Brooke - Chapitre 13

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TRIGGER WARNING : VIOL.



Chapitre 13 

Brooke était dans la rue avec une gang et fumait. Elle connaissait à peine les gens avec qui elle était, seulement, elle les avait rencontrés au parc. Pendant ce temps, Chelsea marchait avec James, un homme avec qui elle avait récemment commencé à coucher dans le dos de Kevin. Les deux se virent, sursautant et ayant tout compris qu'avec un contact visuel. 

- Yo, gang? Attendez-moi, je dois aller voir quelqu’un. 
- Vas-y, dit Catherine, on va t’attendre. 

Du lot, elle semblait être la plus bizarre. Brooke s’en alla voir Chelsea, paniquée. 

- Que fais-tu ici? Je croyais que tu sortais, ce soir? 
- Je sors. 
- Avec James? 
- Ouf, non! Lui, c’est un… 

Chelsea senti ce que sa sœur avait à la main. 

- Est-ce que c’est du pot? 
- Non, crache-t-elle. Une cigarette… 
  
Elle défaisait le contenu, réalisa qu’elle avait camouflé de la marijuana dans une cigarette. 

- Ah oui? Attends que je le dise à p… 

Brooke roula les yeux. 

- Comme si toi, tu étais mieux! Tu es ici et… tu trompes Kevin, après tout ce qu’il fait pour toi? 
- Tu dis n’importe quoi… 
- Babe, interrompit James, je dois rentrer chez moi, mais… see you tomorrow, pas vrai? 
- Au revoir, dit-elle en l’embrassant.  
- À demain?  
- Oh, allez, Brooke! Je l’aime!  
- Et Kevin, là-dedans? C’est mon meilleur ami, c’est mon devoir de lui dire!  
- Tu ne… d’accord… si tu parles à Kevin, moi, je parle à Papa, et je lui annonce que tu as trahis tout le monde…  
- Non, ce n’est pas ça, c’est juste que… s’il te plaît, ne me fais pas ça. Papa va m’emmener en désintox et les autres centres d’aide qui…. qui ne m’aident pas, et que je déteste, c’est se la torture! S’il te plaît, Chels, je t’en supplie…  

Brooke était vraiment sincère, mais sa sœur ne semblait pas charmée par ces paroles et haussa des épaules.  

- Tu n’avais qu’à y penser, ajoute-t-elle.  
- S’il te plaît, Chels, tu avais dit…  
- Avais.  
   
Son ton nonchalant donnait froid au dos à Brooke. Il n’y a rien à faire, se dit-elle.  
   
- Mon frère ne m’aurait jamais fait ça, murmure-t-elle.  
- Je ne suis pas ton frère, dit sèchement Chelsea.  
   
Kevin nous vit, marchant lui-même vers le dépanneur.  
   
- Salut les filles!  
- Salut mon amour, dit Chelsea, l’embrassant.  
- Traite, murmura Brooke.  
- Quoi? demande Kevin.  
- Oh, rien…  
- B, y a-t-il quelque chose que tu aimerais dire? 
- On se voit demain ma belle, dit Kevin, reprenant son chemin. 
 
*** 
  
Plus tard dans la soirée, Brooke était allée chez son père, ne voulant pas aller chez elle. Mylene la suivit, cognant trois petits coups sur sa porte afin d’avoir la permission d’entrer. 

- Sers-toi, dit Brooke
- Qu’est-ce qui se passe, ma belle? 
- Promets-moi que tu ne le diras pas à mon p… ah, et fuck it. J’ai pris de la drogue et Chelsea m’a vue. 
- Cela m’étonnerait qu’elle en parle à ton père… 
- Pas moi, car je l’ai vu avec son nouveau copain. 
- Quoi, Chelsea n’est plus avec Kevin? 
- Je n’ai pas dit ça. 
- Oh… 
- Kevin est mon meilleur ami, je n’ai aucune idée comment gérer tout ça. 
- Si tu m’autorises, je peux parler à Chelsea, essayer de la raisonner. T’inquiète, ton père a fumé pas mal hier, il était si désagréable… 
  
Brooke rit. 
  
- Ah ouais? 
- Oui. 
- Je vais en parler éventuellement à mon père, tant qu’à être dans la merde aussi bien que ça soit moi qui l’annonce. Pour Kevin, je m’en occupe… 
- Je croyais qu’il venait déjà… 
- Non, ça c’est James. 
- Qu’arrive-t-il si… 
- Je vais lui dire avant que James arrive, ne t’en fais pas. 
- D’accord, dit Mylene en souriant, s’apprêtant à partir. 
- Hey, dit Brooke
- Oui? dit-elle, se retournant. 
- Peux-tu appeler Fred, lui dire qu’on va dormir ici, ce soir. 
- Parce que Kevin vient demain, c’est ça? 
- Oui. 
 
Mylene lui fit un clin d’œil. 
  
- Arrête, je n’aime pas Kevin comme ça, c’est mon meilleur ami! 
- Bien sûr que non… 
- Ah, arrête, j’aime bien Fred, en couple… 
- Je confirme. 
- Ha, oui, c’est vrai, se dit-elle, se remémorant que sa belle-mère et son petit ami s’étaient déjà fréquentés. 
- J’étais jeune, se justifie Mylene. 
- Trente-trois ans, c’est jeune? 
- Quand même! Ne t’en fais pas, on fait tous des erreurs… 
- Tu devrais le savoir, avant de juger ta sœur… ton père a souvent commis des erreurs de la sorte, ça ne veut pas dire qu’il est… 
- Mauvais? Non, c’est sûr que non, mais Chelsea devrait aussi savoir que consommer ne fait pas de moi une mauvaise personne non plus… 
- Peut-être qu’elle s’inquiète pour toi. 
- Peut-être, réalisa-t-elle. Merci Mylene, ça fait du bien de parler avec toi. 
- J’aime bien parler avec toi aussi. 
  
