Appartamarde: fafroi

« Fais froid », qu’il me murmure alors que le chauffage est au boutte. J’me sens mal. J’me sens mal car j’y ai payé son billet d’autobus parce que j’voulais pas être seule pis qu’j’ai besoin d’ta compagnie plus que tout. Tu pourrais être chez vous mais non, t’es ici. Y fais 16 degrés, c’est pas si pire, right? L’proprio a bloqué les chauffages pour qui montent pas plus haut que ça…. Pourquoi ça se hack pas ça, calice, un thermostat? Y m’dit 21o C c’est la limite, mais y le bloque à 16… fuck you. Maudite lumière qui fonctionne juste si la fan est ouverte elle aussi… je gèle. Ici, on est ben mieux l’été… bon, on a envie de s’arracher l’épiderme de chaleur et il fait en moyenne 32, mais j’grelotte pas alors la fan devient utile. Au moins, j’ai mon thé et mon gruau. Mon linge du jour sera friod – puisque mes bureaux laissent une forte odeur désagréable sur mon linge peu importe ce que je fais. J’le laisse dans sécheuse : y est emprisonné dans du « bounce » donc il s’imprègne pas de l’odeur de friture et de cigarette qu’a mon appartement. J’espère tantôt pas m’péter la gueule à cause d’la marche qui tient pu (fallu avertir le livreur sinon lui pis la poutine auraient fait le saut en criss!) Y est fin, Félix, dans l’fond. De dormir dans mon lit sur mesure plus petit qu’un lit simple, sur roulette, avec le matelas non stable et la fenêtre qui nous vole notre chaleur – là, on oublie la glace, le vent et les stores en crise d’épilepsie. Y est fin de s’laver même dans mon eau de bin rouillée qui est soit chaude comme l’enfer ou froide comme « Frozen » - on a oublié que le bain coule excessivement. Dans l’fond, y m’sert mon pyjama laitte du style « femme de 45 ans ménopausée qui a mal à tête ce soir et qui lit avant de s’endormir »… ouin, mon pyjama me fait penser à ça. Bon, m’a aller me préparer pour l’école : yééé (très maussade lol, bonjour les cours d’anglais)… GROS PS AUSSI GROS QUE LE CUL DE KIM KARDASHIAN : Pis en plus le ciboire, j’y dis que la marche est décollée donc c’est dangereux, l’épais la regarde, dit « ouin a fait souvent ça », me dit que la rampe d’escalier (et le staircase au complet) ont baissé (MERCI DE ME RASSURER) et ensuite après avoir quasiment enlevé la marche d’où qu’était, y saute dessus comme un mongole en riant et me dit « en tk si a pète, s’pas s’t’année ». J’avais le goût de l’étriper, mais aussi de répondre « tant mieux, j’serai pas là l’an prochain » (vu qui a tellement l’air de vouloir que je reste en me faisant des promesses aussi grosses que la lune). Bref, j’skip toujours s’te marche-là sauf que la première fois que m’en suis rendue compte, c’est avec des objets lourds din mains… pis j’peux pas aller en arrière parce que l’ostie de serrure marche pas (y me dit qui va me donner un autre set de clé I DON’T GIVE A SHIT). Ah pis caliss que j’trouve ça malpoli d’aller dans mon appart quand j’pas là, une chance que j’ai juste un cell pis un iPad d’important dans vie.


Commentaires

  1. Ca m'a fait plaisir d'être avec toi pour te soutenir et peut-être faire en sorte que tes nuits soient moins froides. Je serais resté avec toi, même si t'aurais habité dehors, peu importe où tu es, je serai toujours là. En tout cas, esti de proprio de marde du caliss, pas mal hâte que tu partes de là moer, hâte por toi que le printemps arrive aussi. Bon article, je t'aime xxx

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