Décalissée jour et nuit

Les larmes me montent aux yeux, incapable de travailler. Ces cauchemars, ils se passent la nuit, pourtant, c’est le jour que j’y pense. Pourquoi dormir si cela m’épuise tant? Je me réveille toujours dans un état de panique, un état qui ne me donne même pas envie de passer à travers une journée. Ce ne sont que des rêves, qu’on me dit. Pourtant, depuis la nuit où je n’ai pas voulu aller me coucher car je me disais que quelque chose de mal allait arriver le lendemain et qu’en effet, mon frère avait fait une convulsion fébrile, je me dis que peut être que mes rêves de marde qui me mettent à l’envers veulent peut être dire de quoi. Ne pas être légume le matin, j’ai écrirais… mais rendu au moment où je deviens lucide, mais toujours en état de choc, je ne sais plus comment les décrire car cela devient trop flou… ou sinon j’me ramasse à quatre pattes dans ma salle de bain au froid à les écrire avec mon pilot pis mes vieux cahiers canada du secondaire – avec les pages de dictées arrachées, tsé. La nuit, j’peux jamais m’empêcher de me demander si quelque chose est là depuis que j’l’ai vue, s’te p’tite fille-là, la petite fille qui avait été tuée par l’proprio d’la maison (qu’on avait, pas celle en ce moment). J’va au docteur, on m’demande d’enlever mon chandail, on m’touche pour checker ma santé pis mentalement je panique, j’anxieuse (ça se dit même pas) là-dessus, encore des cauchemars ou ben des souvenirs (ça on appelle ça des cauchemars éveillés) qui me viennent en tête, des fois j’me demande quand est-ce que j’pourrai faire de quoi sans que ma tête me pourrisse ce que je fais, je mange avec des amis pis j’ai de la maudite anxiété conne dans le corps pour aucune calice de raison, pour des choses qui sont arrivées y a des années. On m’parle pis je pense qu’on me trahit, on lève le ton je m’accroupis parce que j’ai peur d’recevoir un coup. J’me maquille pu, m’coiffe pas, choisit n’importe quel chandail et pantalons qui semble propre avec mes bas dépareillés, merde que j’m’en fous, j’essaie d’avoir de la motivation mais la nuit les détruit, m’endormir me fait peur, mais encore plus peur il fait de vivre dans une phobie constante de tout, des gens et des objets, de trembler ses mouvements et avoir des douleurs partout, bref je sais pu où je m’en allais avec ça, je dérape et j’ai même pas travaillé aujourd’hui, wow bravo.


Commentaires

  1. Je sais pas quoi te dire pour t'aider à ne plus avoir peur, mais je peux te dire qu'un jour je suis sûr que toute cette anxiété là va s'en aller, petit à petit. Je peux te dire que maintenant plus personne ne te frappera. Je suis sûr qu'un jour, tous tes cauchemars vont s'en aller, petit à petit. Pi même s'il y aurait un fantôme ou un esprit, dit toi qu'ils ne peuvent pas te faire de mal. Je t'aime xxx

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