Fred entra dans la pièce. 
  
- Pas besoin d’appeler, semble-t-il. 
  
Elles rient. 
  
- Je vous laisse, dit Mylene. 
  
Une fois la porte fermée, Fred se retourna vers Brooke
  
- Qu’est-ce qui se passe? 
- Qui t’a dit que ça n’allait pas? 
- Ça se voit, chérie… comment tu parles, agis, ton regard… 
  
Brooke était impressionnée à quel point Fred remarquait ses choses-là. 
  
- Donc, tu vas me le dire? 
- Je ne peux pas, voyons… tu vas être fâché… 
- Pourquoi tu dis ça, voyons… Quand est-ce que je me fâche après toi? 
  
Bon point, se dit-elle, toujours pas convaincue. 

- Promets-le-moi. 
- Je te le promets. 
- J’ai consommé, murmure-t-elle, à peine audible. 
- Quoi!? 
- Ah! s'énerve-t-elle. Je savais que tu allais te fâcher! 
- Je ne suis pas fâché ma belle, je m’excuse. 
- Bref, ensuite j’ai vu Chelsea avec un autre gars et… 
- Elle n’est plus avec Kevin? 
- C’est ça, l’affaire… elle le trompe. Je veux dormir ici pour le dire à Kevin demain. C’est mon meilleur ami, je sais que Chelsea est ma sœur, mais si ce serait l’inverse, je le dirais. Quoi que, bizarre à dire, je connais mon meilleur ami depuis plus longtemps que ma propre sœur… 
- D’accord. 
- Alors on s’est vues et puisque j’ai remarqué son petit-ami, elle a immédiatement remarqué que je sentais… 
- Moi aussi, dit-il, mi-blagueur, mi-sérieux. 
- Désolée, Fred, je… 
- Je sais. 
  
Steve cogna doucement sur la porte. 
  
- Je peux entrer? 
- Oui, dit Brooke, baissant la tête, honteuse. 
  
Il entra, tranquillement, s’assoyant sur son lit. 
  
- Alors… Mylene m’a raconté ce que tu as fait. 
- Je sais, je… je suis désolée. 
- C’est correct, voyons, j’ai passé par là… Tu le sais, ça fait trente ans que j’essaie d’arrêter et comme tu vois, je ne semble pas réussir. De toute façon, tu n’as pas pris beaucoup, right
  
Il lui fit un clin d’œil. Brooke était surprise de sa réaction, son père étant particulièrement sévère envers ses enfants et la consommation. 
  
- Tu pensais quoi, dit-il, que j’allais venir te crier dessus et te faire la morale à ton âge? Pourquoi, pour quelque chose que je t’ai montré en étant un mauvais exemple? 
- Merci papa, dit-elle, le serrant contre-elle. 
- De rien, je t’aime, honey. Mylene m’a dit que Kevin venait demain et… Jane? 
- James. T’sais, l’ex de Maryline? Celui qui l’a mise enceinte? 
- Oh… 

Il partit, saluant poliment Fred, fermant la porte. 
  
- Tu as été chanceuse, dit-il. 
- Oui, je sais… ça m’étonne. Penses-tu que Mylene consomme, aussi et que c’est pourquoi il ne m’a pas punie? 
- Je ne pense pas que la drogue soit son principal problème. 
- Que veux-tu dire? 
- Je mettrais plus mon argent sur l’alcool, dit-il amèrement, se rappelant de mauvais souvenirs. Ça ne fait pas d’elle une mauvaise personne, mais ça la transforme. 
- Pourquoi n’en a-t-elle pas parlé… 
- Disons que c’est un chapitre qu’elle préfère oublier. Elle a eu une petite rechute lorsqu’on s’est quittés, mais depuis ton père, ça semble s’être calmé. 
- Oh, elle ne me l’a jamais dit. 
- Serais-tu fier de dire à tout le monde que tu étais alcoolique… 
- C’est vrai. 
- Bon, de retour à nous, où est-ce qu’on était rendus… 
  
Fred, la tête collée sur l’épaule de Brooke, lui mit une bague au doigt, lui offrant une lettre. Brooke, émerveillée, lit la lettre; 

Brooke. Tu es la femme de ma vie. Depuis que je t’ai rencontrée, ma vie n’est que meilleure. On dit que tout le monde a des défauts, mais je n’ai toujours pas trouvé le tien. Je t’aime xxx 

- Ah, mon chéri! dit-elle en l’embrassant. Je t’aime. 

*** 

Quelques heures plus tard, Brooke avait « pogné un down » et s’était endormie. Steve entra dans sa chambre, constatant qu’elle s’était endormie mais pas Fred. 
  
- Elle est si mignonne quand elle dort, fit remarquer Fred. 
- C’est ce que Shirlene disait. Veux-tu venir prendre un verre? 
- Pourquoi pas? 
  
Fred se disait que cela allait les rapprocher, vu qu’ils n’avaient pas souvent l’occasion de le faire. Il arriva pour prendre une des caisses de bière en dessous du lit de Brooke lorsque Steve lui dit qu’il en avait dans le salon, et de l’attendre là-bas. Il alla s’asseoir sur le sofa, incertain. Étais-ce une bonne idée? se demandait-il. Steve arriva, des drinks déjà préparés dans les mains. 

