Sortir du placard en tant que… végétalienne?

Voici ce que ça aurait l’air s’il faudrait faire des lettres de coming out de végés…

Chers parents,

J’ai toujours été un bon enfant. Je n’ai jamais bu d’alcool et tout, je vous écoute toujours et je fais mes corvées – même lorsque l’envie me manque. Mais, il y a quelques temps, il y a un petit quelque chose qui cloche avec moi. J’espère seulement que vous ne cesserez pas de m’aimer et que vous n’allez pas me mettre en maison d’adoption…

Juste lorsque je pensais que j’étais un enfant normal comme les autres, ça m’a frappé : je n’aime pas la viande. Pas que je n’aime pas le goût en particulier, auparavant j’aimais beaucoup déguster un bon steak saignant, mais j’ai commencé à réaliser, il y a quelques mois, ce qui était vraiment dans mon assiette : un animal qui a déjà été en vie et qui a été torturé pour nos besoins égoïstes. J’ai réalisé que, si nous arrêtions d’en manger, nous pourrions nourrir le tiers-monde avec tous les grains que nous utilisons pour les élevages. J’ai réalisé que s’était inhumain de prendre la vraie des animaux pensant que cela va nous rendre en santé.

Cela fait un an que je faisais des recherches là-dessus et j’ai attendu le nouvel an afin de commencer ma nouvelle diète puisque je ne voulais pas être en carence de certains nutriments. J’ai fait mon épicerie achetant du tofu qui était formé et qui goûtait exactement comme la viande, des boissons protéinées, du lait de soya et d’autres trucs pour faire en sorte que je sois en santé et j’ai également débuté à faire de l’exercice. Je carbure au thé vert – ça ne doit pas blesser en ce qui concerne de remplacer les boissons gazeuses.

Ma décision m’a offert de nombreux jugements négatifs et des insultes mais je ne lâcherai pas malgré tout, je resterai intègre à qui je suis. Je n’empêche personne à être carnivore, sauf ma propre personne. Jamais je ne jugerai vos choix, en échange que vous vous privez de juger le mien.

Dans l’espoir que vous m’aimez toujours,

L’enfant qui aimait le soya