La Nouvelle Blonde de Steve - Chapitre 6
Chapitre 6
Marie cogne à ma porte
On est jeudi, le 17 août. Kellia a eu neuf mois la semaine passée et, demain, c’est la fête à Randolph. Moi et Emy sommes assises sur la galerie, jouant avec Kellia. Randolph est à une partie de baseball, et Steve est parti au garage avec l’auto à Emy pour la faire repeinturer. Avec quel argent? Seul dieu le sait. Une voiture rose modifiée apparue dans l’entrée. Je pris ma fille dans mes bras, allant voir ce qu’il se passe. Une délicate jeune fille sortir de la voiture; teint pâle, cheveux blonds très pâles aussi, des lèvres rose et des yeux bleu clair. Dans ses mains se tenaient un café glacé, un cellulaire et ses clés de voiture. Elle semblait très intimidée et gênée, elle me demanda si Steve était ici. Emy tomba immédiatement sur la défensive, sachant qu’il s’agissait probablement de la fameuse Marie.
- Steve qui? demande Emy, des poignards dans les yeux.
- La... Laducette, je crois?
- Et toi, qui es-tu, demandais-je, beaucoup plus accueillante.
- Marie-Ève.
Je ne crois pas qu’elle s’attendait à un interrogatoire.
- Celle qui envoie des messages à Steve?
Son ton n’avait pas changé, mais le malaise de Marie-Ève s’intensifiait.
- Oui, comment sais-tu ça?
Marie était très confuse et je ne comprenais pas pourquoi cela n’était pas suffisant pour baisser la garde d’Emy.
- Tu m’as volé mon petit ami!
- Volé!? Je ne comprends pas!
- Moi je crois comprendre, dis-je, tentant de détendre l’atmosphère. Steve n’est pas ici mais rentre, on va t’expliquer.
Je me rappelai mon histoire avec Steve, heureuse d’avoir acquéri de la sagesse. Nous nous assoyons à la cuisine, et Marie admirait Kellia, demandant son nom.
- Lâche la flatterie, dit Emy.
- Emy, dis-je. S’il te plaît! Prenons au moins le temps de savoir son côté de l’histoire! Ma fille s’appelle Kellia, en passant.
- Très joli nom, dit-elle.
- Mieux que le tien...
- Emy!
- Elle m’a volé mon chum!
- Volé... ton chum? Tu parles de Steve?
- MON homme, là, oui...
- Tu sors avec Steve?
Elle n’en croyait pas ses yeux, semblant sincère.
- L’histoire recommence, lâchai-je, sarcastique et non-discrètement.
- Quoi? Quelle histoire?
- Il y a deux ans, débutai-je, Steve sortait avec moi et Emy.
Je pointai Emy.
- Maintenant, je crois que l’histoire se recommence.
- Emy, je... je suis vraiment désolée, je...
- C’est ma faute, s’excuse cette dernière.
- Ou celle de Steve.
- Quelle âge vous avez pour être mère? me demande Marie.
- Vingt-sept.
- Moi, vingt-neuf, et quand même, on n'est pas proches de l’âge à Steve!
- Vous êtes plus vieilles que lui!
Nous partons à rire, incapable de nous arrêter devant une petite Marie très confuse.
- Nous, plus jeunes? Il a quarante et un an!
Le visage de Marie-Ève changea complètement.
- Mais il m’a dit que...
Elle réalisa soudainement que tout ce qu’il lui avait dit, du moins, les choses principales.
- Il a donc vingt-quatre ans de plus que moi...
- P... pédophile! dit Emy, faisant semblant de tousser.
- Tu n’as que quinze ans? dis-je, fascinée.
- Oui, je... mes parents n’étaient pas très joyeux à l’idée que Steve soit un peu plus vieux mais là, il a le double de ce que je leur ai dit... ils vont penser que je leur ai menti...
Elle se mit à pleurer.
- Ne t’en fais pas avec Steve, dit Emy, tu peux le garder. La seconde qu’il se présente ici, je lui présente des papiers de divorce!
- Divorce !?
- Son quatrième, dis-je, nonchalante.
- C’est horrible! Je suis tant désolée de vous avoir causé du trouble!
Steve et Randolph entrèrent dans la maison, voyant nous trois dans la cuisine.