- As-tu envie de plus de… fun… dit-il, un sac de poudre blanche dans la main. 
- Non merci, dit Fred, surpris de sa demande, surtout après ce qui s’était passé ce soir. 
  
Steve, le trouvant ennuyant, mit quelque chose dans son verre alors qu’il avait le dos tourné. Plus les verres s’empilaient, plus que Fred se sentait bizarre et hors de lui, comme s’il était spectateur de sa propre personne. Steve lui proposa de faire de la cocaïne, et Fred ne savait même pas pourquoi il acceptait toutes ces drogues et boissons différentes. 

- Ça va te calmer les nerfs, le rassura Steve, qui était loin d’être sobre également. 

*** 
  
Plus tard dans la nuit, Brooke et Mylene se font fait réveiller par la télévision trop forte. Constatant ce qu’il se trouvait à l’écran, les deux femmes étaient abasourdies. Mylene se cacha les yeux et Brooke n’en revenait tout simplement pas. 

- Je m’en vais d’ici… dit Brooke, montant dans sa chambre. 
Steve! s’écria Mylene. 
- Chut, tu vas réveiller Fred! 
- Je ne suis pas fière de tout ça! 
- Ah, allez, chérie… 
  
Il tenta de lui prendre la main, et elle refusa immédiatement. 
  
- Non! 
- Je vais aller me coucher. 
- Fais donc ça… 
  
Mylene alla voir Brooke dans sa chambre. 
  
- Ça va, ma belle? 
- Je ne sais pas. 
  
Elle sortit, s’assoyant à côté de Fred, fermant la télévision. 

- Je suis triste et fâchée, mais il demeure mignon quand il dort. 
  
Elle lui prit la main, vérifiant si Steve n’avait pas laissé de traces évidentes de la soirée sur la table de salon. Un peu de poudre blanche ici et là et des vieilles cartes. Mylene sourit en guise de sympathie, mais demeurait profondément gênée. 

- Je ne peux pas croire que Steve a fait regarder à Fred mes vieux films… 

Par films, elle voulait dire des pornos, soit la raison pourquoi elle était connue auparavant. Elle savait que Fred et Steve les avaient probablement vus auparavant, mais que Steve les montre à Fred dans la maison, s’était un énorme manque de respect. 

- Je m’en vais me coucher, rajoute-elle. 
- D’accord, moi aussi, bonne nuit. 
- Bonne nuit ma belle. 
  
Brooke partit dans sa chambre, triste, laissant sommeiller Fred sur le sofa. 
  
*** 
  
Le lendemain, Brooke descendit dans la cuisine. 
  
- Papa, demande-t-elle, où est Fred? 
- Dans la salle de bain. 
- D’accord. 
  
Elle débarra la porte, entra et la rembarra de sitôt. Fred était dans le bain, penseur. 

- Hey, dit-il, honteux. 
- Salut. 
- Comment ça va? 
- Bien, pourquoi ça n’irait pas? 
Brooke… 
- Comment veux-tu que j’aille bien après hier soir… 
- Je te jure que je n’en avais aucune idée, je… je ne sais pas. 
  
Fred aurait souhaité trouver quoi dire, mais il n’y parvenait pas. Brooke se déshabillai, le rejoignant. 

- Tu es si belle. 

Elle se rendit dans l’eau, un air amer au visage. 

- Si je l’étais vraiment, alors pourquoi as-tu regardé ça… 
  
Une larme coula sur sa joue. 
  
- Tu ne peux compétitionner avec elles, dit-il sincèrement. Écoute, je… je ne sais pas quoi te dire. Je me sentais à la troisième personne, comme si je n’avais aucun contrôle, pourtant, je tolère bien l’alcool habituellement… 
- Qu’as-tu pris? 
- De la ‘poudre’, je pense… De l’alcool, ça je le sais… 
- L’alcool ne fait pas jouer des vidéos pornos de ton ex avec le père de ta copine à deux heures du matin à plein volume… 

La culpabilité rongeait Fred. 
  
- Je m’excuse, je ne sais pas quoi dire. 
- Ça va, se disait Brooke, soupçonnant son père. 
  
Il mit sa main dans ses cheveux, lui souriant. Brooke céda, le trouvant adorable, l’embrassant. La porte se déverrouilla, à leur grande surprise, et Chelsea entra, nonchalante, s’assoyant sur la toilette. Fred cacha son sexe à l’aide de sa main et Brooke fit de même pour ses seins. 

 - Qu’est-ce que tu fais!? s'écrie Brooke
- Je vais aux toilettes, dit Chelsea, telle une évidence. 
- Tu aurais pu cogner. 
- Je ne peux pas croire que tu t’es rendue toi-même à Mylene et Papa. 
- Je n’avais pas vraiment le choix. 
- Comme si j’allais vraiment leur dire! 
  
Brooke était choquée. 
  
- J’ai le mérite d’être honnête, riposte-t-elle. 
- J’ai le mérite d’être vêtue, dit Chelsea, sortant de la salle de bain, ne verrouillant pas la porte. 
- Je sors d’ici, dit Brooke, une serviette autour de la taille. Tu sors? 
- Oui, dit Fred, sous le choc ce qui venait de se passer. 
  
Elle lui tend une serviette, et, une fois habillés, ils descendirent à la cuisine, constatant que des crêpes les attendaient. 

- Merci Mylene pour les crêpes, dit Brooke
Brooke, débuta Steve, nerveux. 
- Papa. 
- Je… je suis désolé. Je voulais rendre la soirée amusante et j’ai mis du GHB dans le verre à Fred. 
  
Brooke n’en revenait pas. 
  
- Papa! 
- Je suis désolé, j’ai réalisé ce matin à jeun l’ampleur de mon geste. 
- Ne le refais pas, c’est tout. 
  
