Toi

Article écrit à trois heures du matin assise à terre dans ma chambre de bain lundi (en fait mardi).

 

Depuis que nous nous sommes laissés, beaucoup de querelles sont arrivées. À ce moment, je me suis sentie comme si je venais tout juste de briser la plus belle des amitiés. « On va rester amis », tu m’avais dit, mais ma panique a tout gâché. « Ta gueule criss d’éléphant » étant les derniers mots que tu m’aies dits, je ne cesse de croire, un jour, que paie il y aura. Nous avons les deux rebâtis nos vies (si on peut dire ça comme ça), je crois que cela a été un mal pour un bien. « Non », tu m’avais dit concernant mon nouveau choix de chum. « Aimerais-tu ça, toi, que je sorte avec tes amies? ». Instinctivement, Vanessa m’avait passée à l’esprit alors je t’avais répondu en pleurant – comme d’habitude, tu dirais. Parlant avec ta copine, qui est très agréable en passant, j’ai su voir que nos querelles n’étaient que des malentendus et que toutes les rumeurs que j’avais entendues (et d’autres dont tu as dû te faire dire) étaient fausses. Au fond, moi, ça me rassurait. Dans l’fond, on a jeté de l’huile sur un feu qui, selon moi, était quasiment éteint. « Oui, j’te pardonne tout », m’avais-tu dit avant la tempête. Pendant mes crises de folie, j’ai su insulter ton père, ta mère, ta sœur, ton frère, ta blonde et tes amis. Dans l’fond, j’ai ai toujours ben aimés : y ont été si fins, il y a suffi que d’un statut Facebook pour toute gâcher. Malgré tout, avoir vu ton côté des choses ne cesse de me faire sentir une certaine paix intérieure dont je n’avais jamais ressentie depuis le jour où tu m’avais dit que tu voulais réfléchir à notre amour, soit le 15 juin 2013, après deux ans et cinq jours de relation. Dans le fond, y avait une bonne chimie, mais on commençait à se détruire plus que l’on s’aidait au départ. On a beau avoir bitché l’autre en négatif, nos souvenirs restent les plus drôles parce qu’entre chicane et conflit, y avait complicité et amour (j’ai envie d’ajouter amitié à place). On a détruit, en se rabaissant, la chimie des conversations MSN qui se déroulaient en 2011 – toi le pervers moi l’innocente qui avait trouvé son prince. Maintenant, je sais que les deux sommes heureux et cela m’apporte énormément de sérénité – sérénité qui, depuis un certain temps, avait disparu car je t’ai premièrement cru dépressif et ensuite distant alors que ton but premier n’était que de me cacher la vérité afin de ne pas me blesser. Dans l’fond, y est 3am bientôt 4 pis j’sais même pas pourquoi j’écris ça, mais, dans l’fond, ça m’fais du bien. L’émotive qui avait toujours mal que je suis n’est heureusement plus la déprimée de 2013 – j’ai quasiment envie d’ajouter 2014. Excuse-toi de ma part à tes amis de l’amitié dont j’ai gâchée, selon ses dires, et dit à ton cœur ainsi qu’à ta tête que je n’ai jamais voulu te manipuler. Dans le fond, aussi banal que cela puisse paraître, mes intentions n’ont jamais été mauvaises, au contraire, elles me semblaient bonnes avant de les appliquer. Dans l’fond, j’doute que tu lises ceci, mais saches que si jamais ça arrive, souviens-toi qu’en ce moment j’plus sincère que j’l’ai jamais été. J’engouffre mon cahier Canada de mots sans même savoir s’ils s’alignent correctement… ça doit être ça, être folle. Sur ce, j’te fais un gros câlin qui te fera rouler des yeux ainsi qu’un high five qui me fera dire « aouch caliss » (même si je sais que tu vas faire attention) et j’te dis des « j’m’excuse », encore une fois, de tout s’que ma folie non-contrôlée a pu faire. Dans l’fond, tu comprends, t’es pareil, sauf que tu sais t’contrôler et être civilisé. Moi… bof, disons que je serais mieux dans une cage hihi bon, j’devrais aller m’coucher pour me lever normalement décrissée à 6h00, noer mon plancher de salle de bain est froid.

 

De celle qui te donnait les surnoms les plus stupides jusqu’à te raconter les blagues les moins drôles,

 

Mélissa J (Méli ça s’dit mieux, hein?)