Brooke - Chapitre 15
TRIGGER WARNING : SUBSTANCES.
Brooke faisait de son mieux pour bien s’occuper des enfants, malgré que Katie l’aide beaucoup; avec le bras cassé de Fred, et le stress de l’accident de voiture, Brooke n’allait pas très bien.
Au-delà des drogues douces, tel que la marijuana, elle avait malheureusement migré vers les drogues plus dures. Elle en volait beaucoup à son père, et en achetait à son ex, malgré leur rupture problématique.
- Je savais que tu aurais toujours besoin de moi, dit-il, moqueur.
- Fuck off, Jack, crache-t-elle, lui tendant les billets d’argent. Donne-moi mes trucs et c’est tout.
Les mains tremblantes, elle partit, espérant que personne ne l’aille vue dans cette sombre ruelle. N’ayant pas d’emploi, elle profitait jadis des journées où Fred travaillait pour consommer; étant constamment à la maison, elle devait le faire dans sa voiture personnelle. Dû à l’accident de voiture, sa voiture était rendue la voiture. Une journée, Fred avait trouvé quelques trucs lorsqu’il cherchait des mouchoirs. Il avait confronté Brooke, qui avait avoué. Il ne savait pas quoi faire mais il savait que, pour l’instant, il devait se concentrer sur sa propre guérison. Brooke avait les yeux cernées et les joues creuses; elle n’avait plus l’énergie de s’occuper ni d’Evah, ni de Tristan. Fred pesait chacun de ses mots, mais aussi chacun de ses gestes, aillant peur de la blesser.
Je sais ce qu’il se passe…
Va chercher de l’aide s’il vous plaît, avant qu’il soit trop tard.
Elle versa une larme, ne sachant quoi faire. Elle avait des mauvais souvenirs de la thérapie, mais savait que cela était nécessaire.
Elle sorti une carte de son portefeuille, composant avec caution le numéro inscrit. Elle raccrocha et recomposa à maintes reprises, ayant peur. Je ne veux pas créer de scandale avec ma famille, se disait-elle, pensant au fait que son père et son frère étaient des célébrités. Elle appela son frère, anxieuse, expliquant la situation.
- Fais-le pour Émilie, mais aussi pour tout le monde qui tient à toi, dont ton grand frère achalant. Tu m’inquiètes, sis. Je vais appeler pour toi, prépares tes affaires pis je vais venir te chercher.
Il raccrocha, ne lui laissant pas le choix. De toute façon, s’était ça… ou quoi? La mort? L’overdose?
Tel que dit, il arriva trente minutes, Brooke ayant un sac rempli de ses choses dans les mains.
- Je vais m’occuper des gens, toi, occupes-toi d’aller mieux, lui dit-il, la laissant devant le centre. Ce n’est pas le fun aller là, mais…
Elle lui sourit, contente qu’il tente de l’aider après tout les problèmes qu’elle puisse causer. Elle mit sa main frêle sur celle de son frère, le remerciant. Nick se chargeai d’annoncer à tout le monde où Brooke était. Fred lui était reconnaissant, malgré que sa conjointe lui manque beaucoup.
- Merci, Katie, dit-il en allant chercher les enfants chez elle. Merci de… de t’occuper de mes enfants, même ceux qui ne sont pas à toi.
- Je suis désolée pour toi, dit-elle, le prenant dans ses bras. Tu sais que je suis là si tu as besoin de parler.
- Pareil, ici, désolé pour toi et Jean-Pierre.
- Pas besoin de ça dans ma vie.
Katie avait récemment appris les mauvais côtés de Jean-Pierre, un peu trop tard à son goût. Il lui avait peut être dit du mal de Brooke, mais n’avait pas pris la peine de raconter les mauvaises choses que lui faisait.
- Gardes-moi au courant, ok.
Fred lui sourit, emmenant Evah et Tristan avec lui.
***
- Fred?
- Allo? Brooke, c’est toi?
- Oui, je…
Elle était emotive.
- Comment vont les enfants? Comment tu vas, toi?
- La physio va bien, les enfants vont bien. Ne t’inquiète pas pour nous chérie, toi, tu vas bien?
- J’aimerais dire que oui, mais j’ai des cravings de malade et je m’ennuie de toi… et de mon téléphone, et de tout mon monde, j’aurais souhaité avertir. J’ai pris du poids, je me sens enfermée, je…
- Ça va bien aller, la rassura-t-il.
- J’haïs être ici, je hais parler en rond de mes problèmes avec d’autres… d’autres…
Elle n’osait pas dire le mot « drogués », de peur d’être entendue mais aussi jugée par ses pairs.
- Tu es dure avec toi-même. Quelques semaines et tu reviens avec nous.
- J’ai si hâte… tu me manques, je… je me sens coupable. Je suis conne…
- Arrête. On pense tous à toi, et on t’aime fort.
***
Brooke était dans sa chambre, et quelqu’un lui tendit une lettre. Elle semblait très épaisse. Qu’a Fred à me dire de si… volumineux… Elle l’ouvrir, voyant que tout le monde lui avait inscrit une lettre, même que les enfants avaient participé avec des dessins remplis de cœurs. Tout le monde lui souhait le meilleur, la laissant déposer quelques larmes sur le papier. Elle mit les lettres près de son oreiller, les revisitant lorsque le besoin se faisait ressentir.
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