Que pouvait-elle dire de plus? 
  
- Et Fred, je… je m’excuse. 
  
Fred regarda Brooke, justifiant le ‘pourquoi’ il était précédemment hors de lui. 

- J’avais consommé, dit Steve, et ça m’a fait faire des conneries. 
- Ça va, pardonne sa fille. 
  
La conversation fût interrompue lorsqu’on cogna à la porte. 
  
- J’arrive! dit Chelsea, énergique. 
- Ah, oui, ça, dit Brooke, couchant sa tête sur la table de la cuisine. 
- J’ai oublié quelque chose dans ma chambre, dit-elle. Tu viens? 
  
James la suivi dans sa chambre, alors que Brooke alla nerveusement s’allumer une cigarette dehors. 
  
- T’en veux? demande-t-elle à Fred. 
- Non, merci. 
  
Elle vit Kevin arriver, stationnant son auto derrière celle de James. Ah, merde! pensait-elle. 

Brooke
- Kevin… 
- Ça va? 
- Oui, je… Fred, peux-tu nous attendre en dedans, s’il te plaît? 
- Bien sûr. 
  
Alors que Fred rentrait, Chelsea et James sortaient. Pire timing du monde, se disait Brooke
  
- Chelsea, mais qu’est-ce que… 
- Désolé je ne pensais pas que… 
  
Chelsea avait les lèvres qui tremblaient. 
  
- Que quoi? dit Kevin. Que je m’en rendrais compte? Et toi, Brooke, tu ne m’as rien dit? Je pensais qu’on était amis… 
- On l’est, j’ai dormi ici pour te l’annoncer! 
- C’est vrai, dit Fred, sortant après avoir entendu tout ce brouhaha.  
- Kev, je l’ai su hier soir. 

Il décida de la croire, après tout, qu'aurait-elle de bon à gagner en mentant?  

*** 

- J’espère qu’elle va bien aller… 

Après ces mots prononcés, Steve et Mylene arrivèrent. 

- Papa! 
- Je ne suis pas d’humeur à… 
- Felix me l’a dit. 
- Ah oui? 
- Oui. Et je m’excuse d’être le mauvais exemple. 
- Oh, honey, ne te blâmes pas, c’est aussi moi, l’école, la curiosité… 
- Je vais aller voir Fred et me changer les idées. 
- Parfait, moi aussi, à plus. 
- Viens, Félix, dit Brooke
- Bye monsieur, dit ce dernier à Steve
  
Brooke démarra la voiture, posant une question à Felix. 
  
- Et toi? En as-tu déjà pris avec elle? 
- Ouais, murmure-t-il, honteux. Comment tu sais? 
  
Elle lui fit un clin d’œil. 
  
- On veut tous impressionner, à un moment ou l’autre. 
- Qu’as-tu pris? 
- Du hash
- Ça va. 
- Elle en cachait tellement partout… 
- Partout? 
- Dans de vieux marqueurs, des boîtes à bonbon, des contenants d’épices, etc... 
- Ouf, j’espère qu’elle va se faire soigner, comme moi. 
- Comme toi? 
- Je me suis fait prendre et ils m’ont envoyée en désintoxication. S’était poche, mais ce n’était pas la prison, donc… 
- Oh. 
- Ça dure quelque mois, dépendant de la sévérité du cas. 
  
Ils arrivèrent chez Fred. 

- Salut chérie, dit Fred. 
- Salut. 
- Que se passe-t-il, Fel? demande Fred. 
- Pas grand-chose… 
- Kat s’est fait arrêter, coupe Brooke
- Je m’excuse pour vous… 
- C’est correct. 
- Pourquoi? chuchote Fred dans l’oreille de Brooke
- Drogue. 
- T’inquiète, ça peut arriver à tout le monde. 
- Merci, Fred. 
- Même les meilleurs, murmure-t-il à la blague, parlant de lui-même. Ça et les belles filles. 
- Sauf Chelsea, semblerait-il, dit Brooke
- Faite forte pour cette famille… 
- J’ai déjà consommé avec Kat, coupe Fel, je suis con. 
- Ou en amour, le console son frère. 
- Je vous aime, merci d’être là pour moi. 
- Tu sais ce qu’on devrait faire? 
- Quoi. 
  
Brooke chuchota, espiègle; 
  
- Fumer jusqu’à ce qu’on pass out
- Quoi!? dit Fred. Non! 
- Ah, tu dois te calmer! 
- Il y a d’autres façons de se calmer. 
- Pas tant, love. 
- Je ne veux pas qu’il ne vous arrive rien à vous deux. 
- Ça va aller. 
- T’es sûre? 
- Oui… 
- Mais… Brooke, tu es en retard dans tes règles, peut-être que... 
- Je vais survivre. 
- C’est ce que ta mère s’est dit, ça? 
  
Brooke partit, les larmes aux yeux, sans rajouter un mot de plus, dans sa chambre, claquant la porte derrière elle. 

Brooke! dit Fred, réalisant le poids de ce qu’il venait de dire. 
  
Quelques instants plus tard, elle sortit, un petit sac dans les mains. 

- Mon amour je m’exc… 
- N’y pense pas. Viens-t-en, Fel, on s’en va chez toi! 
- Ok, répond ce dernier, confus. 
  
Une fois dans l’auto, Felix fixait le sac à Brooke, se demandant bien ce qu’il pouvait bien se trouver dans le sac, malgré qu’il eût une petite idée. 

