Défi de blogueurs jour 12 - Choses que je voudrais dire à un ex

J'en ai qu'un.

Premièrement, bonjour. Nous avons fini notre dernière conversation avec des "occupe toi de ton lama" et un "ta gueule criss d'éléphant"

Mon estime a fait "hey t'avais dit j'étais pas grosse mais correcte!".

J'ai toujours une admiration pour toi malgré tout, et ce sentiment de pitié qui m'a toujours habitée. Je ne suis incapable de te haïr, mais pour toi cela ne semble pas difficile: t'inquiètes, je suis sans rancune. 

Par contre, si j'aurais de quoi à te dire... Tu as une vraie mine d'or dans les mains. Elle est belle, drôle, intéressante et elle t'aime de tout ton coeur. Une moi en mieux. "(Nom de copine) est ben mieux que toi!", que tu me disais, tu te souviens? Alors agis comme si s'était le cas. Elle est précieuse mais elle a du "guts" pour te dire ce que je n'ai jamais rien dit. Elle est plus amusante, dans tous les sens du terme: je suis contente pour toi que pour une fois tu aies une belle relation; ça semble être celle que tu voulais mais que je n'ai pas pu t'offrir. Respecte-là, chérie-la, traite la comme la mère de tes enfants et non pas comme une copine du secondaire. Elle est responsable et sait ce qu'elle veut - une fonceuse.

Par contre, je suis désolée de notre affinité; jamais je l'aurais cru moi non plus, on s'insultait tant! Je m'excuse également du copain que tu ne voulais pas que j'aille: j'l'ai pas niaisé comme tu pensais, au moins! Comme je le fais, j'aurais voulu que tu vois ça comme un mal pour un bien, même si notre relation n'était pas si mal: sinon, ça aurait été deux ans dans le vide!

"On s'est aimés comme on se quitte"... il ne faut pas voir notre rupture comme un échec, mais bien regarder en arrière et s'en dire qu'on en a fait en titi des choses - j'parle pas du fait autre que faire l'étoile comme tu dis, mais bien en terme d'expériences de vie.

Blâme pas celle qui fumais tes top pour pas que tu aies le cancer, celle qui t'achetait des poutines et des jeux vidéos, celle qui s'en veut que tes choses aient été volées, celle qui t'aidait dans les circonstances. Il ne faut pas se voir comme un qui marche en avant de l'autre, mais bien comme deux amis qui ont franchi une distance - ou bien un parcours - ensemble. Une équipe, pas de la compétition.

Comme tu sais, une partie de moi aurait aimé que nous finissions en bon terme comme notre relation a commencé, car nous n'avons pas de réelle raison de s'haïr. On était le premier l'un de l'autre, on s'aimait, mais ça ne fonctionnait plus. Et ceci ne mérite pas la haine.

Ça n'a pas mérité la façon que nous nous sommes dit au revoir et dont j'ai réagi à cela: comprends-moi, si tu aurais aimé quelqu'un de toutes tes forces en lui donnant tout ce que tu pouvais, tu te sentirais brisé en mille morceaux (morceaux qui, en passant, ont été mal recollées mais ça rend le vase plus joli).

Blâme moi pas pour avoir essayé de comprendre ton départ ainsi que ton absence: quand j'l'ai su, j'me suis tût... pendant cinq minutes, parce qu'après je cherchais à comprendre pourquoi avais-tu agi de la sorte. J'ai jamais eu d'réponse de ta part, mais ton entourage m'en ont offert des dret'sec.

Avoir si que j'étais un atmosphère toxique à tes yeux, j'aurais changé. Aujourd'hui, c'est fait. Mais c'est mon égoïsme et ma peur non-présente de te perdre par principe que nous étions "pour toujours" qui ont fait que j'ai agi de la sorte. 

J'ai souvent envie de blâmer mon impulsivité car elle aussi m'a extrêmement nuit dans ce que j'essayais d'accomplir avec toi. Crois-moi, quelqu'un de civilisé avec toute sa tête n'insulte pas sa belle-mère - même quand elle n'est plus de ce titre.

J'm'en veux que les autres se soient mêlés à notre relation comme ils se sont mêlés à notre rupture. Les rumeurs qu'ta entendues, j'sais qu't'es fru après moi tu me l'a même exprimé, mais criss Joey tu sais ben que jamais j'aurais dit un de nos plus grand secrets; nos aventures ou expériences, j'ai dirai jamais, j'ai emmène dans ma tombe! Noé, des rumeurs, j'en ai r'çu d'ta part aussi... pis si ça avait l'air trop fou pour être vrai, ce l'était probablement. Maintenant, dis-toi la même chose.

Je continue de croire que tu es une bonne personne qui évite ma compagnie par principe que je t'ai blessé, même si je sais que cette pensée est innocente - et fausse, bien entendu. Bon, j'ai l'air d'une colle (conne?) de parler tu seule à mon blogue parce que c'est clair que si j'aurais des choses à dire à mon ex elles seraient beaucoup plus privées, peut être voir explicite et confidentielle, par contre je sais que cela est impossible et le restera. La majorité du temps, je tente de ne pas trop y penser mais parfois j'y pense malheureusement beaucoup - malheureusement beaucoup trop, pour être franche. Mon cerveau aussi, car il transforme souvent ces éventualités en cauchemars - merci, brain. Mange ma marde.

Je m'excuse également pour la semaine passée: j'avoue que te dire "j'm'excuse, ça te dérange tu?" qu'un gars nos rallie dans le même groupe d'amis, s'était une assez bonne raison pour grogner et immédiatement la bloquer (ma voix). Me faire dire "ouin mais il t'haïs", c'est suffisant pour comprendre.

Bon, allez vieux fou, petit rancunier,

bonne chance dans ton parcours, car tu le marches maintenant avec quelqu'un qui vient de loin!

Bonne chance aussi à moi de faire un article pour une personne et la planète entière le lira sauf lui!