L'enfant (Épilogue)

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Pour tout vous dire, je suis vraiment contente de mon bébé. Kellia est un cadeau du ciel. Comme Randolph l’a si bien dit, elle est tout ce qu’on a pu imaginer. À maintenant cinq mois (nous sommes le dix avril), elle a quand même beaucoup de cheveux, qui vont un peu dans tous les sens, cheveux que je coiffe à l’occasion. Elle rigole beaucoup, c’est un bébé joyeux. Elle aime toute sa petite ‘famille’ soit moi, Randolph, Steve et Emy. Un simple dong! parvient à la faire rire aux éclats! Elle est magnifique. Lorsque j’en parle à mes parents, ils me racontent que, moi aussi, j’avais telles façons d’agir, ect… j’espère qu’elle et moi aurons beaucoup de points en commun, tout en demeurant sa propre personne. Dans six mois je devrai retourner travailler; Kellia n’aura même pas un an. Randolph a décidé de ne plus autant travailler, du moins pour l’instant, mais demeure entraîneur des SmileBall. Être parent est un rôle merveilleux que je souhaite à tout le monde (sauf la fille du roman j’ai lu). Je trouve cela triste que des gens comme Emy ne puissent jamais vivre l’expérience, mais elle et Steve pensent à adopter, ce que je trouve qui est une excellente idée. Dans certains pays, des enfants n’attendent que ça, d’être adoptés. Ils semblent bien installés chez moi, ces deux là; ils se laissent parfois traîner, chose que je leur reproche sans aucune honte (c’est quand même chez nous!). Emy est la plus souvent avertie, elle qui jette tout par terre au fur et à mesure qu’elle arrive dans la maison. C’est Emy et elle va demeurer telle qu’elle est! Ma famille est parfaite comme elle est, et jamais PERSONNE ne la changera… du moins, j’espère!

 

FIN

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