- Qu’as-tu là? 
- Tu le sais… 
- Oh, non! 
- Oui! 
- Fred ne sera pas content… ne fais pas ça pour moi… 
- Alors, je le ferai pour moi-même! 
- Risquer ton couple pour moi signifie que tu es un(e) bon(ne) ami(e). 
- Et puis? Il n’est pas mon père! 
- Quand même, il est important. 
- Pas présentement, du moins. 
  
Ils étaient arrivés à l’appartement de Felix. Une fois à l’intérieur, Brooke alluma un des joints pour ensuite prendre une bouffée et le passer à Felix. 

- C’est ton tour. 
  
Felix semblait incertain, mais savait que Brooke avait risqué de se disputer avec Fred pour ceci, alors il prit le joint dans sa main, aspirant quelques bouffées. 

- Le sens-tu? demande Brooke
- Un peu. 
- Good, j’en ai trois d’autres à passer. 
- Tu ne vas pas conduire? 
- Je vais être correct(e). 
- Tu peux rester ici. 
- Puis-je dormir ici? 
- Bien sûr, pourquoi pas? 
- Je n’ai pas tant envie de voir Fred. 
- Ouais, je comprends. 
  
*** 
  
Le lendemain, Brooke arriva chez elle, constatant les bouteilles de bières partout sur le plancher ainsi qu’un cendrier dont les cigarettes débordaient. Stressée, elle entra dans la chambre, et le bruit de la porte était assez pour réveiller Fred. 

Brooke? demande-t-il, confus. C’est toi? 
- Oui, je suis là… 
- Je suis content que tu sois ici, dit-il, l’enlaçant. 
- Ça explique les cigarettes et la bière. 
- J’étais tellement inquiet! 
- Inquiet de quoi? 
- Qu’il t’arrive quelque chose! 
- Je suis capable de m’occuper de moi-même, je suis en mode survie depuis toujours. 
- Non, je sais, mais parfois… 
- Je sais comment prendre de la drogue et m’en sortir, je suis responsable. 
- Mais pas mon frère, et je ne veux pas qu’il tombe accro. Quoi, que, peut-être qu’avec ta sœur… 
- Ce n’est pas de tes affaires. 
- Je ne veux pas faire de trouble, d’accord? 
- Trop tard, je ne vais pas très bien présentement, tu sais… 
  
Fred ne savait pas quoi répondre à cela. 

- Bon, bah penses à cela, et tu me feras chier lorsque j’aurai le moral, d’accord? 
Brooke, je ne veux pas me chicaner avec toi. Je veux juste te faire comprendre que je ne veux pas que la drogue t’emmène en prison ou d’autre sorte de trouble. Mais tu as raison, tu vis des choses et je ne devrais pas m’en mêler. 
- Peut être que tu devrais rester hors de tout ça. 
- C’est pour ça je vais te marier, dit-il, tout sourire. 
  
Elle mit sa main sur celle de Fred. 
  
- Je ne peux rester fâcher après toi… 
- C’est ça, l’amour. 
- Tu es la meilleure femme que je n’ai jamais rencontrée. 
  
Le cellulaire de Brooke vibra, ce qui fit sursauter cette dernière. 
  
- Je vienne de recevoir un texto de mon père. 
  
- Qu’est-ce ça dit? 
- Je le lis, là. 
  
Vas à l’ordinateur. 

C’est tout ce que lui avait écrit son père. Elle obéit, et vit un plus grand message que Fred lit avec elle sur son épaule: 

Hey, Brooke . Kathianne est dans un pire état qu’on pense, mais heureusement, pas notre faute. Ils l’ont retrouvée nue car elle s’est faite agressée, ils n’ont pas remarqué qu’elle était sous influence et ils l’ont sortie. Ils n’ont pas trouvé le coupable et la dame a dit que s’était étrange que ça se soit passé dans un magasin, mais ils enquêtent là-dessus. Je ne sais pas comment Kat se sent, on ne s’est pas parlé depuis. Je me sens si coupable… je ne l’ai pas assez protégée. Si je te dis tout ça en courriel, c’est que je n’ai pas les couilles de te le dire en face. J’aime Kat peu importe, c’est ma fille. J’espère que des situations de la sorte ne vont plus jamais arriver. Papa qui t’aime xxx 

 Brooke était abasourdie. 

- Alors ma sœur c’est fait violer, elle aussi. 

Ses yeux se remplirent d’eau. 

- Je dois aller y parler! 
  
Fred et elle se rendirent dans la voiture. Brooke avait pris le volant et roulait bien au-dessus de la limite de vitesse. Une fois arrivée, elle se rua vers Kathianne, laissant l’auto mal stationnée. Fred replaça la voiture. Brooke arriva dans la chambre de Kathianne, inquiète et essoufflée. 
 
- Hey. 
- Que fais-tu ici? 
- Je m’inquiète. 
- De? 
- De toi! 
- Il n'y a rien à s’inquiéter, c’est juste que… 
  
Elle tentait de continuer sa phrase, mais les sanglots l’étouffaient. 

- Je ne suis pas ici pour te blâmer, Kat. 
  
Elle se mit à pleurer. 
  
