T'as une Soeur - Chapitre 2

Chapitre 2 

Funérailles de papa 
  
Aujourd'hui, ce sont les funérailles de mon père. Je froissonne la lettre dans mes mains, nerveuse. Les enfants semblent ne pas se douter de la gravité de la situation, chose, qui, honnêtement, fait du bien et détend l'atmosphère. Il y a un diaporama de photos de mon père avec différentes personnes qui se trouvent au salon funéraire. J'arrivai, un peu en retard, stressée. Ma mère me rassura, me disant que s'était bientôt mon tour. À ma gauche se trouvait le cerceuil de mon père, dans lequel il était exposé. Je versai une larme, soupirai et lû la lettre que je parvins à déplier, les mains tremblantes. Les yeux larmoyants de tout le monde sont rivés sur moi.

- Bonjour... aujourd'hui, je vais vous lire une lettre que j'ai écrite immédiatement après que j'aille appris le décès de mon père... 
- Cette lettre est dédicacée à Pierre Connara, époux de Jeanne et père de Selena, moi. Mon père était un homme fabuleux. Nous n'avons pas eu la meilleure relation ensemble tout le temps, mais si il pourrait m'entendre, je regrette tout ce que j'ai dit. J'ai été une enfant gâtée, même si l'on avait pas toujours les moyens, tout ce que j'ai pu te faire de mal papa, je le regrette énormément. Mon père avait des troubles au cœur, mais je croyais pas qu'il allait partir si vite. Maman prenait bien soin de lui et j'en suis reconnaissante. Malgré nos chicanes, moi et mon père avions toujours pleins de projets ensemble. Que ce soit de faire des tours à ma mère, ou de fabriquer un truc qui n'aurait jamais fonctionné, on a toujours fait une bonne équipe. Je me souviens de la fois où on avait essayé de faire un robot culinaire et lorsqu'on y avait inséré de la nourriture, on en avait partout dans la figure... je sais que ma lettre n'est pas longue, et qu'elle n'expliquera jamais ma relation complète avec mon père, alors la seule chose qui me reste à dire c'est... je t'aime, papa... et j'espère que tu reposes en paix.

Je pleurais à mesure que je lisais la lettre, les larmes me montaient aux yeux. Je partis, fière de moi pendant que les gens m'applaudissaient mais aussi hautement émotive. Randolph y alla par la suite, ayant fait une lettre lui aussi.
  
- Bonjour, moi c'est Randolph, le conjoint de Selena... je n'ai jamais vraiment connu Pierre autant que j'aurais souhaité, commença-t-il, sauf que je sais que je n'ai vraiment pas fait bon impression. Ensuite, nous nous sommes mieux entendus et ça allait super bien. L'important, c'est de savoir qu'ils sont toujours parmi nous...


Randolph baisse sa feuille et regarde tout le monde. Il part et se fait applaudir, comme moi. Ma tante Florence arriva avec oncle Mario. Ils commencèrent, comme si ils allaient lire en même temps. 

- Bonjour, je suis Florence, la sœur de Pierre. 
- Et je suis Mario, son beau-frère. Nous allons vous lire un lettre que nous lui avons écrit. Florence... 
- Pierre était mon frère. Nous sommes nés tous les deux dans cette région et nous avons grandis des parents Michel et Joséphine. En 1964, il a rencontré un jolie jeune femme nommée Jeanne. Elle avait dix-sept ans tandis que Pierre en avait vingt. Je l'ai toujours considérée comme ma soeur. Ils ont eu deux... une magnifique fille, Selena. Tu me manques, Pierre, si tu savais...
- Moi, j'ai aimé mes moments avec Pierre. On était comme des meilleurs amis... 

Tout le monde les applaudis. Je regardai ma mère. Pourquoi tante Florence s'aurait-elle trompée du nombre d'enfants que mes parents? Je ne comprenais pas... ma mère s'en alla à l'avant pour parler à son tour.

- Moi, comme vous savez, j'étais l'épouse de Pierre. Il a été un grand-père formidable, un père magique, un frère plein d'amour, un meilleur ami extraordinaire, et un mari dont toutes les femmes auraient souhaité. 

Ma mère versa une larme. 

- Alors, si je pourrais lui dire une dernière chose, ce serait qu'on ne l'oubliera JAMAIS! Jamais nous allons l'oublier... et qu'on t'aime, Pierre... tu peux maintenant reposer en paix en compagnie de tes parents qui te manquaient tant... 

Ma mère partit chercher une enveloppe dans sa bourse, qu'elle revint me donner, me disant;

Selena. Ton père m'avait dit que je devais te donner cette lettre à sa mort. Je n'ai jamais eu le droit de la lire. Ça t'appartient. 

Elle me donna la lettre. Je l'examine un peu. C'est une vieille lettre... on dirait qu'elle a pris l'humidité avec le temps. Avec l'écriture de mon père, il est écrit « Pour Selena». 

- Je la lirai tout à l'heure, dis-je en hochant la tête. 

J'étais encore perplexe vis-à-vis tante Florence, mais je savais que ce n'était pas le temps pour les questions.



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