Brooke - Chapitre 2

Chapitre 2 
 
Brooke se leva, et, comme à tous les matins, descendit, malgré la cuisine sombre. Elle ouvrit le frigo et immédiatement, lança un petit cri de terreur.  
 
- Nick! Que fais-tu ici? 
 
Elle le frappa dans le ventre, chose qui fit rire ce dernier. Brooke se prit une bière malgré le lever du soleil à travers la porte vitrée.  
 
- Le matin, vraiment Brooke
 
Brooke le regarda.  
 
- Pas besoin de ton jugement. En veux-tu une, oui ou non? 
- Non merci, pas besoin d’être soûl à huit heures. 
- Come on, UNE. 
- Tu sais bien que je ne peux m’arrêter à une... 
- Ça nuirait à ton image de rockstar, c’est ça? Monsieur voudrait-il du jus d’orange? 
- Pour une si grande star?  
 
Nick ricana. Brooke lui fit un verre de jus d’orange, découragée. Nick était le fils de Shirlene d’une autre union que Steve, ils étaient donc demi-frère et demi-sœur; malgré tout, Brooke l’avait toujours considéré comme un frère à part entière. 
 
- Où sont les parents? 
- À l’hôtel, imagines-toi donc. 
- Mettre du piquant! 
- Comme si toi tu n’avais jamais été... 
- Vieux? Non, pas encore! 
- T’es impossible, dit-elle en souriant. 
- T’es sûre de boire de la bière le matin, toi? 
- Pourquoi es-tu venu ici, t’es pas supposé être chez maman? 
- Te voir, t’es pas venue depuis un boût, faire comme avant. 
- Avant que tu deviennes une ‘célébrité’. 
- Ah, arrête, tu sais que s’était que pour t’acheter du chocolat! 
 
Brooke sourit. Plus jeune, son frère lui assurait qu’il allait devenir une rockstar et disait à Brooke que s’était dans le but de lui acheter du chocolat. 
 
- Il est où, au juste? 
 
Il lui donna un billet de vingt. 
 
- Le voilà, sœurette.  
- T’es pas obligé, Nick, j’en ai plein dans ma chambre! 
- Comment ça? 
- Disons que ça aide à cacher d’autres trucs. 
- Genre? Oh... Brooke, s’il te plaît. Je croyais que tu avais arrêté. 
 
Elle prit une gorgée de sa bière matinale. 
 
- J’arrête, et je recommence. Que veux-tu. Jack s’est poussé, qui sait, ça va peut-être m’aider.  
- Je le souhaite, dit Nick, tentant de se convaincre. 
- J’ai rencontré quelqu’un, hier. 
- Déjà? Es-tu allergique au célibat? 
- Oh, arrête, c’est juste... arrivé. Quand je l’ai vu, j’ai eu l’impression que tout autour de moi s’est arrêté. On a été au resto ou tante Martha travaille. 
- Ouf, t’es brave! Quand ça? 
- Hier soir. 
- Tu travaillais pas, hier? 
- Bah, je... 
- Pas besoin de me mentir à moi. Je le sais que tu ne travailles pas, je t’ai vu, dans la rue, avec Jack, l’autre jour, à dealer.  
- Je suis désolée, je... 
 
Brooke avant les larmes aux yeux. 
 
- Tu sais que je t’aime quand même, dit-il en l’entourant de ses bras tatoués. 
- Je t’aime aussi. J’espère juste que Fred soit différent. 
- Pas un vieux de quarante ans, j’espère? 
 
Brooke fuyait le regard de son frère. 
 
- Brooke, merde! 
- Je pense qu’il a proche de trente. 
- Moins pire mais tu pourrais aussi trouver des gens de ton âge. 
- Pamela est plus jeune que toi. 
- De trois ans, pas dix.  
- Y’a pas d’âge en amour... 
- C’est vrai, ton père a sorti avec maman... 
- Et Maryline. 
- Ouf, oui, c’est vrai. 
 
Maryline était une amie de Brooke, qui avait le même âge qu’elle. 
 
- Mon père a l’air jeune, dit-elle pour le défendre. 
- Avec sa calvitie, assurément! 
 
Un texto surgit du cellulaire de Brooke.  
 
Salut, c’est Fred, depuis l'autre jour, je ne cesse de penser à toi. J’espère que tu accepteras de me revoir, je peux aujourd’hui, je ne travaille pas. 
 
- Fred veut me revoir. 
- Vas-y! 
- Tu es en ville, je ne peux pas... 
- J’irai voir maman, t’inquiète. 
- Ah, je t’aime, frérot, merci! 
- Souhaites-tu te faire reconduire? 
- Ça ou souhaites-tu savoir si je ne sors pas avec un chef d’un gang de motards? 
- Un peu des deux, dit Nick, accompagné d’un clin d’œil.  
 