- Les images rejouent dans ma tête, et… je ne suis pas capable de me les enlever de la tête… 
- Est-ce que je peux te demander ce qu’il s’est passé? 
- S’était un « genre » de party, je suis allée m’acheter des papiers à rouler mais j’étais déjà sous extasy donc j’avais de la difficulté à me concentrer sur plus d’une chose à la fois. Quand je suis entrée dans le magasin, il y avait un homme et le caissier. L’homme parlait au téléphone dans un coin et le caissier m’a soudainement sautée dessus, baissant mes pantalons et commençant à me doigter. Il essayait d’enlever les siens en même temps. J’ai tenté de crier, mais il a mis sa main sur ma bouche, me disant de ne pas m’inquiéter, qu’il n’allait pas me faire mal. Il s’est ensuite sauvé par le backstore, je crois, et la prochaine chose dont me souviens c’est que moi et l’homme bizarre qui parlait au téléphone on était les deux au poste de police, chacun dans une cellule côte-à-côte. Le lendemain matin, une dame est venue chacun nous interroger, ils ont remarqué que l’homme au téléphone était en fait celui qui avait alerté les policiers et ils ont vu que j’étais une victime dans tout ça. Je crois qu’ils ont fait la sourde oreille sur le fait que j’étais gelée. Papa est venue me chercher, et en rentrant à la maison, je suis allée me laver, car je me sentais si sale, et j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, pensant à Félix. Est-ce qu’il va bien, lui? 
- Oui. Et je suis contente que tu sois assez forte pour en parler, parce que moi, ça m’a pris dix ans. 
- Merci de m’écouter. Je pense que je vais rompre avec Fel. 
- Pourquoi ça? 
  
Brooke semblait choquée. 
  
- J’ai besoin de temps pour moi et je crains qu’il me déteste et me trouve sale. 
- Fais ce que tu penses être la bonne chose, je pense que malgré les mésaventures, Felix t’aime beaucoup et tient beaucoup à toi et il sait que tu l’aimes également. 
- C’est si dur, dit-elle, en sanglots. 
- Je ne suis pas ici pour te dire quoi faire. 
- Je l’aime plus que tout au monde mais je ne veux pas qu’il souffre… comme moi, présentement. 
- Veux-tu que je lui dise? 
- Tu peux bien… ça ne va rien changer, au final, tout est de la merde… 
  
Fred et Felix entrèrent. 
  
- Tu étais ici? 
- Je vienne d’arriver, moi et mon frère on parlait dans le parking. 
- Amuses-toi, Brooke, dit Kathianne. 
- Felix, je dois te parler. 
- Ah, oui? 
  
Il était surpris. Kathianne demanda à Fred s’il voulait descendre. 
  
- Oui, lui chuchote Brooke, tu veux. 
- J’aimerais bien ça, Kat. 
  
Les deux allèrent en bas, pendant que Brooke et Felix s’assirent dans le lit à Kathianne pour parler. 
 
- Il faut que je te dise quelque chose. 
- À propos de Kat? 
- Oui. 
- Je sais qu’elle était soule, et… 
- Non, elle ne l’était pas! 
- Alors que s'est-il passé? 
- Elle était sous ecstasy, oui, mais elle est allée dans un petit magasin et un homme l’a agressée… 
- Quoi!? Et… pourquoi n’était-elle pas plus tôt à la maison? 
- Ils ont dû enquêter, interroger elle et l’autre homme qui était dans le magasin, ils l’ont donc gardée pour la nuit. Aussi, car elle criait anormalement fort, mais finalement s’était parce que… 
- Parce que. Et la drogue? 
- Je crois qu’ils ont laissé faire des accusations là-dessus, ayant de plus graves problèmes. 
- Je suis désolé de ne pas avoir été là pour elle… elle doit me détester… 
- Disons qu’elle craignait plus l’inverse. 
- Voyons, je l’aime et ce n’est pas cet incident qui va changer ça! 
- Alors dis-lui… 
  
Kathianne descendit, suivie de Fred. Felix, peu confiant, alla lui prendre la main. 
  
- Je suis désolée, commence-t-elle, si je ne t’ai pas dit que j’allais à ce party, tu avais raison, je n’aurais pas dû… 
- Ne te blâme pas. 
- Merci, dit-elle, versant des larmes, mais c’est récent, et j’ai encore la scène qui joue dans ma tête. 

Elle serra Felix très fort. 

- Je sais quoi, dit Brooke
- Qu’est-ce qui guérit ça? 
- Le temps, je pense. 
- J’aimerais être seule, s’il vous plaît. Désolé tout le monde. 
- Aucun problème, répliquent-ils, tous en même temps. 
- Si tu as besoin, tu m’appelles. 
- Pareil ici. 
- Vous fermerez la porte. 
  
Brooke acquiesça, partant avec Fred et Felix. Brooke avait la tête pleine, et Felix était confus. 
  
- Vous pouvez partir, dit Brooke, je vais rester ici de soir. 
- Aucun problème, ma belle. 
- Je vais remmener Fred, dit Felix, comme ça tu auras la voiture. 
- Je vais aller chez maman avec toi, dit Fred. 
- D’accord, frérot. 
- Bye ma chérie, dit Fred, embrassant sa bien-aimée. 
- Au revoir, ajoute-t-elle, serrant très fort Felix. Tout va bien aller. 
- Ouais, merci. 
  
Lorsque les deux garçons firent partis, Brooke alla à sa chambre. Une fois arrivée, elle souleva son lit et prit un vieux coffre en bois, prenant soin d’enlever la poussière qui s’était accumulée dessus. Elle entra la combinaison permettant de l’ouvrir et… clic! Elle l’ouvrit, contemplant les vieux papiers qui avaient pris l’humidité au fil du temps. Elle avait les larmes aux yeux. 

- Le treize mars, murmura-t-elle, Mark m’a encore montré sa « chose » et me caressait partout. Parfois, j’aimerais que maman sache, mais Mark a dit que cela ferait beaucoup de problèmes et que maman serait fâchée après moi. 

Quelques larmes avaient coulé sur le papier. Elle en prit un autre, qu’elle avait écrit lorsqu’elle était un peu plus vieille. 

