara au téléphone.

 

-Maman, j’ai vraiment besoin de te parler… ne raccroche pas!

 

-Moi aussi, j’ai vraiment besoin de te parler, ma chère.

 

-Je t’écoute.

 

-Non, toi, parle, je dirai ce que j’ai à dire ensuite.

 

-D’accord… vous êtes mes parents, et rien ne peut changer cela, donc je vais y aller, me faire a…

 

-C’est à propos de ça que je voulais te parler.

 

-De?

 

-Ton bébé. Tu peux le garder. Ça été dur à digérer, mais j’ai ensuite compris lorsque j’ai réalisé que mes parents avaient fait exactement la même chose lorsque j’étais enceinte d’un bébé avant toi. Je m’étais fait avorter, et ensuite, lorsque je t’ai eue, toi, ta grand-mère a dit que je pouvais te garder, n’ayant pas très bien digéré le deuil.

 

-Merci, maman! Tu es la meilleure, merci beaucoup!

 

-De rien, ma fille, dit-elle d’un ton peiné et coupable.

 

-Bye, je dois y aller, mais merci, merci du fond du cœur. Je suis contente que tu aies changé d’avis.

 

J’étais bouche-bée, et tellement contente, aussi, j’en pleurais de joie! Randolph arriva dans la pièce alors que je m’écriai son nom.

 

-Randolph, Randolph!

 

-Quoi?

 

-Ils ont dit oui?

 

-Qui?

 

-Mes parents!

 

-Pour le bébé?

 

-Oui!

 

-Yes!

 

J’ai sauté dans ses bras, submergée par la joie, les deux laissant tomber des larmes de joie.

 

-Nous deux, parents, tu imagines?

 

-Non, Randolph, justement, c’est trop beau pour être vrai, je n’en crois pas mes yeux!


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