Marie cogne à ma porte
On est jeudi, le 17 août. Kellia a eu neuf mois la semaine passée et, demain, c’est la fête à Randolph. Moi et Emy sommes assises sur la galerie, jouant avec Kellia. Randolph est à une partie de baseball, et Steve est parti au garage avec l’auto à Emy pour la faire repeinturer. Avec quel argent? Seul dieu le sait. Une voiture rose modifiée apparue dans l’entrée. Je pris ma fille dans mes bras, allant voir ce qu’il se passe. Une délicate jeune fille sortir de la voiture; teint pâle, cheveux blonds très pâles aussi, des lèvres rose et des yeux bleu clair. Dans ses mains se tenaient un café glacé, un cellulaire et ses clés de voiture. Elle semblait très intimidée et gênée, elle me demanda si Steve était ici. Emy tomba immédiatement sur la défensive, sachant qu’il s’agissait probablement de la fameuse Marie.
- Steve qui? demande Emy, des poignards dans les yeux.
- La... Laducette, je crois?
- Et toi, qui es-tu, demandais-je, beaucoup plus accueillante.
- Marie-Ève.
Je ne crois pas qu’elle s’attendait à un interrogatoire.
- Celle qui envoie des messages à Steve?
Son ton n’avait pas changé, mais le malaise de Marie-Ève s’intensifiait.
- Oui, comment sais-tu ça?
Marie était très confuse et je ne comprenais pas pourquoi cela n’était pas suffisant pour baisser la garde d’Emy.
- Tu m’as volé mon petit ami!
- Volé!? Je ne comprends pas!
- Moi je crois comprendre, dis-je, tentant de détendre l’atmosphère. Steve n’est pas ici mais rentre, on va t’expliquer.
Je me rappelai mon histoire avec Steve, heureuse d’avoir acquéri de la sagesse. Nous nous assoyons à la cuisine, et Marie admirait Kellia, demandant son nom.
- Lâche la flatterie, dit Emy.
- Emy, dis-je. S’il te plaît! Prenons au moins le temps de savoir son côté de l’histoire! Ma fille s’appelle Kellia, en passant.
- Très joli nom, dit-elle.
- Mieux que le tien...
- Emy!
- Elle m’a volé mon chum!
- Volé... ton chum? Tu parles de Steve?
- MON homme, là, oui...
- Tu sors avec Steve?
Elle n’en croyait pas ses yeux, semblant sincère.
- L’histoire recommence, lâchai-je, sarcastique et non-discrètement.
- Quoi? Quelle histoire?
- Il y a deux ans, débutai-je, Steve sortait avec moi et Emy.
Je pointai Emy.
- Maintenant, je crois que l’histoire se recommence.
- Emy, je... je suis vraiment désolée, je...
- C’est ma faute, s’excuse cette dernière.
- Ou celle de Steve.
- Quelle âge vous avez pour être mère? me demande Marie.
- Vingt-sept.
- Moi, vingt-neuf, et quand même, on n'est pas proches de l’âge à Steve!
- Vous êtes plus vieilles que lui!
Nous partons à rire, incapable de nous arrêter devant une petite Marie très confuse.
- Nous, plus jeunes? Il a quarante et un an!
Le visage de Marie-Ève changea complètement.
- Mais il m’a dit que...
Elle réalisa soudainement que tout ce qu’il lui avait dit, du moins, les choses principales.
- Il a donc vingt-quatre ans de plus que moi...
- P... pédophile! dit Emy, faisant semblant de tousser.
- Tu n’as que quinze ans? dis-je, fascinée.
- Oui, je... mes parents n’étaient pas très joyeux à l’idée que Steve soit un peu plus vieux mais là, il a le double de ce que je leur ai dit... ils vont penser que je leur ai menti...
Elle se mit à pleurer.
- Ne t’en fais pas avec Steve, dit Emy, tu peux le garder. La seconde qu’il se présente ici, je lui présente des papiers de divorce!
- Divorce !?
- Son quatrième, dis-je, nonchalante.
- C’est horrible! Je suis tant désolée de vous avoir causé du trouble!
Steve et Randolph entrèrent dans la maison, voyant nous trois dans la cuisine.
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