- Le douze décembre, Mark a fait l’amour avec moi. Ça m’a fait très mal, j’ai ensuite été pleuré dans la douche pour que maman ne m’entendre pas, et il y avait du sang partout. Maman m’a demandée pourquoi je pleurais et Mark était èa ses côtés, j’ai donc dit que s’était à cause d’un gars à l’école... je ne peux pas croire que j’ai couché avec le copain de ma mère. Je me sens mal qu’elle l’aime mais lui, il ne l’aime que pour moi. 

Brooke entendit sa porte s’ouvrir, et sursauta. 

- Salut, papa. 
- Que fais-tu? 
- Je lis ces papiers. 
- Est-ce que je peux les lire avec toi? 
- Si tu veux… 
- De quoi parlent-ils? 
- De Mark. 
- Oh… 
  
Il prit une feuille et la déplia, lisant chaque mot attentivement. Ce qu’il voyait le choquait, mais il ne pouvait s’empêcher de tout lire. Il comprenait désormais pourquoi sa fille était venue vivre avec lui à 16 ans. 

- Est-ce que tout ça est réellement arrivé? 

Brooke prit la feuille, lisant silencieusement son contenu. 

Le 24 juillet. Je croyais être seule, maman était partie et lorsqu’elle est partie, Mark est entré dans ma chambre et m’a forcée à faire l’amour avec lui. J’espère que ce ne sont pas tous les hommes qui sont comme ça, car, si c’est le cas, je ne veux rien savoir d’avoir un copain. Jamais. Il m’embrassait, et tout! Mark paraît peut-être bien de l’extérieur mais il est un monstre à l’intérieur. Je n’ai pas eu mes règles depuis deux mois déjà; j’espère que je ne suis pas enceinte. Je viens d’avoir 15 ans et c’est bien trop jeune pour un enfant, bien que je sache que c’est l’âge à laquelle ma mère m’a eue. Je ne sais même pas qui est mon père, soit il est un bon père, soit il est un coureur de jupons… je ne le saurai probablement jamais et je serai probablement prise avec Mark pour toujours… mais je continue de croire à la possibilité de connaître et rencontrer mon vrai père… 

- Ouais, c’est arrivé. 
- Je t’aime et je suis désolé des années où je n’étais pas là… 
- C’est correct. 
- Je suis triste d’apprendre que tu n’as pas vécu une belle enfance, ni adolescence, et que Mark était ton premier. 
- Disons que le premier, s’était Kevin. 
- Depuis quand tu le connais, lui? 
- Depuis que j’ai sept ans. Il est mon confident depuis mes dix ans… il est là depuis toujours et il était mon premier amour… et mon premier vrai ami. 
- Un vrai ami, en effet. 
  
Elle sourit. 
 
- Hey, dit Kathianne, au bord de la porte. Que faites-vous? 
- Nous lisons des souvenirs. 
- Des bons souvenirs? 
- Des mauvais souvenirs. 
- Est-ce que je peux les lire? 
- Si tu veux. 
- De quoi ça parle? 
- De mon ancien beau-père. 
- Oh, comme un journal? 
- Si l’on veut. 
  
Kathianne prit un morceau de papier et le déplia. 

C’est triste que parfois j’ai l’impression qu’il n’y a rien que je puisse faire et que je ne peux pas le dire à ma mère… comme hier soir… maman était encore partie et Mark m’a forcée à dormir dans son lit, et il a couché avec moi, encore, et m’a forcé à lui sucer le pénis… Je hais tellement ça! J’aimerais ça être comme les filles qui ont du sexe avec leur copain, pas leur beau-père. Maman m’a dit d’attendre que ça soit avec la bonne personne, quelqu’un qu’on aime, mais je pense que dans mon cas, il est trop tard. J’aimerais être encore vierge, comme Kevin, qui attend la bonne fille. J’espère que la bonne fille, c’est moi… 

- Est-ce que s’était toujours comme ça? 
- Ouais. 
- Tu es chanceuse d’être encore parmi nous, dit Steve. La psychologue a dit que souvent, ça ne finissait pas toujours bien pour des cas comme ça… 
- Contente d’être en vie. 
- Et forte, ajoute Kat. 
- Merci. Veux-tu dormir dans ma chambre ce soir? demanda Brooke, pointant le matelas gonflé à côté de son lit. 
- J’aimerais ça. 
- Je vais aller chercher ton oreiller et tes couvertes, dit Steve
- Merci, papa. 
  
Il lui sourit, et parti. 
  
- Ne t’en fais pas pour lui, il est surprotecteur et très gentil lorsque des choses comme ça nous arrive… ça fait différent de son personnage on stage
- Il est le meilleur. 
- Ouais. 
- J’ai déjà eu, dans le passé, un beau-père pendant cinq ou six ans, il était le meilleur mais, tu sais, ce n’était pas mon père. 
- Je comprends ce que tu veux dire. 
- Oh, je vienne d’avoir un texto de Fred! 
  
Hey Brooke, je vienne d’aller chercher Evah et Tristan de chez ma mère. Le temps est long quand tu n’es pas là, je t’aime xxx 

- Tu es chanceuse de l’avoir. 
- Toi aussi, avec Felix. Il t’aime beaucoup plus que tu puisses le croire. 
- Oui, je sais, je pensais que ça allait être une amourette, mais… non. 
- Comme moi et Fred. Je le déteste seulement lorsqu’il essaie de me contrôler. 
- C’est pour ton bien. 
- Je sais, mais il n’est pas mon père. 
- Moi, si! dit Steve qui surgit dans la pièce, tendant à Kathianne sa couverture et son oreiller. 
- Merci, papa, dit cette dernière. 

