La Nouvelle Blonde de Steve - Chapitre 7




Chapitre 7 
 
Steve, tu as menti à tout le monde... même Marie! 
 
Randolph fût le premier à s’écrier; 
 
- Marie-Ève? 
- Randolph? 
 
Ils de donnèrent un énorme câlin. Emy ajouta, à la blague; 
 
- Pas la seule que son chum sort avec des ados! 
- Très drôle! 
 
-Ton mec sort aussi avec les ados. 
  
- Très très drôle, dis-je. 
- Sortir!? Non! dit Randolph. C’est ma cousine! 
  
Je me doutai qu’une explication sensée était à la source de cette étreinte. 
- Maintenant toi, Steve, dit Marie-Ève, temps de nous révéler TON lien de parenté avec elle. 
- Je ne la connais même pas! 
 
Emy roula les yeux. 
 
- Et si je te disais qu’elle était ta petite amie? 
- Emy, franchement... tu es drôle... tu as bu, fumé ou les deux? 
- Non, seulement parlé avec cette étrangère qui semblait te connaître. 
- Marie! lui chuchota Steve, énervé. Pourquoi es-tu venue ici !? 
- Je... je croyais que tu étais ici, on s’était fixés un rendez-vous. 
 
Sous la pression, quelques larmes coulèrent sur ses joues. Randolph lui donna un autre câlin afin de la réconforter comme le ferait un grand frère. 
 
- Bonne chance, Steve, pour ton cinquième mariage, car moi et toi, on divorce. 
 
Steve semblait nonchalant à cela, trop préoccupé par ses mensonges. 
 
- Tu as menti à Marie-Ève sur ton âge, rajoutai-je. 
- Pas tant... je lui ai dit âge... 
- Ton âge en 92, peut être... 
- J’ai 41 ans, Marie, contente !? 
 
Elle s’approchai de lui, le giflant au visage. 
 
- Maintenant, oui. N’oublie pas de remettre ton statut à célibataire sur les réseaux. 
- Quoi? Bébé, non!  
- Désolé, dit-elle, en train de texter sur son cellulaire. Déjà que mes parents vont vouloir me tuer... je te faisais confiance... 
 
Steve avança vers elle, tentant de l’embrasser, mais Marie-Ève ne voulait rien savoir. 
 
- Va donc te trouver quelqu’un d’autre.... c’est comme ça que tu sembles fonctionner... une de perdue, combien de retrouvées? 
 
Ça se voyait dans son regard qu’elle était trahie et très émotive face à la situation. Steve se frottai le front, découragé, tentant de se rendre à sa chambre. 
 
- Oh que non! dit Emy. Va ailleurs, dégage! 
- Et mes trucs? 
 
Elle alla à sa chambre, revenant et déposant deux valises à ses pieds. 
 
- Les voilà, aucun besoin de me remercier! Je ne veux plus jamais te voir! 
- Emy, attends... 
 
Il s’en alla, une moue au visage. Pour ma part, j’invitai Marie-Ève à rester pour la fête à Randolph, que nous allions fêter demain. Emy présenta ses excuses, chose que Marie comprenait totalement; elle semblait mature malgré son jeune âge. 

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