Jaloux Sans Retour - Chapitre 8
Chapitre 8
Concours de chant
Marie-Ève et Joe sont chez moi.
- Viens-tu quand même?
- Non, je n’ai rien d’écrit, je...
- Prends ta poésie et je jouerai de la guitare, propose Marie.
- C’est ce soir, je...
- Fais-toi confiance.
- Que s’est-il passé, si ce n’est pas indiscret? demande Joe.
- Ça commencé qu’on a été au bar avec Steve...
- Ça commence bien! moque Marie-Ève.
- J’étais trop soule et j’ai embrassé quelqu’un, semblerait-il, je n’ai aucun souvenir.
Joe se sentait mal à l’aise d’avoir évoqué le sujet.
- ... et là, je suis enceinte, rajoutai-je. Bon, préparons nous pour le spectacle...
***
Je suis en arrière-scène, une robe rouge sur le dos. Kellia se fait garder par ma mère. L’annonceur du concours faisait son speech, me présentant par la suite afin que je performe. J'étais debout au milieu alors que Marie-Ève se trouva à mes côtés, mais assise un peu plus loin, grattant sa guitare.
Tout le monde applaudit, même Randolph,que je remarquai au fond de la salle. J’ai les larmes aux yeux et je crois l’avoir vu pleurer, lui aussi. Il partit soudainement. Oh, non… Je m’en vais en coulisse. Je dis bonne chance à Marie-Ève, qui présentait ensuite sa propre composition. Elle s’en va sur scène. Elle commence à chanter. Elle a une voix d’ange! Elle chante cent fois mieux que moi! En ce moment, je suis avec Joe et on entend chanter Marie-Ève. Elle joue la guitare et chante en même temps! Elle est magnifique! Joe est chanceux de sortir avec une fille bien gentille comme ça! Quand le spectacle fut terminé, je partis vers mon auto en compagnie de Marie-Ève et Joe. Randolph y était, m’attendant.
Joe et Marie-Ève partirent de leur côté, nous laissant tranquilles.
- Je suis vraiment désolé, commence-t-il. C’est clairement une erreur sous l’influence, je... je ne sais pas pourquoi j’ai laissé ça dégringoler de la sorte...
- J’ai bu énormément alors que j’étais probablement enceinte, on verra sur le jugement...
- Y a-t-il encore une place pour moi dans ton lit?
- Il y en a toujours eu, dis-je, en l’embrassant. Je t’aime tant, Randolph!
- Moi aussi, ma belle, souffle-t-il.
À la maison, nous allons nous coucher, fidèles à notre habitude comme si rien ne s’était passé.
- Promis que je ça n’arrivera plus, le rassurai-je.
- La chanson ou le baiser? dit-il, blagueur.
- Peut être bien les deux...
- Je t’ai entendue chanter et j’ai réalisé à quel point s’était futile de se laisser pour ça.
- Demain, mes parents venaient à la maison, pour l’annonce de la grossesse.
- Je suis tellement heureux si tu savais, dit-il, caressant mon ventre.
Commentaires
Enregistrer un commentaire