- Tout pour mes filles chéries. 

Brooke déposa tous ses papiers dans le coffre, et remit ce dernier sous son lit. Après avoir replacé son matelas et ses couvertures, elle fût installée dans son lit. 

- Merde, j’ai oublié mon pyjama! 
- Je vais aller chercher le mien, dit Kathianne. 
- Je vais aussi aller voir mon homme et vérifier si Chelsea est en ligne. 
- Si elle l’est, dis-le-moi! 
- Promis! 
  
Quelques instants après que Steve partit, Brooke avait enfilé son pyjama et Kathianne était venue la rejoindre. Bien installées, elles textaient leurs partenaires respectifs. Fred appela après quelques textos. 
  
- Allo? 
Brooke
- Fred! Comment vas-tu? 
- Mmm… ça irait mieux si tu étais là avec moi! 
- Je m’en excuse. 
- Je suis content d’entendre ta voix. Que fais-tu? 
- Je passe du temps avec Kat, et on vienne de parler avec Chelsea. 
- Elle va bien? 
- Oui, très bien même! 
- Je suis heureux pour vous. 
- Kat aussi! 
- Je sais! Bon, mon père va être fâché si je prends toutes mes minutes d’appels, si je veux te parler, on ira sur l’ordinateur s’écrire, d’accord? 
- Ouais. Je t’aime. 
- Moi aussi. 
  
Elle raccrocha, ouvrant son ordinateur portable. 
  
- Kat! 
- Quoi? 
- Fred a parlé avec Chelsea et elle va bien… je vais aller voir si elle est connectée, dit-elle, tapant le mot de passe de son courriel. 
  
Une fois connectée, elle vit que Fred lui avait envoyé un simple « allo ». Étant donné que Chelsea était en ligne, elles débutèrent un appel vidéo ensemble. 

Brooke
- Chelsea! Les filles, vous me manquez! 
- Tu nous manques aussi! Comment vont les vacances? 
- Très bien, répondit Chelsea en souriant. 
- As-tu rencontré des gars? 
 
Chelsea se mit à rougir et sourire bêtement. 
  
- Ça veut dire que OUI! 
- Je ne sais pas si… 
- Dis-nous le, dis-nous le! 
- SVP n’en parlez pas à papa… 
- Bien sûr que non! affirment-t-elles. 
- Bon, ok. J’ai rencontré quelqu’un. Il est plus vieux que moi, mais ce n’est pas comment je me sentais avec Kevin et James, c’est… plus que ça. Je crois que je vais me marier avec lui! 
- Ne fais pas ça! dit Brooke
- Un jour, peut être… et ça sera comme notre premier baiser… romantique et sur la place. 
- C’est cute, dit Kathianne, suivi d’un sourire sincère. 
- Ouiiii! Une partie de moi a envie de rester ici, mais vous me manqueriez trop! 
  
Brooke et Kathianne entendirent cogner à la porte et virent leurs deux copains entrer. 
  
- Salut, Fred. 
- Hey. 
- Hey, Kathie, est-ce que je peux entrer? 
- Bien sûr, désolée. 
- Désolée de quoi? Pas besoin! 
- Tu nous manquerais aussi! lança Brooke, vers l’ordinateur. Désolé, les gars sont arrivés. 
- Ouais bon, je m’en vais voir mon homme, dit Chelsea 
 
Elle fit un clin d’œil. 

- Bye, les filles! Je vous aime! 
- Bye, on t’aime aussi! Ne nous rapporte pas un bébé! 
- Aucune inquiétude, les rassure-t-elle. 
- Un bébé marocain serait beau, dit Fred, blagueur. 
- Non, et ne déménages pas, ça serait pas correct! 
- Il va venir ici, dit-elle, blagueuse. Honnêtement, à la fin du voyage, il va revenir avec moi et il va voir s’il aime ça, ici. 
- D’accord, bonne nuit. 
- Je vienne de me lever! 
- Pas moi! dit Brooke, fermant son ordinateur et se retournant vers Fred. 
- Que fais-tu ici? 
- Tu me manquais trop, et Felix s’ennuyait de Kat. 

Elle sourit, pour ensuite de souvenir d’une chose; 

- Où sont les enfants? 
- Tout est sous contrôle. Evah est avec tes parents, Tristan est avec Katie. 
- Merci. 

Steve arriva, Evah dans ses bras. 
  
- Je veux voir ma petite princesse, demande Brooke
  
Steve lui tend Evah, et les deux se couchèrent dans le lit. 
  
- Merci, papa. 
- Ça me fait plaisir. Bonne nuit à vous. 
- Bonne nuit. 
  
Il partit, fermant délicatement la porte. 
  
Brooke
- Kat? 
- Qu’arrive-t-il si je suis enceinte? 
- Tu es malchanceuse. On va vérifier ça demain, d’accord? 
- On ne peut tomber enceinte si facilement, right? 
- Ça dépend de plein de choses. 
- Ne t’inquiète pas, ajoute Fred. 
- Merci, Fred. 
- Si tu l’es, tu es libre de prendre la décision qui te convainc, dit Felix. 
  
Kathianne avait les larmes aux yeux. 
  
- Merci, je t’aime. 
- Moi aussi, Kat. 
- Mais j’aimerais avoir une jolie petite fille comme Evah. 
- Tu vas l’avoir. 
- Non… j’ai été plusieurs fois enceinte mais jamais eu d’enfant… 
- Après l’école, tu auras tout le temps. 
- Pas ce que je désire, mais bon… 
- Combien de fois? demande Felix, curieux. 
- Deux, possiblement trois. 
- Désolé. 
- Ça va, dit-elle. 

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