Petite pensée à celui dont je n'ai jamais connu

Tu es mort… en fait, tu l’as toujours été, depuis ma naissance, je ne sais pas pourquoi je mets mon verbe au présent. Pourtant, depuis que je suis jeune, je pense à toi. Je pense à te rencontrer, j’aurais envie de te parler. Pourtant, tu n’es pas mon père, ni ma mère, ni un grand parent. Si je pourrais, je te demanderais un pourquoi chuchoté. Malheureusement, il y a déjà dix-huit ans, bientôt dix-neuf, que tu as émis ton dernier souffle. Toi, homme si élégant, qui avait une vie devant lui – a décidé lui-même de l’enlever. Je dramatise probablement puisque je ne suis pas une de tes enfants, mais j’aurais voulu qu’il y ait plus que ta mère qui me parle de toi. On te mentionne souvent, mais pas trop pour ne pas créer de tristesse. Heureusement que tu as quatre enfants merveilleux, dont deux-trois qui me parlent plus et dont j’adore – les intérêts communs et nos conversations malgré la différence d’âge valent l’or du monde. Tu sais, ta mère, elle s’ennuie de toi – car ton père, lui, n’a pas pu résister à venir de visiter, Dieu ayant donné la cause de maladie. Ta vie, tu aurais pu la changer, la rendre meilleure, mais malheureusement tu n’y voyais pas d’issus – te causant un des gestes qui tue plus de 30 personnes par jour au Québec. En tout cas, p’tit mot mais j’espère que t’es bien au ciel avec Papy, j’sais qu’on avait certaines similitudes pis quand j’va pas bien pis que j’ai été proche de faire des gestes d’la sorte, j’me dis qu’t’a du veiller su’moi un peu; même si tu m’as parlé pendant j’étais fœtus. Bref, continue de bien veiller sur tes enfants, ils sont heureux et bien, a+