Brooke appela Fred, arrangeant quand est-ce qu’ils pouvaient se voir. Au début, il semblait irrité de se faire appeler, mais lorsqu’il a entendu la voix de Brooke, son ton a complètement changé. Il était surpris qu’elle le rappelle, chose que Brooke aussi avait peur. Il proposa d’aller au cinéma, sachant que c’était le rancard cliché, mais n’ayant pas d’autre idées. Après tout, Fred avait été près d’une dizaine d’années avec Katie, rencontrer était donc nouveau pour lui.  
 
- Vas-tu être ok, te rendre avec cette température? 
 
Brooke regarda par la fenêtre, remarquant la neige. 
 
- Bien sûr que oui, mon frère-poule va venir me reconduire, parce que J’AI PRIS UNE BIÈRE, donnes-moi ton adresse. 
 
Fred était surpris par cette nouvelle, regardant son cadran, voyant afficher 9:13. Après avoir reçu un bref itinéraire pour se rendre, Brooke se mordit la lèvre, incapable de ne pas sourire jusqu’aux oreilles, et alla se préparer. 
 
***  
 
- C’est la maison blanche, dit Brooke

Elle sorti de la voiture, anxieuse. Et si Fred était comme tous les autres? Elle fit un signe de la main à son frère, démontrant qu’elle avait la situation sous contrôle. 
 
- Est-ce le chanteur N... 
- Ouais, je suis la seule qui ne sait pas chanter dans la famille, dit Brooke, ennuyée. 
- Voyons, ne dis pas ça. 
- Très joli, ici, dit Brooke en examinant la maison. C’est poche, par contre le cinéma, non? 
- Je..  
 
Fred se mit à douter de lui-même. 
 
- Restons-ci pour se parler, au lieu de se taire au cinéma, non? 
- J’aimerais ça, oui, dit-il, un sourire franc au visage. Parle-moi de toi. 
- J’ai vingt ans, toi? Come on, n'aies pas peur de me le dire, je suis habituée que les hommes soient toujours plus vieux. Vingt-six? Vingt-sept? Non, vingt-huit? Mon ex avait quarante, tu ne me fais pas peur. 
 
Fred ne savait pas s’il devait être rassuré de cette aveu. 
 
- J’ai trente-deux, bafouilla-t-il, mal à l’aise. 
- Ah, tu capotes pour ça! 
 
Fred semblait désormais très mal à l’aise. 
 
- Tes parents sont ok avec ça? 
- Mon père sort avec mes amies, donc. 
 
Fred était de plus en plus nerveux. 
 
- Calmes-toi, y'a pas le feu! Ça te calmerais-tu, ça? 
 
Brooke s’avança. Ses lèvres touchèrent celles de Fred. Il tapota ses lèvres, les joues écarlates. Il bégayait. 
 
- Zut, dit-elle, à la blague. Ça n’a pas marché! J’aurais essayé. 
 
Fred était également mal à l’aise du fait que Brooke semblait aisée, et pas lui.  
 
- Tu as des enfants? demande-t-elle. 
 
Pas cette question-là, pense-t-il. 
 
- Oui, j’ai un garçon de six ans. Toi? 
- Oh mon dieu, non! Je serais tellement une mauvaise mère! 
- J’ai souvent cette peur, aussi, dit-il pour lui-même. 
- As-tu des frères et sœurs? 
- Un frère de dix-sept ans, toi? 
- Un frère de vingt-trois ans, Nick, une sœur de seize ans, Chelsea, une autre de quatorze, Kathianne, une de onze, Sarah-Ève... bah, ce sont des ‘demi’, car mes parents ne sont pas ensemble. C’est compliqué, mais on s’habitue. J’ai connu mon père à mes quinze ans, ainsi que mes trois sœurs. Mon ancienne belle-mère a également fait croire à mon père qu’il était père de son enfant mais finalement, c’était l’enfant de Justin. Je l’aime bien, mais moi et Nicolas nous ne nous voyons pas souvent.  
 
Fred se mit à penser. 
 
- Justin Case? 

Il était mal à l’aise. 
 
- Mais maintenant il est avec une femme qui s’appelle Mylène, je l’aime bien. 
 
Fred était anxieux.  
 
- M... Mylène
- Mylène Newton, tu connais? 
- Je... s’était... mon ancienne petite amie... 
 
Un lourd silence envahit la pièce. 
 
- Petit monde, dit Brooke
- On est en bon termes, justifie Fred. C’est l’âge qui a mis fin à notre relation, quoi que nous n’ayons plus de sentiments l’un pour l’autre. 
- Normal, pendant une époque, c’était le rêve de tous les hommes. 
- Ouais, acquiesça Fred, maladroit. 
- Mon père trippait sur elle depuis ses seize ans, et l’a rencontrée vingt-sept ans plus tard. 
- Quand on veut, on peut. 
 
Brooke enleva un bouton se sa chemise. 
 
- Je te veux, dit-elle, les yeux remplis de passion, lui prenant la main. Ça te gène, que je fasse les premiers pas? 
- Oui, mais, je n'hais pas ça...  
 

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